Voeux 2024

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« Que cette année vous soit heureuse: que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune ».

Madame de Sévigné ( 1626/1696)

Jean Claude Davenne (3)

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Sur son site internet la Fesu snuipp 47 a publié un entretien de Jean Claude Davenne avec la Ligue de l'enseignement. Le voici ci-dessous:

Je viens d’une famille très modeste qui vivait à Monbahus, petit village retiré, au nord du département. Nous n’avions pas de voiture et j’ai vécu jusqu’à l’âge de 15 ans dans cet endroit où il ne s’organisait des activités qu’autour de l’école qui avait une Amicale Laïque. Dans ce village, le côté religieux était très présent et l’école privée catholique bien implantée. Elle avait toutefois la même importance que l’école laïque. J’ai tout de même fait mon catéchisme, quoique la religion ne fut pas au centre de mon éducation, ni des préoccupations de ma famille.

Mon père était ouvrier menuisier dans une toute petite entreprise où ils étaient deux, le patron et lui. Il ne gagnait pas beaucoup d’argent et n’était pas toujours payé à temps. Mais dans cette famille modeste, j’ai vécu une enfance heureuse et j’ai fait de nombreuses découvertes à travers l’école, avant d’aller au collège public de Casseneuil pour lequel je n’ai pas de souvenirs particuliers en dehors de ce que l’on doit apprendre. J’étais en pension du fait que mes parents n’avaient pas le permis de conduire (nous étions d’ailleurs nombreux dans ce cas). Et puis, parce que des professeurs m’ont aidé à choisir, j’ai passé le concours d’entrée à l’Ecole Normale. A l’époque, il existait des professeurs qui faisaient un peu de social et qui sentaient que certains élèves avaient du potentiel. Ils savaient que je n’étais pas mauvais à l’école, que je pouvais poursuivre après le collège mais que je ne ferais pas d’études supérieures parce que nous étions quatre dans une famille avec peu de moyens. Ils m’ont incité à passer le concours d’entrée à l’Ecole Normale, ce que j’ai fait en troisième, sans guère d’espoir, d’autant que je savais qu’il y avait une classe spéciale au collège qui était constituée d’élèves qui préparaient le concours ; alors je n’avais pas trop d’illusions.

Mais je l’ai eu, et cela a été un changement total d’univers pour moi, parce que nous étions en 1969, donc après Mai 68... Ce qui était formidable, surtout, c’était l’ouverture culturelle. Il y avait un ciné-club, nous faisions des sorties au théâtre... J’ai découvert également la FOL qui organisait ce que je n’ai jamais revu depuis. Durant la première semaine de cours, il n’y avait pas d’enseignants et la FOL proposait des activités dans le but premier de permettre aux élèves de faire connaissance. Nous avons vécu une semaine formidable, avec des ateliers de théâtre, de cinéma qui permettaient de voir la FOL autrement qu’à travers des discours, mais autour d’activités qui nous passionnaient.

C’est là que je suis rentré « dans le bain », que je me suis tourné vers l’audiovisuel, d’abord par intérêt personnel. Tout le reste m’intéressait aussi, mais j’étais particulièrement attiré par le cinéma. L’audiovisuel se mettait en place. Au départ, c’était des diaporamas, des photos, du son, sans lien. Et puis j’ai fait des stages départementaux de formation où j’ai rencontré des gens qui étaient militants à la FOL. Cela m’a donné envie d’aller plus loin et donc j’ai fait de la formation audiovisuelle.

J’ai rencontré l’UFOLEIS, Marcel Desvergnes, ou d’autres gens comme lui et j’ai compris que j’avais des actions à mener là. C’est comme cela que je suis entré dans le milieu de l’animation et de la FOL. Quand je suis revenu de coopération, j’ai été mobile un temps, parce que, pour les jeunes qui débutaient comme moi, il n’y avait pas de poste fixe disponible. Il nous était donné des postes intéressants, des classes de transition, mais comme il y avait un poste qui se libérait à la FOL... je l’ai pris.

J’ai alors été responsable du service UFOLEIS, à la suite de Jacques Riche. J’étais arrivé à une époque où cela « bougeait » beaucoup. L’UFOLEIS faisait du prêt de matériel et du prêt de documents pédagogiques aux enseignants. A ce moment-là, le CDDP (Centre Département de Documentation Pédagogique) a pris de l’ampleur et nous avons été beaucoup plus sur le terrain, en lien avec d’autres services. La transversalité fonctionnait bien à la FOL, nous venions en complémentarité. Au départ nous allions aux Assemblées Générales des associations. Nous nous partagions le travail, avec les autres délégués, à la réunion hebdomadaire. Cela m’impressionnait parce que c’est là que je me suis aperçu que c’était très disparate, les associations étaient très diversifiées. Celles qui nous invitaient voulaient travailler avec nous.

Le Conseil Général, à ce moment-là, aidait beaucoup la FOL dans tous les domaines mais, au début des années quatre-vingt, tout a changé ; un premier coup nous a été porté. La FOL gérait beaucoup de centres de loisirs dans le département, les subventions y arrivaient et, brusquement, ce fut l’arrêt total. Mais ce n’était que le début car cela a continué, de façon assez radicale. Mon poste a été un des premiers à disparaître en 1987, durant la première cohabitation.

Concernant l’audiovisuel, nous avions maintenu les stages départementaux qui se faisaient le week-end. Il y a eu de moins en moins de participants et ils ont périclité. Il y avait aussi les ciné-clubs (66 lorsque je suis arrivé), quand je suis parti il en restait très peu. Il y en avait beaucoup dans les collèges et les lycées et, lorsque l’internat a disparu, les ciné-clubs ont cessé. Un épisode vidéo a suivi. Au début, nous faisions des stages surtout photos (argentiques à l’époque, diaporama, son, cinéma super 8), mais, à partir du moment où le ciné-club a disparu, nous avons essayé de renouveler l’activité cinéma.

C’est comme cela qu’est arrivé Cinéma Chez Nous qui, au départ, consistait à organiser une manifestation par an sur un secteur : Marmande, Casteljaloux, Duras et aussi dans le canton de Tournon. C’était dur, nous n’avions pas accès à tous les films de la distribution commerciale parce que nous n’étions pas un cinéma fixe. Ceux que nous arrivions à avoir étaient souvent des films très difficiles et vouloir développer le cinéma en milieu rural avec des films d’un abord compliqué, ce n’était pas gagné.

C’est comme cela que nous sommes arrivés, petit à petit, en allant voir des maires, à créer ce réseau qui, à l’époque, était régional. Nous avions Cinécole et déjà nous faisions, à Agen, des projections de films en plein air. Ensuite, nous avons mis en place Cinéma Chez Nous et, au départ, nous projetions les films comme nous pouvions. Je suis allé moi-même en projeter certains et je me souviens notamment d’un soir où j’étais intervenu à Duras. D’habitude, cela fonctionnait bien mais, cette fois-là, il faisait très froid et personne n’était venu. Il n’y avait que le curé. J’ai donc naturellement annoncé que, vu qu’il faisait si froid et qu’il n’y avait personne, j’allais partir. Mais non... Le curé voulait voir le film ! Alors, j’ai tout monté et lorsque le film a été terminé, personne n’était là pour m’aider à plier le matériel que j’ai dû charger seul dans ma voiture dont le coffre ne fermait pas. Je vous laisse imaginer le retour sur Agen avec le coffre partiellement ouvert, le froid qui rentrait ainsi que les fumées d’échappement qui m’obligeaient à ouvrir les vitres pour les évacuer, faisant ainsi encore plus rentrer le froid. Et de Duras à Agen, il y a quand même une heure et demie de route !

Pour la vidéo, nous avons aussi essayé beaucoup de choses, notamment avec les premiers caméscopes noir et blanc à bande. Le matériel coûtait cher et nous ne savions pas, à ce moment-là, que la vidéo allait évoluer très rapidement. Nous avions acheté avec l’aide de la Région du matériel de montage semi-professionnel « trois- quarts de pouce ». Il a été très vite dépassé par le VHS et ce n’était plus possible de gérer cette activité ; l’aventure a donc été courte. D’autant que sont arrivées tout de suite des structures privées qui avaient pour fonctionner des moyens bien plus importants que les nôtres, sans avoir pour autant les mêmes objectifs.

Nous avions des idées, comme par exemple avec Cinéma Chez Nous, nous nous étions dit que cela serait bien de réaliser un petit film sur le village et de le projeter avant le film commercial. Mais nous n’avions pas les moyens financiers d’appliquer nos idées.

Nous faisions aussi du prêt de matériel notamment les projecteurs de cinéma 16 millimètres, mais ce n’était pas toujours évident car les gens, sachant plus ou moins s’en servir, ils revenaient souvent dans des états improbables. Nous avions aussi des accessoires de théâtre et des projecteurs lumière ; l’action à ce niveau-là était très importante.

Ensuite, en 1987, j’ai quitté ce poste et, très vite, je suis arrivé à St-Pierre-de-Clairac où je suis resté 17 ans dans une école à deux classes. Je me suis senti bien dans cette école qui était proche de Radio Bulle où je me suis le plus investi. La radio, c’est quelque chose qui demande un gros investissement. A l’époque, j’ai été vice- président auprès de Louis Chevalier ; ensuite, je suis devenu président. C’était compliqué parce qu’il y avait quand même toute l’histoire de la radio à porter et je m’y suis fatigué. Nous avons eu pas mal de départs et puis des personnes se sont lassées. Nous avons fini à très peu, c’est devenu lourd à porter. J’ai donc arrêté parce que je n’en pouvais plus. La radio, c’était faire des émissions, les préparer à l’avance, y être, gérer, pallier le manque de bénévoles... Et puis c’était le moment où nous étions le plus reconnus, le moment où il y avait le plus de demandes. J’ai donc complètement arrêté pour ne plus me consacrer qu’à l’école parce que je n’avais pas l’énergie pour les deux.

En 2009, j’ai décidé de faire ma dernière année de classe et de prendre ma retraite. Mais comme j’avais peur de la coupure, pour ne pas qu’elle soit trop brutale, je suis entré, un an avant mon départ, aux Montreurs d’Images. J’étais jusque-là un simple adhérent mais j’ai décidé de m’y impliquer davantage. Je suis donc aujourd’hui trésorier de l’association et je compte m’y investir encore plus.

S’il fallait faire le point sur mon engagement, je dirais que j’étais déjà dans l’équipe audiovisuelle de la FOL en 1972 avant même d’y être délégué. J’étais dans l’équipe de bénévoles autour de Jacques Riche, avec Louis Chevalier, André Jourdes et d’autres... Depuis, je me sens toujours militant. Alors c’est normal pour moi de continuer aujourd’hui et je pense que je continuerai tant que je pourrai, parce que je suis ainsi, cela fait partie de moi.

Source: le site internet de la Fesu snuipp 47.

 

 

Décès Jean Claude Davenne

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Photo Journal Sud-Ouest

Bénévole suractif, toujours souriant, il était trésorier des Montreurs d’Images, administrateur d’Au Fil des Séounes et ex-président de Radio Bulle. Son corps sans vie a été retrouvé lundi à son domicile.

Ceux qui ont œuvré avec lui, ou qui l’ont simplement croisé, se souviendront d’un homme adorable, toujours souriant, et cheville ouvrière des associations auxquelles il a contribué, dont le cinéma Les Montreurs d’Images, Radio Bulle et Au Fil des Séounes. Le corps de Jean-Claude Davenne a été retrouvé lundi 18 décembre à son domicile de Boé par la police, alertée par des amis qui s’inquiétaient de ne pas avoir de ses nouvelles. On ne connaissait pas ce mercredi 20 décembre les causes de son décès, « mais il était malade depuis quelques jours », rappelle l’une de ses relations. Jean-Claude Davenne avait 69 ans.

Source: Journal Sud-Ouest.

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Soprano

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Hey, Blacko Soprano

Sniper, Psy 4

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre Relativise, ferme les yeux, imagine toi (imagine toi) Tu verras comme ta vie est belle

Fermes tes yeux et imagine ta vie Dans ces pays où les hommes politiques sont en treillis Où la liberté d'expression est une conspiration Où le dollar civilise avec des canons Où on peut mourir d'une simple fièvre Où les épidémies se promènent sans laisse Crois-tu vraiment tenir sous la canicule De ces pays où pendant deux mois, tu bronzes, eux toute l'année ils brûlent? Imagine ta vie sans eau potable, une douche les jours de pluie Pas d'bouffe mise sur la table Imagine toi dans un hôpital avec une maladie incurable, une maladie qui t'juge coupable Imagine toi enfermé comme Natascha Kampusch, ou brûlé comme Mama Galledou dans l'bus Ouvre les yeux maintenant et avant d'insulter la vie réfléchis dorénavant

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre Relativise, ferme les yeux, imagine toi Tu verras comme ta vie est belle

Fermes les yeux et imagine toi quelque part en Afrique Dans un village bâti de terre, sous un soleil de plomb Imagine l'air chaud et lourd, cette étendue désertique Ce maigre troupeau de chêvres, ta main et ce bâton Imagine cette longue marche que tu dois accomplir Afin que tes bêtes puissent paître et se rafraîchir Ces 30 bornes à faire, ces voleurs de bétails et leur kalachnikov qui tirent sans réfléchir Imagine Madagascar et ses montagnes d'ordures Imagine tes huit ans et tes pieds sans chaussures Imagine tes mains dans les détritus Pour un bout de pain, mais tu t'y habitues Imagine Paris et son périphérique Quelque part sous un pont pas loin du trafic Imagine toi sous un duvet sale Luttant contre le froid, luttant contre la dalle Maintenant imagine toi dans ta voiture, bloqué dans les embouteillages L'homme sort lentement de sa couverture, l'homme a ton visage (Imagine) Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement? Avant d'insulter la vie réfléchis dorénavant

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre Relativise, ferme les yeux, imagine toi Tu verras comme ta vie est belle

Karl, imagine toi sans la musique La santé abîmée par les 3-8, les allers-retours aux ASSEDIC Saïd, imagine toi sans cette réussite En galère, juste le SMIC, prisonnier de cette tour de brique Imagine toi sans Sniper, moi sans Psy 4 Et ces bons moments que d'autres ne connaissent pas Imagine un peu nos vies sans tout ça C'est pour ça! Remercions Dieu pour tout ça Pardon pour les jours où j'me plains Les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin Pardon pour toutes ces fois où j'ai grossi mes problèmes Pour toutes ces fois où j'ai fait tourner le monde sur moi-même Ferme tes yeux juste une seconde Vois la misère du monde et ta place dans tout ça Prenons conscience de la chance qu'on a et tu verras peut-être que la vie est belle

Ohoh yeah oh Blacko Soprano

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas (ho yeah) On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre Relativise, ferme les yeux, imagine toi Tu verras comme ta vie est belle

Ça n'arrive qu'aux autres, on n'réalise pas tant que ça ne nous touche pas On sait très bien c'qui se passe ailleurs mais on ose se plaindre (Blacko, Soprano) Relativise, ferme les yeux, imagine toi Tu verras comme ta vie est belle

Source : Musixmatch

Paroliers : Pascal Koe / Carl Appela / Said M Roumbaba

Paroles de Ferme les yeux et imagine toi © La Cosca

 

Qui est Soprano:

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Soprano_(rappeur)

 

L'écouter:

 

https://www.youtube.com/watch?v=8MQ5eG0WuUE

 

 

Radio Présence

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Radio Présence est une radio généraliste chrétienne à vocation régionale qui diffuse ses émissions quatre heures par jour sur la région Midi Pyrénées. Elle se veut une radio de proximité, une radio libre, s'adressant à tous et donnant un point de vue chrétien sur la société dans laquelle nous vivons. Radio Présence est à dimension humaine, animée par 20 salariés et près de 100 bénévoles. Radio Présence collabore avec de nombreuses autres radios chrétiennes avec lesquelles elle échange des programmes. (Radio Vatican, Radio Notre Dame, RCF, Radio Fidélité, Radio Salve Régina, Radio Lapurdi, Radio Ecclesia et Radio Espérance).

 Le Mercredi 17 mai 2023 j'ai écouté Radio Présence sur mon smartphone connecté à internet. J'y ai écouté l'émission de philosophie réaliste de Claire Bressolette qui a pour titre "personne et liberté". Voici quelques notes écrites prises pendant mon écoute.

L'être humain n'est pas un oiseau qui vole de branches en branches. Les humains sont des animaux qui ont conscience de leur mort. Ils sont capables d'être indépendants et autonomes. Ils savent en grandissant qu'ils seront capables de penser leur vie. Ils sont libres de faire le Bien ou le Mal. Ils ont la faculté de faire des choix de vie.Mais c'est plus compliqué que de choisir entre quinze marques de yaourts et deux cent quarante sept chaînes de télévision. Dans cette émission de radio l'humain est considéré comme un être spirituel maître de son destin. Sa  volonté lui permet de garder (ou pas)  l'intégrité de son corps. A la racine de la liberté humaine il y a la capacité de choisir. C'est parce que l'homme est doué de raison qu'il peut ne pas toujours suivre ses instincts.Mais un groupe d'hommes de femmes libres ne fait pas pour autant une société libre. Notre vie sur terre a un sens et nous savons surtout qu'elle a une fin. Nous sommes faits pour voir Dieu. L'homme ne peut se libérer de sa condition humaine (né pour mourir) qu'en se divinisant. Il est dès sa naissance prisonnier de son corps animal. C'est en se civilisant qu'il se libère de son animalité.Il se doit de devenir une personne libre et autonome. Son devoir est de développer sa personnalité en se cultivant. Il ne peut le faire que par un travail de volonté personnelle. Devenir libre est un long chemin de vie. Il n'est pas tracé d'avance. Il se fait en marchant. Par la volonté du marcheur. 

Jacques Maritain est très présent tout au long de cette émission de radio de 24 minutes. 

Son nom est mentionné dans plusieurs livres de François Mauriac. En son temps il a été un philosophe reconnu. Il souhaitait pour notre pays une troisième voie: ni communisme ni socialisme ni capitalisme. Il souhaitait une vie économique, sociale, politique inspirée par les Evangiles. Il souhaitait une démocratie chrétienne pour notre pays. 

Il naît  en 1882 à Paris et grandit dans une famille protestante. En 1906 il se convertit au catholicisme. Philosophe et homme de lettres il a été Professeur à Paris, au Canada et aux États Unis. Il a été un acteur important du renouveau intellectuel et spirituel du catholicisme français de 1912 à 1944. Le général De Gaulle l'avait nommé ambassadeur de France au Vatican de 1945 à 1948. Il a été le mari de Raïssa Oumancoff, poète et philosophe juive convertie elle aussi au catholicisme. Les œuvres complètes de Maritain sont co-signées avec Raïssa. A la mort de son épouse il est accueilli chez les Petits frères de Jésus à Toulouse où il meurt en 1973.

Source: https://www.radiopresence.com/

 

 

 

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