Philippe Noiret lit Jean Giono

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Voir la vidéo sur le lien ci-dessous:

https://www.youtube.com/watch?v=n5RmEWp-Lsk

 

Jean Giono, né le  à Manosque et mort le  dans la même ville, est un écrivain français. 

Un grand nombre de ses ouvrages ont pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, son œuvre romanesque dépeint la condition de l'homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle.

Ami des écrivains Pierre Magnan, Lucien Jacques, André Gide et Jean Guéhenno, et des peintres Eugène Martel, Georges Gimel et Serge Fiorio, il reste néanmoins en marge de tous les courants littéraires de son temps.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Giono

Philippe Noiret est un acteur français né le  à Lille et mort le  à Paris .

Considéré comme l'un des grands acteurs du cinéma français, il a reçu deux César du meilleur acteur : en 1976 pour Le Vieux fusil et en 1990 pour La Vie et rien d'autre.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Noiret

 

 

 

Antoine de Saint Exupéry

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Lu ce matin sur Facebook:

Lettre non datée d’Antoine de Saint-Exupéry au général Chambe, écrite probablement en juin 1943, un peu plus d’un an avant sa disparition, le 31 juillet 1944, extraits:

« (… )En octobre 1940, de retour d’Afrique du Nord où le groupe 2 – 33 avait émigré, ma voiture étant remisée exsangue dans quelque garage poussiéreux, j’ai découvert la carriole et le cheval. Par elle l’herbe des chemins. Les moutons et les oliviers. Ces oliviers avaient un autre rôle que celui de battre la mesure derrière les vitres à 130 kms à l’heure. Ils se montraient dans leur rythme vrai qui est de lentement fabriquer des olives. Les moutons n’avaient pas pour fin exclusive de faire tomber la moyenne. Ils redevenaient vivants. Ils faisaient de vraies crottes et fabriquaient de la vraie laine. Et l’herbe aussi avait un sens puisqu’ils la broutaient.

Et je me suis senti revivre dans ce seul coin du monde où la poussière soit parfumée (je suis injuste, elle l’est en Grèce aussi comme en Provence). Et il m’a semblé que, toute ma vie, j’avais été un imbécile (…)

Aujourd’hui, je suis profondément triste. Je suis triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui n’ayant connu que les bars, les mathématiques et les Bugatti comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui plongée dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur (…)

Je hais mon époque de toutes mes forces. L’homme y meurt de soif (…)

Ah ! Général, il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour. Rien qu’à entendre un chant villageois du 15ème siècle, on mesure la pente descendue. Il ne reste rien que la voix du robot de la propagande (pardonnez-moi). Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot, ne comprennent plus que le robot, se font robots (…)

Il n’y a qu’un problème, un seul : redécouvrir qu’il est une vie de l’esprit plus haute encore que la vie de l’intelligence, la seule qui satisfasse l’homme. Ca déborde le problème de la vie religieuse qui n’en est qu’une forme (bien que peut-être la vie de l’esprit conduise à l’autre nécessairement). Et la vie de l’esprit commence là où un être est conçu au-dessus des matériaux qui le composent. L’amour de la maison —cet amour inconnaissable aux États-Unis — est déjà de la vie de l’esprit (…)
Il faut absolument parler aux hommes (…)

La substance même est menacée, mais, quand elle sera sauvée, alors se posera le problème fondamental qui est celui de notre temps. Qui est celui du sens de l’homme et auquel il n’est point proposé de réponse, et j’ai l’impression de marcher vers les temps les plus noirs du monde.

Ça m’est égal d’être tué en guerre. De ce que j’ai aimé, que restera-t-il ? Autant que les êtres, je parle des coutumes, des intonations irremplaçables, d’une certaine lumière spirituelle. Du déjeuner dans la ferme provençale sous les oliviers, mais aussi de Haendel. Les choses, je m’en fous qui subsisteront (…) 

Ce qui vaut, c’est certain arrangement des choses. La civilisation est un bien invisible puisqu’elle porte non sur les choses, mais sur les invisibles liens qui les nouent l’une à l’autre, ainsi et non autrement. 

Nous aurons de parfaits instruments de musique, distribués en grande série, mais où sera le musicien ? 

Si je suis tué en guerre, je m’en moque bien. Ou si je subis une crise de rage de ces sortes de torpilles volantes qui n’ont plus rien à voir avec le vol et font du pilote parmi ses boutons et ses cadrans une sorte de chef comptable (le vol aussi c’est un certain ordre de liens).

Mais si je rentre vivant de ce « job nécessaire et ingrat », il ne se posera pour moi qu’un problème : que peut-on, que faut-il dire aux hommes ? »

 

Quand la chute du sable dans le sablier s'accélère...

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Lu ce matin sur Messenger:

J’ai compté mes années et j’ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent.


Je me sens comme ce petit garçon qui a gagné un paquet de friandises: la première il la mangea avec plaisir, mais quand il s’aperçut qu’il lui en restait peu, il commença réellement à les savourer profondément.


Je n’ai plus de temps pour des réunions sans fin où nous discutons de lois, des règles, des procédures et des règlements, en sachant que cela n’aboutira à rien.


Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi.


Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité.


Je ne veux plus assister à des réunions où défilent des égos démesurés.


Je ne tolère plus les manipulateurs et opportunistes.


Je suis mal à l´aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d’usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations.


Je déteste assister aux effets pervers qu’engendre la lutte pour un poste de haut rang.


Les gens ne discutent pas du contenu, seulement les titres.


Moi, mon temps est trop précieux pour discuter des titres.


Je veux l’essentiel, mon âme est dans l’urgence… il y a de moins en moins de friandises dans le paquet.


Je veux vivre à côté de gens humains, très humains, qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas de leurs triomphes, qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités, qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.


L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine.


Je veux m’entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres, des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme.


Oui, je suis pressé de vivre avec l’intensité que la maturité peut m’apporter.


J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste.


Je suis sûr qu’elles seront plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent.


Mon objectif est d’être enfin satisfait et en paix avec mes proches et ma conscience.


J’espère que la vôtre sera la même, parce que de toute façon, vous y arriverez.


"Le temps précieux de la maturité" de Mário Raul De Morais Andrade, (1893 – 1945) Poète, Romancier, Musicologue Brésilien.

Le sac à malheurs

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Extrait du livre "Le chemin des estives" de Charles Wright:

« Jour après jour, Parsac et moi mesurons à quel point le besoin de vider son sac est grand chez les gens que nous rencontrons. Chaque soir, c’est la même litanie de souffrances; en longues vagues, les peines et les difficultés de nos hôtes déferlent. Notre voyage est aussi cela: une longue-vue plongée dans le coeur de cette France de l’intérieur que nous découvrons épuisée,  à bout de forces. Dans les années 1950, le philosophe Emmanuel Mounier avait perçu que la société de consommation, alors balbutiante, allait faire naître de nouveaux types de souffrance. Aux « maladies de la misère », avec lesquelles l’humanité se coltinait depuis toujours, s’ajouteraient bientôt « les maladies du bonheur », ces maux inédits liés au bien-être, à l’opulence, à la consommation effrénée. La question de demain, prophétisait-il, serait la suivante: comment survivre spirituellement à toute cette richesse matérielle? De nombreuses personnes croisées lors de notre traversée du Massif Central semblent avoir contracté cette maladie des temps nouveaux. Ils souffrent de  solitude, de dépression, se sont enlisés dans l’ornière d’une vie sans goût. Ils ne trouvent plus de sens à vivre constamment sur la brèche, traqués par les téléphones portables, les e-mails, dans une société de l’urgence qui les soumet à des conditions d’incertitude constante et à une guerre économique dont ils ont l’impression d’être la chair à canon. L’injonction d’être performant, de réussir, les consume de l’intérieur. Ils aspirent confusément à sortir de cette société frénétique et de l’atonie spirituelle, à retrouver le goût de vivre, à renouer avec des choses simples. » (Pages 100/101)

 

Avantages et inconvénients du tourisme

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Source photo: Facebook Vivre le Bassin

https://www.facebook.com/vivrelebassin/

Le tourisme est l'industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux dans des endroits qui seraient mieux sans eux.

Jean Mistler

 

Dans le monde, de nombreux endroits dépendent fortement du tourisme qui est une source clé de revenus et d’emplois. Malheureusement, il peut aussi être une gangrène, surtout s’il n’est pas bien géré. 

Avantages du tourisme

Economique

Les revenus générés par le tourisme représentent une part importante des revenus privés, locaux et nationaux. C’est pour cela que l'aspect économique est le premier avantage du tourisme, en particulier dans les pays en développement.

Opportuniste et Promotionnel

Les hôtels, les bars, les transports et les restaurants ont tous besoin d’une bonne main-d’œuvre. Le tourisme peut fournir à des personnes de l’emploi pour subvenir à leurs besoins. De même il permet aux localités d’avoir une chance de se mettre en valeur et de se faire connaître dans le monde.

Infrastructures

Grâce à lui, le gouvernement s’investit dans des infrastructures telles que les routes, les réseaux ferroviaires et les installations médicales et éducatives locales.

Interculturel

Le tourisme favorise les connexions internationales qui peuvent apporter plus de collaborations commerciales et culturelles à long terme. Il favorise également la sensibilisation interculturelle des habitants et conduit à un brassage interculturel.

Les inconvénients du tourisme

Environnemental

Le tourisme peut souvent être à la base des dommages environnementaux avec des risques tels que la pollution, la perte d’habitats naturels, l’érosion et les incendies de forêt. Même si le plus souvent les touristes sont responsables, leur nombre peut causer des dommages importants.

Culturel

La commercialisation d’une culture peut conduire à l’effacement de ce patrimoine culturel. 

Économie de services

Le tourisme crée du travail. Mais la plupart de ces travaux sont de niveau relativement bas, comme le travail dans les bars, les services hôteliers, la restauration. Ces travailleurs mal payés et peu qualifiés; ils ont peu de chance de connaître des promotions.

Financements déséquilibrés

Les investissements sont presque tous à l’endroit des zones touristiques alors qu’ils pourraient être utilisés plus efficacement pour autres taches dans le pays. Ainsi les habitants qui ne vivent pas dans des zones touristiques spécifiques sont tous lésés.

Source: https://www.purpleslurple.net/tourisme-avantages-et-inconvenients/

 

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