Si nous voulons la paix...

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

... préparons la paix.

 

Si nous éteignons la télé, la radio, le téléphone portable, l’ordinateur portable, l’ordinateur du bureau; si nous quittons la grande ville, si nous partons nous allonger au bord d’un ruisseau, d’une rivière de notre douce France, l'Avance par exemple, le tumulte du monde nous semble alors très loin. Les oiseaux font les oiseaux. Les abeilles font les abeilles. Les gardons font les gardons. Les fleurs font les fleurs.

Tout est alors calme, reposé, reposant.

Ce n’est qu’une apparence bien sûr. Ma chatte passe sa journée à guetter les oisillons qui tombent du nid et à les croquer savoureusement. Toutes les nuits elle tue un bébé lapin dont elle ramène les restes à la maison au petit matin. Depuis des semaines elle cherche à tuer l’écureuil au cerveau de pois chiche qui me rend visite tous les jours.

Bon j’ai rallumé mon ordi.

Retour au bruit et à la fureur du monde humain.

Voir lien suivant:

http://paris-international.blogs.la-croix.com/six-propositions-pour-la-politique-etrangere-francaise-au-moyen-orient-et-au-maghreb/2017/05/24/

Revue de blog du mois de Mai 2017.

Rédigé par yalla castel - - 8 commentaires

Nous avons retenu ce mois-ci un article publié par Syvie Blanchet à la fin du mois d'avril sur son blog "Venir d'ailleurs, grandir ici". Il a pour titre "Sans papiers mais tranquille."

En voici des extraits:

"Madame F et son mari sont tous deux handicapés, l’un au plan moteur, handicap de naissance, l’autre au plan sensoriel, handicap acquis. Ils vivent en France depuis plusieurs années. A leur arrivée, ils ont déposé une demande d’asile, qui a été rejetée. Ils se sont en conséquence retrouvés sans papiers. Sans papiers donc sans ressources aucune. Et sans certitude quant à la possibilité de faire évoluer leur situation. (...) L’histoire de madame F, que je ne connais donc que par bribes, est à la fois très singulière et très générale.Très singulière parce qu’étant née handicapée, madame F a toujours été en butte à des moqueries et à des tracasseries. Très singulière aussi parce que n’ayant pas eu d’enfant d’un premier mari, elle a été tenue pour stérile et mise au ban par sa belle-famille . Elle aura par la suite, avec son second mari, deux magnifiques enfants mais qu’importe ! Très générale cependant aussi parce que les tracasseries liées à sa personne se sont entremêlées avec d’autres. Durant la guerre, son père aurait collaboré avec une ethnie ennemie : lui-même et sa descendance ne pouvaient, à ce titre, qu’être proscrits. A-t-il réellement collaboré ? Je n’en sais évidemment rien. Je sais seulement que dans les cas de guerres civiles, il en faut peu pour subir de telles accusations : je me souviens bien d’un monsieur, également ressortissant de l’ex-Yougoslavie, qui avait dû fuir après avoir été mis au ban. Son crime, expliquait-il, était d’avoir été garagiste. Et d’avoir, à ce titre, réparé des voitures appartenant à des personnes de toutes les communautés présentes dans la ville où il habitait ! (...) Aujourd’hui, même sans papiers, même sans ressources, monsieur et madame F s’estiment « tranquilles ». Tranquilles parce que leur attitude et leur force de caractère forcent le respect de ceux qui croisent leur route, de sorte qu’ils sont tant soit peu soutenus et de sorte qu’ils sont convenablement traités partout où ils passent. Monsieur et madame F ont, en France, loin des leurs, loin de tout ce qui faisait leur vie, enfin trouvé respect et sécurité. C’est, manifestement, la seule chose qui à leurs yeux compte : ils ne cherchaient pas, ils n’espéraient pas un quelconque Eldorado : ils cherchaient juste un endroit où vivre sans avoir quotidiennement peur . Aujourd’hui, ils sont sans papiers. Mais ils n’en sont pas moins « tranquilles »."

A l'initiative de l'ACAT Marmande-Casteljaloux.

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La section de l'ACAT Marmande-Casteljaloux ( Action des Chrétiens pour l'Abolition de  la Torture et de la peine de mort) a organisé en partenariat avec le cinéma l'Odyssée de Casteljaloux la projection du film "Dis leur que j'existe" le jeudi 20 avril 2017.

C'est l'histoire du Sahara occidental, la dernière colonie d'Afrique

Cette ancienne colonie espagnole est en conflit avec le Maroc depuis 1975 . La République Arabe Sahraouie est reconnue par 83 pays. Aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur ce territoire occupé depuis maintenant plus de 40 ans par l'armée marocaine.

Les Sahraouis continuent de lutter pacifiquement pour leurs droits.

Ils sont victimes au quotidien de discriminations, d'arrestations arbitraires et de tortures. En projetant le film "Dis-leur que j'existe" la section de l'ACAT Marmande Castejaloux en partenariat avec le cinéma l'Odyssée attirent notre attention sur cette situation et nous appellent à soutenir leur juste cause.

Pour en savoir plus: http://www.sahara-occidental.com/pages/decouvri/intro/framesupintrob.htm

Une vie sauvée.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Une vie sauvée, une histoire locale aux conséquences inattendues.

Durant la seconde guerre mondiale, l'avion du jeune pilote américain Chuck Yeager est abattu dans le ciel des Landes. Le pilote blessé s'en sort. Il est recueilli par Léo Jolys de Pompogne qui le sauve en le cachant dans sa ferme le mettant ainsi à l'abri de la menace ennemie. Les résistants français l'aident ensuite à traverser les Pyrénées pour réussir son rapatriement vers les USA. De retour dans son pays il est récompensé et il demande au général Eisenhower de retourner au combat aérien. Dans le ciel européen il engrangera soixante missions victorieuses et abattra treize avions allemands.

Le 14 octobre 1947, Yeager devient le premier homme à franchir le mur du son, en dépit de la nature mortelle de ce challenge, atteignant la vitesse de Mach 1.06. Plus tard il battit ce record en atteignant Mach 2.44.

Par la suite Yeager sera le premier commandant de l'école qui formera les astronautes pour la Nasa. Vingt-six de ses élèves deviendront les pilotes des vols habités et des navettes spatiales.

Source: "Le Travailleur de Lot-et-Garonne", n°4705, page 9.

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