De l'âme.

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« De l’âme » est le titre d’un petit livre écrit par François Cheng, membre de l’académie française. Il se présente comme un échange de lettres entre l’auteur et une amie qui lui écrit  « Sur le tard, je me découvre une âme ». Ce procédé littéraire permet à François Cheng de nous faire part de ses réflexions sur notre époque « sans âme » et nous invite à réfléchir avec lui à cette notion de l’âme humaine.

 

Invité par l’association « Octavie » (1) Monseigneur Hubert Herbreteau est venu faire une conférence sur le livre de François Cheng dans les locaux de la paroisse de Casteljaloux le mercredi 26 avril 2017 à 20h30 devant trente personnes. Il nous a lu plusieurs passages du livre et a établi des passerelles avec d’autres auteurs qui a travers les siècles ont réfléchi à cette notion de l’âme humaine. A savoir Hildegarde de Bingen (2), Ignace de Loyola et Simone Weil (3).

 

Un débat enrichissant s’est installé rapidement en fin de conférence entre les personnes présentes. Plusieurs personnes faisant par de leurs remarques, de leurs expériences, de leurs lectures.

 

J’ai noté pour ma part quelques phrases prononcées ce soir là. Les voici :

 

« Les yeux de l’homme sont les fenêtres de son âme ».

 

« Nous sommes le témoin intérieur de nous-mêmes ».

 

« L’arbre est enraciné dans le ciel ».

 

L’homme aussi ?

 

jfs

 

 

(1) Octavie est une association Lot-et-Garonnaise qui a pour buts d’informer le grand public sur la nécessité et les moyens d’acquérir une bonne hygiène de vie, d’informer le grand public sur les bienfaits pour la santé d’une alimentation adaptée, de constituer des groupes de bénévoles pour une entraide auprès des personnes isolées en difficulté de santé, de créer un fond de solidarité pour aider les malades sans ressources, d’ organiser des conférences et des réunions d’information.

 

(2) Hildegarde de Bingen ( 1098/1179) est une sainte de l'Église catholique. Le 28 mai 2012, Benoît XVI a annoncé la proclamation d'Hildegarde de Bingen comme docteur de l’Église. Cette reconnaissance est la plus haute de l’Église catholique affirmant par là même l'exemplarité de la vie mais aussi des écrits d'Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques.

 

(3) Simone Adolphine Weil est une philosophe humaniste militante politique française (1909/1943) Bien qu'elle n'ait jamais adhéré explicitement par le baptême au catholicisme malgré une profonde vie spirituelle elle est reconnue et se considérait comme une mystique chrétienne.

 

Une bonne nouvelle...

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... si elle se confirme:

"La découverte d’une larve capable de dévorer le polyéthylène, l’une des matières plastiques les plus résistantes, ouvre la perspective de bio-dégrader rapidement ce polluant qui s’accumule dans l’environnement. « Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial, surtout le polyéthylène, particulièrement résistant et qui est très difficilement dégradable naturellement », explique Federica Bertacchini, une biologiste au Centre espagnol de la recherche nationale (CSIC), auteur de la découverte de cette larve de la « fausse teigne de la cire » (Galleria mellonella), un « papillon des ruches » très répandu en Europe. (...)

Chaque année, quelque 80 millions de tonnes de polyéthylène sont produites par l’industrie pétrochimique dans le monde. Surtout utilisé pour l’emballage, le polyéthylène compte pour 40 % de la demande totale des produits plastiques en Europe, dont 38 % se retrouvent dans des décharges. Chaque année, mille milliards de sacs plastiques sont utilisés dans le monde et chaque individu utilise en moyenne plus de 230 de ces sacs, produisant plus de 100 000 tonnes de déchets.

Actuellement, la dégradation de ces déchets plastiques se fait par voie chimique, dans des usines, avec des produits très corrosifs comme l’acide nitrique et peut prendre plusieurs mois. Laissés dans la nature, il faut environ un siècle pour que ces sacs plastiques se décomposent complètement.

Pour les plastiques les plus résistants comme le polyéthylène, ce processus peut prendre jusqu’à 400 ans. Environ 8 millions de tonnes de plastique sont déversées tous les ans dans les mers et océans du globe, selon une étude publiée en 2015 dans la revue américaine Science. Les scientifiques pensent qu’il pourrait y avoir jusqu’à 110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans."

Pour en savoir plus sur cette larve:

http://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/Une-chenille-mangeuse-plastiques-tres-resistants-2017-04-25-1200842378?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#/link_time=1493136643

A l'initiative de l'ACAT Marmande-Casteljaloux.

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La section de l'ACAT Marmande-Casteljaloux ( Action des Chrétiens pour l'Abolition de  la Torture et de la peine de mort) a organisé en partenariat avec le cinéma l'Odyssée de Casteljaloux la projection du film "Dis leur que j'existe" le jeudi 20 avril 2017.

C'est l'histoire du Sahara occidental, la dernière colonie d'Afrique

Cette ancienne colonie espagnole est en conflit avec le Maroc depuis 1975 . La République Arabe Sahraouie est reconnue par 83 pays. Aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur ce territoire occupé depuis maintenant plus de 40 ans par l'armée marocaine.

Les Sahraouis continuent de lutter pacifiquement pour leurs droits.

Ils sont victimes au quotidien de discriminations, d'arrestations arbitraires et de tortures. En projetant le film "Dis-leur que j'existe" la section de l'ACAT Marmande Castejaloux en partenariat avec le cinéma l'Odyssée attirent notre attention sur cette situation et nous appellent à soutenir leur juste cause.

Pour en savoir plus: http://www.sahara-occidental.com/pages/decouvri/intro/framesupintrob.htm

Bizarre, l'éclosion de la vie?

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Lundi. Début de la semaine et pourtant désir d'une pause. 

Cerisiers en fleurs, lilas mauve fleuri, flottement d'odeurs sucrées, mélodies d'oiseaux.

Ces derniers jours, des évènements de "pacotille" diront certains , au regard des affaires du monde , les vraies, celles qui le modèlent, le transforment, le secouent, le griffent, le lacèrent m'ont ramenée au b-a-ba de la vie.

Un soir, dans le jardin, alors que je m'apprêtais à donner sa nourriture à la chatte et que la nuit tombait, mon pied heurta quelque chose que je ne pus identifier. A la fois dur et mou.Presque inerte.J'ai approché ma main et là...Horreur! Je me piquai. La chose en question, immobile, était hérissée de piquants! Un hérisson! La dernière "chose" à laquelle je m'attendais! Et pourtant...Est-ce inconcevable un hérisson dans une touffe d'herbe au crépuscule?

Quelques jours après, alors que j'étais au lit en train de lire, vers minuit, apparut au-dessus de moi, une tache noire. Je ne fis pas vraiment attention. Calme et silence. Puis, la tache revint. Je levai enfin les yeux et là...Une nouvelle fois: horreur ! Une chauve-souris tournoyait rapidement au plafond, tournoyait et retournoyait pour finir par s'affaler par terre. Je m'approchai; elle palpita. Son pelage avait l'aspect d'un velours soyeux. D'où venait-elle celle-ci? Je me le demande encore! Etre visité dans sa chambre au milieu de la nuit par une chauve-souris, est-ce habituel? Est-ce normal? N'est-ce pas plutôt étrange, voire extraordinaire? N'a t-on pas le sentiment qu'elles, les chauves-souris , n'existent plus que dans notre imagination, les contes ou sous des formes incarnées comme Batman ou Dracula?

Enfin, un matin, alors que mon esprit était encombré d'informations provenant du monde et que j'allais en rajouter en ouvrant l'ordinateur, j'entendis un son très inhabituel. Ça ressemblait au bruit que peut faire une trompette d'enfant achetée sur une fête foraine. Intriguée, je me dirigeai vers l'endroit d'où venait, me semblait-il le son. Je ne vis rien hormis les deux chattes sur le qui-vive. Je me postais près d'elles derrière une baie vitrée, car c'était là que ça se passait.Et tout à coup, accompagnés du braillement de la trompette en jouet, surgirent, majestueux et colorés à souhait...deux paons! Stupeur et joie. Car, ces deux-là, je ne savais pas non plus d'où ils venaient ni pourquoi ils étaient là. Mais ce que je sais, c'est que pour un temps, débarrassée du fracas des nouvelles, je me suis mise, emportée par l'inattendu et la beauté des oiseaux, l’innocence du petit mammifère , à flâner, humer, sentir, musarder, le coeur allégé et pacifié.

Alors que je racontais ces deux histoires à deux amies, l'une m'avertit: " il se passe des choses bizarres chez toi." L'autre me fit remarquer, non sans ironie:" Tu sais, je crois que c'est le printemps. “ 

Eh oui, je crois bien que je l'avais oublié celui-là!

Bizarres, le frémissement et l'éclosion incessants de la vie? 

Brigitte Papleux. 

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