Destructions sur le site de Palmyre

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

 

 

 

 

A.B nous a adressé par mail la vidéo en anglais ci-dessus.  Un groupe de personnes a décidé de faire une maquette géante de ce qu'était Palmyre avant les destructions d'oeuvres d'art par DAESCH pour que les générations futures se souviennent de ce qui a été détruit. 

Rappel des faits:

En mai 2015, Palmyre est le théâtre de combats entre le régime syrien et les troupes de DAESCH. Les affrontements ont lieu à seulement un kilomètre des ruines antiques de Palmyre. La progression de l'État islamique fait  que la cité antique de Palmyre est alors sous leur contrôle. De nombreuses oeuvres d'art sont volontairement détruites. Les destrucitons sont filmées et diffusées par les chaînes de télé du monde entier ansi que sur les réseaux sociaux et sur internet.

Pour en savoir plus:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palmyre#Terreur_djihadiste_et_destructions_archéologiques

 

 

2 commentaires

#1  - jf a dit :

"Les manifestations de mars 2011 à Deraa marquent le début de la révolution syrienne contre le pouvoir autoritaire de Damas. Très rapidement, les acteurs du régime d’abord, de l’opposition ensuite, recherchent des relais extérieurs susceptibles de renforcer leurs positions internes, voire de leur donner la « victoire ». En résulte une implication croissante des puissances régionales et internationales, qui cherchent, avec une détermination inégale, soit à enrayer, soit à accompagner le mouvement, à défaut de l’avoir prévu.
Parmi elles, la France occupe une place singulière. Dans cette crise à caractère régional puis international, la politique française consiste, selon un diplomate, à « tenir son rang ». L’expression recouvre une double réalité. D’une part, une ambition : soucieuse de sa position relative par rapport à d’autres acteurs inter- nationaux, la France cherche à formuler une politique devant lui assurer un rôle dans la résolution de la crise. Sa puissance est alors mesurée à l’aune de sa capacité à infléchir les politiques des autres acteurs dans le sens de ses propres intérêts. D’autre part, une revendication : le besoin de formulation montre à quel point la France entend assumer un rôle qui ne lui est plus forcément reconnu. C’est cette dualité de la politique française face à la crise syrienne que nous allons analyser. L’aspiration de la France à suggérer son interprétation de la crise et à participer à sa résolution est affectée par l’évolution des réalités locales."

Source: "Critique internationale", Revue comparative de sciences sociales, N° 74, janvier-mars 2017, "Tenir son rang" par Manon-Nour Tamous.

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#2  - jf a dit :

"Nous retenons toutefois trois ruptures principales, qui ponctuent ces quelques années et poussent la France à reconsidérer sa politique. La première correspond à l’épisode des attaques chimiques du 21 août 2013 dans la Ghouta orientale, à l’est de Damas. Le recours à ce type d’arme qui avait été qualifié d’inacceptable par le président américain l’année précédente n’est suivi d’aucune riposte. Alors que la puissance américaine avait annoncé les conditions dans lesquelles elle interviendrait dans le conflit syrien, ce défaut de réaction met la France dans la position d’une puissance interventionniste3, mais incapable d’agir seule. Le deuxième épisode est local. Il s’agit de l’apparition de l’Organisation de l’État islamique (OEI) et de sa première manifestation de violence à l’encontre des Occidentaux : la décapi- tation du journaliste américain James Foley le 18 août 2014. Celle-ci entraîne la mise en place rapide d’une coalition internationale de lutte contre le terrorisme menée par les États-Unis. À partir de là, le discours afférent à l’antiterrorisme l’emporte sur toute analyse des causes de la crise syrienne et des solutions à y apporter. La France s’adapte à cette nouvelle réalité. Dans un premier temps, elle participe seulement à la coalition en Irak, souhaitant par son absence sur le terrain syrien marquer son opposition tant à l’État islamique qu’à Bachar al-Assad. Le troisième épisode constitue la borne finale de notre étude. En septembre 2015, les bombardements russes en soutien au régime syrien imposent un nouveau registre d’action : une intervention militaire massive, suivie d’un retrait rapide après modification des rapports de force sur le terrain. Cette politique laisse le camp occidental sans autre réponse que d’investir des rounds de négociations de paix dont on semble espérer, au mieux, qu’ils pourraient endiguer le conflit en contrôlant ses protagonistes."

Source: "Critique internationale", Revue comparative de sciences sociales, N° 74, janvier-mars 2017, "Tenir son rang" par Manon-Nour Tamous.

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