Aimer pour de vrai

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« Aimer, c'est faire en secret ce serment : je m'engage de toutes mes forces à défendre ta liberté, à ménager autour de toi l'espace qui te sera nécessaire pour croître et fleurir ! Et même si je dois être surpris par l'évolution de l'autre, même s'il ne devient pas celui que j'attendais qu'il soit un jour, je m'engage à respecter son devenir ! C'est le défi que je relève. Que ta volonté soit faite et non la mienne ! Osons nous laisser surprendre ! N'emprisonnons pas nos proches - ni nos enfants !- dans la représentation que nous avons d'eux. Cassons les moules dans lesquels nous nous enfermons les uns les autres. Offrons-nous la confiance même de nous laisser errer, commettre des erreurs... Que savons-nous du secret de nos destinées ? En devenant garant de la liberté de celui que j'aime, je lui épargne même de devoir fuir ! Rester ensemble n'est pas, comme au cimetière, une "concession perpétuelle" - c'est une offrande à renouveler chaque jour. »

 
Christiane SINGER
 
(Christiane Singer est née à Marseille en 1943. Elle est décédée des suites d'un cancer en 2007. En 2006, lorsque son médecin lui annonce qu'il lui reste six mois à vivre, elle écrit un journal publié sous le titre "Derniers fragments d'un long voyage". Aux Editions Albin Michel)
 
 

Deux pages d'Histoire

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« Les vérités cachées de la guerre d’Algérie » de Jean Sévillia, aux éditions Fayard; notes de lecture :

« Le 2 janvier 1956, c’est une légère majorité de gauche qui se dégage des élections législatives en France. Mais le paysage politique est éclaté. Face au maintien du centre et de la droite, à l’effondrement des gaullistes et à l’irruption de 52 députés élus derrière Pierre Poujade, le Front républicain constitué par les socialistes, derrière Guy Mollet, et les radicaux, derrière Pierre Mendès France, ne réunit pas la majorité à lui seul. Refusant de s’allier aux communistes, socialistes et radicaux obtiennent du président de la République, René Coty, de former un gouvernement minoritaire. Qui est investi, le 31 janvier 1956, par une large majorité allant néanmoins des communistes à une partie des modérés de droite.

Le socialiste Guy Mollet prend la tête d’un gouvernement où le radical Pierre de Mendès France est ministre d’État sans portefeuille, et François Mitterrand, président de l’Union démocratique et socialiste de la Résistance, garde des sceaux. Guy Mollet, président du Conseil, arrive à l’Elysée avec un plan pour l’Algérie. Sa priorité est double : obtenir un cessez-le-feu sur le terrain et ouvrir des négociations avec les élus d’Algérie afin d’élaborer un nouveau statut instituant des élections libres au collègue unique, qui placeraient Européens et musulmans à égalité. Prêt à accepter le concept de « personnalité algérienne », le chef du gouvernement tient toutefois à l’affirmation de « liens indissolubles » entre les deux pays. Ce qu’il vise, c’est à la fois le rétablissement de l’ordre et la mise en place de profondes réformes. Mais, en vue d’avoir les mains libres pour mener comme il l’entend sa politique algérienne, Guy Mollet est décidé demandé les pouvoirs spéciaux. »

(Pages 137/138)

Classé dans : histoire - Mots clés : aucun

Allez hop soyons fous

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(Marguerite de Valois)

Allez hop soyons fous! Finissons-en avec la République. Choisissons-nous une reine. Finissons-en avec les élections car ça coûte un pognon fou. Tirons au sort les élus dans chaque catégorie professionnelle du pays sur l’ensemble du territoire français. Plus de subventions aux partis politiques, plus de courses aux budgets de plus en plus élevés des campagnes électorales remboursées. Utilisons tout cet argent pour les transports publics, les services publics, les aides sociales, la recherche scientifique, technologique, pour l’éducation à la non violence, pour les aménagements collectifs nécessaires pour demain et après-demain. Allez hop soyons fous!

De l'état de guerre permanent

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Le général De Gaulle aurait dit en parlant des Israéliens:

« Peuple fier, sûr de lui et dominateur ».

Cela ne l’a sans doute pas aidé à gagner le référendum de 1969.

Depuis plus de 20 ans maintenant je redoute une « exportation » sur le territoire français du conflit israélo-palestinien. J’ai cru plusieurs fois à la possibilité d’un processus de paix. En vain. J’ai espéré que ce qui s’est passé en Afrique du Sud pourrait se passer au Moyen Orient. J’espérais faux.

Après 70 de conflits nous allons vers une nouvelle guerre de 100 ans?

Par crainte de passer pour un antisémite, un antisioniste, un islamo-gauchiste, un islamo-fasciste qui osera désormais dire, écrire quoique ce soit sur la situation au Moyen Orient?

Quel sera le prochain pays qui plongera dans le chaos? L’Algérie? La Tunisie? le Maroc? Un autre?

Colibri Cx

De l'Histoire de l'Algérie

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 Jean Sévillia a écrit le livre « Les vérités cachées de la guerre d’Algérie ».

En voici un très court extrait:

« La tragédie n’est pas une solution. » Albert Camus, « Les justes », 1949

L’auteur nous dit dans les toutes premières pages:

« Ce livre est dédié à tous ceux qui ont aimé la France et l’Algérie, et que les déchirures de l’histoire ont placé dans des camps adverses. Parmi lesquels trois hommes et une femme dont il sera fait ici mémoire: Ferhat Abbas, le bachaga Saïd Boualam, le commandant Hélie de Saint Marc, Nafissa Sid Cara. »

Pour en savoir plus sur l’auteur: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_S%C3%A9villia

Pour en savoir plus sur le bachaga Saïd Boualam: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sa%C3%AFd_Boualam

Pour en savoir plus sur Nafissa Sid Cara: https://fr.wikipedia.org/wiki/Nafissa_Sid_Cara

 

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