Le progrès médical n’a pas de frontières.
Les greffes cardiaques sont au point techniquement parlant mais il manque de donneurs pour le nombre toujours croissant de demandeurs. Les greffes de coeurs de singes ou de porcs ne sont pas au point. Les recherches sur les cellules souches ne permettent pas à l’heure actuelle de « fabriquer » un coeur humain. C’est pourquoi beaucoup de personnes dans le monde « misent » sur le coeur artificiel mécanique.
Une société française s’illustre particulièrement dans cette course mondiale à la mise au point d’un coeur « à la robocop » : l’entreprise CARMAT. Du nom de ses fondateurs : le professeur Alain Carpentier, chirurgien cardiologue et les dirigeants de l’entreprise Matra Défense.
Leur but est de réaliser une pompe mécanique électrique transplantable à la place du coeur malade, pompe qui règle son débit en fonction des activités du corps humain grâce aux progrès de l’électronique et de la micro-informatique; fabriquée avec des matériaux qui ne s’altèrent pas dans le temps, dans un corps humain et qui soient bien tolérés par l’organisme.
L’entreprise Carmat a publié les deux communiqués de presse suivants :
Paris, le 30 octobre 2017 –
CARMAT, concepteur et développeur du projet de cœur artificiel total le plus avancé au monde, visant à offrir une alternative thérapeutique aux malades souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire terminale, annonce aujourd’hui avoir obtenu l’autorisation d’effectuer, dans le respect du protocole de l’étude PIVOT approuvé par l’ANSM, les implantations de son cœur artificiel total chez l’homme à l’Institut de la Médecine Clinique et Expérimentale (IKEM) de Prague en République tchèque.Le centre IKEM est notamment reconnu pour sa recherche scientifique et son rôle pionnier dans l’adoption des dernières innovations en matière de dispositifs médicaux. Son département de chirurgie cardiovasculaire est un des leaders dans le domaine avec la plus longue tradition de traitement de l'insuffisance cardiaque en phase terminale en République tchèque, incluant la réalisation de la première transplantation cardiaque en 1984. Aujourd’hui, il est reconnu comme l’un des centres leaders en Europe centrale pour son expertise dans le traitement des insuffisances cardiaques avancées.
Paris, le 23 octobre 2017 –
CARMAT, concepteur et développeur du projet de cœur artificiel total le plus avancé au monde, visant à offrir une alternative thérapeutique aux malades souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire terminale, annonce que la première implantation internationale de son cœur artificiel bioprothétique a été effectuée au National Research Center for Cardiac Surgery (Astana, Kazakhstan) dans le respect du protocole de l’étude PIVOT approuvé par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) et conformément aux autorisations locales.
Si dans les semaines, les mois, les années à venir le coeur Carmat permet à des malades condamnés à mourir pour insuffisance cardiaque de survivre dans de bonnes conditions de vie ce sont des millions de coeurs artificiels qui seront fabriqués et vendus dans le monde entier. Le coeur est désormais au coeur de la recherche médicale et technologique. Et devient un enjeu économique.
Impossible de lire tous les blogs qui sont en accès libres sur internet. Nous avons sélectionné pour vous ce mois-ci le blogon suivant:
"En septembre 2016, une de mes amies me fait part de ses douleurs qui évoluent depuis plusieurs mois et deviennent de plus en plus invalidantes. Son médecin lui a proposé différents traitements sans effet et des examens complémentaires peu probants. Néanmoins, son âge, ses antécédents, l’anamnèse de ses douleurs, les signes d’accompagnements nous donnent une première orientation sur l’étiologie, la raison de ses souffrances. Connaissant l’homme de la situation, je tente de lui prendre rendez-vous avec ce maître. Je n’ai pas eu de date mais une liste d’examens complémentaires à faire ou à refaire, pour gagner du temps… Les résultats sont adressés et un traitement préalable sera prescrit sur ses conseils pour plusieurs mois. Nous arrivons au printemps au terme de ce traitement, toujours aucun rendez-vous. Les douleurs sont contrôlables grâce à la puissance du dieu d’Asclépios et de la morphine. Mais de nouveaux examens complémentaires sont redemandés, refaits et ré adressés sous format électronique. Mon amie se retrouve donc ainsi contenue dans une clef USB. Et toujours pas de consultation. Normal !… A « i-patiente », médecin virtuel…Pas très branchée, ne comprenant pas très bien le plus de la médecine ambulatoire mon amie, ne faisant confiance qu’aux bonnes vieilles recettes, s’arme de persévérance avec son téléphone en essayant d’éviter la « i-secrétaire » pour obtenir un vrai rendez-vous en « présentiel ». « Rassurez-vous Madame, l’affaire suit son cours». Toujours pas de rendez-vous. Puis un jour au courriel, une convocation pour une hospitalisation pour un geste thérapeutique fait sous anesthésie par un radiologue. Tout cela semble sérieux et cohérent. Nous arrivons enfin dans du concret qui nous rassure, nous retrouvons nos repères. Mon amie pense toucher au but, sortir du purgatoire. A moins d’une semaine du jour tant attendu, pas de rendez-vous pour une consultation d’anesthésie préopératoire. Nouvelle bataille téléphonique pour être reçue par un anesthésiste peu intéressé le lendemain…Mon amie finira par être hospitalisée dans le service de la spécialité concernée et subir le geste technique salvateur à l’heure des condamnés par un radiologue prestataire inconnu. Les résultats sont probants, cette amie va mieux. Elle va pouvoir passer un été plus acceptable que le précédent. Il a fallu quand même réajuster le traitement antalgique trop maigrelet prescrit par l’interne… Protocole oblige mon amie sera vue pour la première fois en consultation par ce spécialiste six mois après le geste du radiologue et plus d’un an après les premiers contacts…"
Source et blogon complet sur le lien suivant:
http://hopital-urgence.blogs.la-croix.com/madame-d-ou-la-i-patiente-dematerialisee/2017/10/16/?from_univers=lacroix
Cet enfant a tout pour réussir. Il est tout aussi intelligent que ses frères et soeurs. Il est aimé. Il n'y a pas de problèmes particuliers dans sa famille. Il ne se drogue pas. Il est en bonne santé. Mais il ne réussit pas à l'école. Plus il grandit plus il pose problème à tout le monde. Ses parents sont morts d'inquiétude. Ses frères et soeurs ne savent plus quoi faire pour lui. En tant que parents ou grands parents vous reconnaissez quelqu'un qui vous est cher dans ces quelques lignes alors le texte ci-dessous est pour vous. Puissiez-vous y trouver aide et réconfort.
"Lorsqu’un enfant présente naturellement un comportement sage et obéissant, et que la réussite scolaire lui est aisée, cela le place naturellement dans la position du héros à la maison. On le félicite pour ses succès, on souligne ses bons comportements, on le serre dans nos bras en s’exclamant à quel point on est fier de lui et on le récompense par des privilèges. L’autre enfant de la fratrie qui présente une personnalité plus téméraire, qui oublie les consignes plus souvent et pour qui la réussite scolaire est moins automatique regarde le héros (son frère ou sa sœur) et constate qu’il ne pourra jamais atteindre ce standard. Il ne lui sert à rien d’auditionner pour le rôle de héros dans la famille, celui-ci étant déjà pris par un autre qu’il se sait bien incapable de déloger. Ainsi, pour avoir une place aussi importante dans sa famille, il ne lui reste plus qu’à se diriger vers le rôle de vilain. Celui qui devient tout le contraire de l’autre. Désobéissant, excité et désagréable. Si l’enfant constate qu’il ne peut obtenir l’amour de ses parents par la réussite, il obtiendra au moins leur attention par l’échec. Il est bien plus valorisant d’obtenir une réaction forte des parents parce qu’on a mal fait quelque chose, que d’obtenir une réaction tiède parce qu’on a bien fait, mais pas autant que le héros dans la famille. Dans un film, celui qui fait bien, mais pas autant que le héros, c’est un figurant, ou tout au mieux, un second rôle. Aucun enfant ne veut être un second rôle, le rôle du méchant devient donc l’alternative pour obtenir un rôle principal. Tout ceci se passe bien inconsciemment et même insidieusement et sur plusieurs mois ou années. Mais graduellement les rôles se campent, se polarisent et chaque enfant agit en concordance avec son personnage."
Source: https://aqnp.ca/documentation/developpemental/le-trouble-dopposition-provocation/
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
“Le Cancre”, tiré du recueil “Paroles” paru aux éditions Gallimard.
Ou bien sur le tableau lumineux du bonheur familial il dessine le visage du malheur des personnes qui l'aiment.
Mais qu'en pensez-vous?
Colibri 47.
Infirmière à la retraite, je m’interroge souvent sur la vie des cosmonautes de la station spatiale internationale en orbite autour de notre planète. Et sur les problèmes de santé qu’ils peuvent y rencontrer.
« Comment respirent-ils dans la station spatiale ? Sur une réserve d’air ? Fabriquent-ils l’air dont ils ont besoin durant leur séjour ? Est-il filtré ? Y a-t-il des filtres à microbes ? A virus ? S’enrhument-ils à bord de la station spatiale ? S’ils tombent malade lors d’un séjour dans l’espace que se passe-t-il ? »
J’ai trouvé des débuts d’explications dans les commentaires de la vidéo suivante: https://www.youtube.com/watch?v=V8KABkw6d6w
« L’air de la Station Spatiale est maintenu à bonne température et est recyclé en permanence par un système d’air conditionné (aussi bruyant que dans un avion). L’oxygène est fabriqué à partir de réserves d’eau apportées régulièrement vers l’ISS, que l’on sépare en hydrogène et oxygène grâce à l’électricité des panneaux solaires. Le CO et CO2 est capturé dans des filtres. Il y a de temps en temps un ravitaillement en air par les cargos pour redonner de la pression dans la station, qui est proche de celle sur Terre, à causes des petites fuites lors des sorties par exemple. »
Sur le site suivant http://www.lci.fr/sciences/comment-soigne-t-on-un-astronaute-malade-a-bord-de-la-station-spatiale-internationale-2010847.html j’ai trouvé quelques réponses à mes interrogations sur les éventuels problèmes de santé que les cosmonautes peuvent rencontrer dans la station spatiale internationale. J’y ai re-découvert une évidence. Pour ne pas être malades dans l’espace n’y sont envoyés pour l’instant que celles et ceux qui sont en bonne, en très bonne santé. Tout séjour de longue durée commence donc par une mise en quarantaine des « spationautes » sur terre pour s’assurer qu’ils s’envolent sans maladies microbiennes ou virales. Ils sont observés, « testés », subissent des analyses pendant quarante jours par les médecins qui les suivent depuis des années déjà.
Sur ce même site j’ai appris que les astronautes reçoivent des formations avant leur départ pour se soigner des bobos de la vie courante. Ils emportent avec eux des trousses pharmacies contenant tout ce qu’il faut pour faire quelques points de sutures si nécessaire, pour soigner une dent malade, désinfecter une plaie accidentelle. En apesanteur ils peuvent se blesser en heurtant un objet qui flotte comme eux en cabine. Ils ne peuvent pas par contre pour le moment effectuer une intervention chirurgicale dans l’espace. Mais les chercheurs qui travaillent pour la station spatiale internationale étudient la construction d’un robot capable d’effectuer des interventions chirurgicales « basiques ». Le projet est en cours.
En cas d’urgence et de grave problème de santé une fusée Soyouz est prête en permanence à décoller pour aller chercher et ramener sur terre un cosmonaute gravement malade. C’est sans doute le véhicule de secours le plus cher au monde !
Hygie Asklépios
Notes de lecture :
Pour celles et ceux qui peuvent se connecter sur internet je conseille la lecture des deux sites suivants :
http://www.lci.fr/sciences/comment-soigne-t-on-un-astronaute-malade-a-bord-de-la-station-spatiale-internationale-2010847.html
et
http://radiof6kfa.free.fr/rep_site_kfa/docs_fiches/203_vie-a-bord-de-l-ISS.pdf
Suite au décès brutal et inattendu du docteur Patrick Mialhe, à l'âge de 60 ans, Marie-Christine Queyreur lui a rendu l'hommage écrit suivant:
Patrick, c'est l'amour,
Patrick c'est l'humour,
la recherche
pour les patients,
pour la science,
la créativité,
la tendresse,
l'enthousiasme ,
l'indignation en acte devant toute injustice,
l'art et surtout
une générosité incomparable.
L'amour de la vie,
un mot, un geste l'amusait
qu'il pouvait dessiner avec talent
et c'est la rencontre émerveillée de Claudine
et l'immense joie d'être père :
Il devient père de Jean.
Patrick, c'est l'acharnement
à sauver des vies
à soulager des souffrances
par le don de son temps,
de son argent,
au mépris de sa propre vie.
Patrick, c'est la gentillesse,
la compréhension,
la pitié,
la tendresse
pour tous et toutes.
Patrick a la foi
et quand il ne pouvait plus rien faire pour les malades
il les confiait dans son cœur aux hôpitaux du ciel.
Homme si doué,
artiste et savant,
médecin émérite.
Bienheureux soyez vous,
Patrick
au milieu de ceux que vous aimez
et qui vous ont précédé, vos parents chéris,
au milieu de tous ceux et celles à qui vous ressemblez tant :
l'immense cortège de tous les saints.
31 mai 2017, Marie-Christine Qeuyreur.