Deux pages d'Histoire

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

« Les vérités cachées de la guerre d’Algérie » de Jean Sévillia, aux éditions Fayard; notes de lecture :

« Le 2 janvier 1956, c’est une légère majorité de gauche qui se dégage des élections législatives en France. Mais le paysage politique est éclaté. Face au maintien du centre et de la droite, à l’effondrement des gaullistes et à l’irruption de 52 députés élus derrière Pierre Poujade, le Front républicain constitué par les socialistes, derrière Guy Mollet, et les radicaux, derrière Pierre Mendès France, ne réunit pas la majorité à lui seul. Refusant de s’allier aux communistes, socialistes et radicaux obtiennent du président de la République, René Coty, de former un gouvernement minoritaire. Qui est investi, le 31 janvier 1956, par une large majorité allant néanmoins des communistes à une partie des modérés de droite.

Le socialiste Guy Mollet prend la tête d’un gouvernement où le radical Pierre de Mendès France est ministre d’État sans portefeuille, et François Mitterrand, président de l’Union démocratique et socialiste de la Résistance, garde des sceaux. Guy Mollet, président du Conseil, arrive à l’Elysée avec un plan pour l’Algérie. Sa priorité est double : obtenir un cessez-le-feu sur le terrain et ouvrir des négociations avec les élus d’Algérie afin d’élaborer un nouveau statut instituant des élections libres au collègue unique, qui placeraient Européens et musulmans à égalité. Prêt à accepter le concept de « personnalité algérienne », le chef du gouvernement tient toutefois à l’affirmation de « liens indissolubles » entre les deux pays. Ce qu’il vise, c’est à la fois le rétablissement de l’ordre et la mise en place de profondes réformes. Mais, en vue d’avoir les mains libres pour mener comme il l’entend sa politique algérienne, Guy Mollet est décidé demandé les pouvoirs spéciaux. »

(Pages 137/138)

Classé dans : histoire - Mots clés : aucun

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