Marycielo Palomino

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Marycielo  a 27 ans, elle est née à Lima. Elle a des racines andines par son père né à Ayacucho.

Elle a reçu une Formation universitaire à S.Marcos en Communication Sociale

Saint Marcos est une Université historique reconnue pour sa formation de haut contenu social et d'ouverture aux problèmes du pays.

 

«Cette formation a marqué mon métier, car je me trouve particulièrement proche des causes sociales.Mon travail à l'institut Bartolomé de las  Casas est en accord avec ces valeurs.

Ma profession m'a permis de connaître les réalités du pays à travers les témoignages directs des habitants qui chaque jour font face à des défis qui les éloignent d'une vie digne.

Finalement mes thèmes de prédilection sont tout ce qui concerne l’Amazonie, le genre et les droits humains» (...)

«Je considère que mon expérience sur tous les projets de l'institut Bartolomé de las Casas m'a permis de connaître de près le travail en formation et incidence pour nos bénéficiaires,Tout cela, dans des contextes complexes tels l'instabilité politique du pays, le saccage de notre Amazonie, contexte auquel nos bénéficiaires ont su faire face avec les outils que nous leur avons offerts.

Personnellement, je suis de  très près la situation en Amazonie péruvienne m'appuyant sur le travail pastoral indigène qui se fait; de plus j'ai une affinité et une profonde sensibilité pour tout ce qui concerne la défense des droits humains.»

 

Aux Captifs la libération

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Aux captifs la libération? 

 

« L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés. » (Luc 4:18)

 

 

Nous sommes captifs des pays producteurs de pétrole et de gaz.

Nous sommes captifs des grandes surfaces qui habilement et gentiment guident nos comportements de consommateurs.

Nous sommes captifs des spots publicitaires.

Nous sommes captifs des chaînes de télévision capables du pire et du meilleur.

Nous sommes captifs de nos téléphones portables.

Nous sommes captifs des réseaux sociaux, d’internet.

Nous sommes captifs des guerres passées, présentes et à venir.

Nous sommes captifs d’un système politique et économique qui peut fonctionner sans nous et contre nous.

Nous sommes captifs de notre condition humaine: nous sommes nés pour mourir.

Nous sommes captifs de l’épidémie de Covid qui met de la distance entre nous et pèse de plus en plus lourdement sur nos vies de tous les jours.

Nous sommes captifs de nos peurs.

 

Cependant ici et là quelques femmes, quelques hommes parviennent à être libres. Ici et là existent des oasis de paix et de bonheur. Et les êtres humains ont une vitalité de chiendent. Si demain est pire qu’aujourd’hui après demain n’en sera que meilleur.

 

Aux captifs la libération!

 

 

J'aime le GEM

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(Photo de gauche à droite: Gérard Barrieu, Rachid Salah)

 

Le jeudi 7 octobre le GEM de Casteljaloux a organisé une opération portes ouvertes qui a été l’occasion pour nous de les rencontrer «  pour de vrai ».

Rachid Salah que signifie GEM ?

Groupe d’Entraide Mutuelle.

Il y a combien de GEM en Lot-et-Garonne?

Sept, un par territoire. Un sur l’Agenais « le GEM AAPI », un sur le Fumélois « La Sauce du Lien », un sur le Villeneuvois « Entraide et Vous », un sur le Tonneinquais « OKLM Le GEM », un sur Marmande « Arc en Ciel », un sur Miramont de Guyenne « La Ruche d’Entraide » et un sur Casteljaloux « La Grande Rue du GEM »; un huitième GEM est en cours de création sur le Néracais.

Qui est à l’initiative des GEM ?

Les Groupes d'entraide mutuelle (GEM) sont des collectifs introduits par loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Dédiés, pour leur grande majorité, aux personnes en grande fragilité présentant un handicap résultant de troubles psychiques (il en existe aussi pour les personnes cérébro-lésées), ces collectifs ont été instaurés pour être des outils d'insertion dans la cité, de lutte contre l'isolement et de prévention de l'exclusion sociale. La loi prévoit, dans ses articles 4 et 11, le développement de « groupes d’entraide mutuelle » dans un but tant de prévention que de compensation du handicap.

Dès 2005, dans le cadre du plan « psychiatrie et santé mentale 2005-2008 », un programme de création de groupes d’entraide mutuelle (GEM) destinés aux personnes souffrant de troubles psychiques est lancé, avec pour objectif la création de 300 GEM sur le territoire national ; ces espaces permettent  à des personnes isolées par la maladie ou le handicap de se retrouver dans un lieu d’échanges participatifs dans une logique d’entraide mutuelle. Cela permet de rompre l’isolement des personnes concernées et de ne pas craindre le regard de l’autre. 

 Qui finance les GEM?

Le fonctionnement des GEM repose sur le principe de l'autogestion avec une recherche permanente d'autonomie. Ce ne sont pas des structures médico-sociales et ils ne délivrent pas de soins. Les membres d'un GEM forment une association d'adhérents. Cette association est elle-même chapeautée par une association gestionnaire qui met à disposition du collectif les animateurs. De plus un parrainage est recherché, il consiste à assurer une « veille éthique », apporter un soutien dans le fonctionnement et tenir un rôle de médiateur. L’état par La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et les Agences Régionales de Santé (ARS) financent les GEM.

Rachid Salah quel votre rôle au sein du GEM?

Le GEM n’est pas une structure de prise en charge et de suivi mais un groupe fondé sur l’adhésion libre et volontaire des personnes. Les adhérents sont acteurs du projet de groupe (dans la mesure de leurs possibilités) qu’ils définissent et font vivre ensemble avec l’appui des animateurs et des bénévoles. Par sa définition même, le GEM est lieu d’échanges participatifs entre les adhérents dans une logique d’entraide mutuelle. De ce fait, mon rôle est  d'intégrer en permanence cette notion qui est à la base de mes initiatives. Je suis là pour coordonner, impulser et réguler des situations plus ou moins complexes et me mettre à l’écoute des adhérents et du groupe. J’ aide les participants à faire fonctionner leur association, j’ accompagne et soutiens les membres dans leurs demandes et leurs activités, je crée du réseau et du partenariat et je participe à faire exister l’association et ses adhérents sur le territoire et dans la cité.

Comment devient-on animateur ? 

Il n’y a pas de formation à proprement dit pour être animateur d’un GEM. Pour ma part je suis titulaire d’un Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport option loisirs tout public obtenu en 2006. (BPJEPS)

Comment devient-on animateur du GEM de Casteljaloux?

 

Il n’existe pas de diplôme spécifique pour être animateur d’un GEM, chaque parcours reste singulier. Pour ma part, suite à un grave accident du travail, j’ai fait une reconversion professionnelle qui m’a emmené à travailler à la résidence forestière de La Taillade. J’y suis rentré en 2005 en tant que stagiaire pour compléter par la pratique ma formation théorique du BPJEPS et en 2006 après l’obtention de mon diplôme, l’AEIH m’embauche en tant qu’animateur du foyer de vie de La Taillade. AEIH qui est devenu depuis SOLINCITE. Je suis animateur du foyer de vie jusqu’en 2017. A partir de 2015 je suis à mi-temps sur La Taillade et la Résidence d’Accueil de Casteljaloux au 8 rue du Turon à Casteljaloux.  Et en 2017 il y a création du GEM de Casteljaloux le poste d’animateur m’a été proposé.

En quoi consiste ce travail?

Classiquement le rôle est  avant toute chose un rôle de "facilitateur" et de "coordinateur" avec une capacité à la médiation culturelle et sociale.

Facilitateur parce qu'il s'agit d'aider les responsables associatifs et les adhérents à mettre leurs capacités en œuvre, de valoriser les actions menées par des productions artistiques, sociales, de communication, de création et d'activation de réseaux.

Coordinateur parce qu'il s'agit aussi de mettre à disposition des bénévoles désireux de s'impliquer dans une animation d'atelier des outils pédagogiques, une méthode, des moyens et de veiller à ce que les activités proposées n'empiétent les unes sur les autres d'où la nécessité de les  coordonner.

Médiateur culturel et social parce qu’il s'agit d'aider les adhérents dans leur recherche d'emploi, de logement, de sociabilité, de trouver un statut qui convienne à des situations singulières et d'orienter les personnes vers les ressources nécessaires.

 

 La règle est toujours de ne pas faire à la place mais avec.


Animer c’est donner vie ! 

 

 

Concrètement cela se fait comment?

Cela se traduit par le gestion administrative et financière de l’association La Grande Rue du GEM, de l’accompagnement à la mise en place d’ateliers à l’initiative d’un ou plusieurs adhérents. L’aide à l’organisation de sorties, mise en place d’évènements. Mon rôle est de rendre possible ce que les adhérents souhaitent mettre en place.

Combien d’ateliers fonctionnent en ce moment?

A ce jour il y a 10 ateliers animés par 11 adhérents.

Un atelier bois, du déco-patch, un atelier mandala, un atelier création de bijoux, le repas du jeudi avec atelier cuisine, le jardinage, l’atelier couture tricot, un atelier écriture et jeux de mots, un atelier échec et dames et un atelier de pyrogravure. Cela n’est pas exhaustif, tout bouge dans un GEM !

Aujourd’hui le GEM c’est combien d’adhérents?

A ce jour le GEM de Casteljaloux accueile 31 personnes dont 23 sont adhérentes. La gestion est assurée par un Conseil d’administration de 12 membres qui élisent un bureau.

Le président M Gérard BARRIEU en est à son second mandat, il est épaulé par 2 vice-présidents, une secrétaire et une adjointe, un trésorier et ses deux adjoints.

Merci Rachid Salah d'avoir répondu à nos questions.

 

Citations:

 

« Un homme n’a le droit d’en regarder un autre de haut que pour l’aider à se relever. »

 

« Décidons de nous rassembler dans un esprit d’entraide au lieu de se disperser dans le chacun pour pour soi. » (Serge Desjardins)

 

Amour Fraternité Liberté

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

Le dimanche 10 octobre 2021, le CCFD Terre Solidaire a fêté ses soixante ans d'existence. En Lot-et-Garonne toutes les équipes locales se sont retrouvées à Saint Livrade pour une journée festive dans la très belle salle Charles de Cacqueray.

Si nous repensons à notre enfance après la seconde guerre mondiale, nous pouvons affirmer que le monde a bien changé. L'affrontement des deux blocs c'est fini. Aujourd'hui le monde est très instable, conflictuel.

USA, Russie, Chine, Arabie saoudite, Turquie, Pakistan, Inde, Israël, Iran s'affrontent.

Nous assistons à un grand désordre mondial. Nous avons le plus grand mal à diriger nos vies et nos destins. Dans l'histoire de l'Humanité il n'y a jamais eu autant d'armes vendues dans le monde. S'il n'y a pas embrasement général, troisième guerre mondiale généralisée, il y a une multitude de conflits d'une grande violence.

Il n'y a jamais eu autant de personnes déplacées, de personnes vivants dans des camps; ils se comptent par centaines de milliers pour certains pays, par millions au total.

Beaucoup de personnes aujourd'hui encore ont faim, ont soif, n'ont pas accès aux soins de santé les plus élémentaires.

Ce désordre mondial il gagne notre pays. Certains d'entre nous s'appauvrissent, voient leurs conditions de vie se dégrader. L'accueil des migrants se dégrade. La vie des non-migrants se complique même là où il n'y a pas de migrants.

Il devient de plus en plus difficile de débattre des problèmes actuels. La haine trop souvent remplace la discussion raisonnable qui permettrait de trouver des solutions aux problèmes en cours.

Soit nous continuons à nous entre-déchirer soit nous parvenons à nous ressaisir et à inventer le monde à venir. Si nous pouvions éviter de passer par la case guerre civile ça serait bien. 

Lors des débats, des tables rondes, des forums organisés par l'équipe du CCFD Terre Solidaire du Lot-et-Garonne quatre sujets ont retenu toute notre attention:

La souveraineté alimentaire, la justice économique, les migrations internationales, la culture de Paix.

Mais la liste peut se compléter bien sûr.

Pour en savoir plus sur les orientations du CCFD Terre Solidaire pour les six ans à venir voir lien suivant:

https://ccfd-terresolidaire.org/nous-connaitre/vie-associative-et-gouvernance/rapport-d-orientation-6954

 

Utopies salvatrices

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https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-du-week-end/l-invite-du-week-end-du-dimanche-04-juillet-2021

Sur ce lien ci-dessus Jean-Joseph Boillot parle d'une société d'abondance relative. "Notre système économique excitent nos besoins". 

Cet économiste spécialiste des pays émergents est l'invité de la matinale de France Inter pour la parution de son livre « Utopies made in monde » paru au printemps aux éditions Odile Jacob.

Il y affirme que "Le modèle de la frugalité repose sur des systèmes de communautés fédérales".

Pour réinventer l'économie, l'auteur dresse un panorama des utopies provenant des civilisations indiennes, chinoises et africaines, des racines communautaires et mystiques de la révolution maoïste à la charte du Mandingue qui fonde l'empire du Mali vers 1240, en passant par les philosophies indiennes, celle de Gandhi et celle, dystopique, du mouvement sectaire de l'hindutva.

A écouter et faire écouter sans modération.

Pour en savoir plus sur l'homme:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Joseph_Boillot

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