Covid 19

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

La période de confinement que nous venons de traverser à été propopice à la réflexion intérieure, à la méditation, à la rêverie. Voici quelques remarques de Philippe Jaminet artiste jardinier paysagiste:

 

"Il est préconisé un éloignement d'un mètre de l'interlocuteur. Je
connais des territoires de grands vents pour lesquels il faudrait
adapter la consigne."

"Le concept de «migrant» s'est récemment enrichi d'une dimension
aérienne. Jusque là il évoquait des traînements de savates dans
les déserts ou la pratique de la rame. Aujourd'hui le migrant incongru
circule en avion avec son accompagnement de nuisance virale ."


"Le migrant de l'intérieur abandonne la mégapole en deux jours,
mettant en œuvre l'adage bien connu selon lequel les épidémies
sont propagées par ceux qui les fuient."

"Une sorte de matérialisation, d'exemple à échelle humaine,
d'autres infections qui accompagnent déjà , également sous forme de
virus, l'univers du virtuel."

« Souche à virus » est l'anagramme de « chauve-souris ».

 

Le président apparaît en bras de chemise présidant une réunion de crise.
L'image nous dit: «Il met les mains dans le cambouis»

 

"Masques à virus, un siècle après les masques à gaz..."
 

"Il n'y a pas plus malsain qu'un porteur sain."

 

Pour en savoir plus sur Philippe Jaminet...

 

 

Le vote en France: histoire d'un désenchantement

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Quelle place tient l’élection au suffrage universel dans l’émergence de l’idéal républicain ?

Michel Winock – Le suffrage universel est devenu consubstantiel au régime républicain en 1848. Du moins le suffrage masculin. Certes, la Ire République l’avait expérimenté, le Consulat l’avait utilisé, mais il faut attendre la fin du régime censitaire pour qu’il s’impose définitivement. Le Second Empire l’a conservé car il légitimait le régime bonapartiste, mais il fut alors limité par la candidature officielle, la fraude électorale et l’absence des libertés publiques.

La IIIe République l’a définitivement adopté : il était la source même du régime républicain, fondé sur la volonté populaire et non plus sur une dynastie. Gambetta le rappelait en 1873, dans une Assemblée nationale en majorité monarchiste : « Nous ne voudrions pas d’une république en dehors précisément de cette souveraineté du suffrage universel, que vous avez appelé, bien dédaigneusement, la brutalité du nombre, et que vous considérez presque comme une abjecte tyrannie. » Après la dissolution issue de la crise du 16 mai 1877, les élections confirmèrent la majorité républicaine acquise l’année précédente, ce qui amena Gambetta à déclarer : « La France, à moitié libre, mais résolue à user de ce qui lui restait de liberté, rendit, dans un scrutin mémorable et décisif, un arrêt qui fut comme la ratification de la Constitution, et qui fut certainement l’acclamation de la République comme forme définitive du gouvernement national. »

Pour les républicains, le suffrage universel avait deux fonctions : il donnait un gouvernement légitime à la France et il offrait aux Français l’instrument de leur appartenance à la citoyenneté. Les doctrinaires comme Guizot, partisan du régime censitaire, distinguaient la fonction du droit. Pour eux, voter était une fonction et non un droit. Pour les républicains, c’est un droit qui appartient à tous (on ne parle que des hommes, il est vrai).

Pour lire l'intégralité de l'article...

Pour en savoir plus sur Michel Winock...

Pour en savoir plus sur Cairn info...

De Gaulle, Londres, 18 juin 1940.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?

Non !Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule !

Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays.

Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.

Aux captifs la libération Bordeaux

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

Depuis la privatisation des chaînes de télé françaises, plusieurs chaînes appartiennent à des hommes d’affaires qui ont vu là l’opportunité de peser sur les débats politiques de notre société, sur les décisions politiques et économiques de nos gouvernements successifs.

Le service public télé-radio ne reflète pas la diversité des opinions et des courants de pensées de notre pays. Il y a un multitude de personnes invisibles et inaudibles sur le service public télé-radio.

Actuellement nous pouvons remarquer que les glorieux combattants d’Afghanistan ont disparu de nos écrans de télé ainsi que l’Irak, la Libye.

Les émotions collectives, les indignations sont à géométrie variable. Il est des situations catastrophiques de par le monde qui sont parfois évoquées mais sans plus. Millions d’êtres humains qui meurent tous les ans de misère, du non accès à l’eau potable, à des soins de santé de base. Millions d’êtres humains qui vivent dans des camps de réfugiés. Millions d’êtres humains qui meurent dans des conflits meurtriers à répétition.

Ils ne passent pas à la télé et le compteur des chaînes d’infos en continue n’affichent pas le nombre de morts par jour à toutes les heures de la journée et de la nuit.

C’est ainsi et c’est peut-être ça le péché originel des humains: une certaine indifférence aux malheurs des autres et puis soudain des emballements médiatiques irrationnels qui durent plus ou moins longtemps. Des coups de coeur parfois, des coups de raison plus rarement.

Je voudrais tout de même terminer sur une note positive. Il y a 5 ans, un soir, dans un local d’une association catholique de Bordeaux, j’ai rencontré une jeune femme du Nigéria sans papier, sans travail, vivant dans et de la rue. A sa manière de me regarder, de se déplacer dans le local, de me poser des questions nettes et précises, j’ai eu la conviction que cette jeune femme allait s’en sortir. Hier soir j’ai appris qu’elle ne se prostitue plus . Elle a deux enfants. Elle vient de faire baptiser le plus grand.

De temps en temps les histoires qui finissent bien ça fait du bien au coeur et à l’âme. Même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans un océan de drames humains.

Yalla Castel

Ennemi

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire


 "Ce n’est pas vous qui désignez l’ennemi, c’est lui qui vous désigne. Vous aurez beau lui faire toutes les démonstrations d’amitié que vous voudrez, du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin".

Julien Freund

https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Freund

Fil RSS des articles