De l'inégalité du bien-être

Rédigé par sadys - - 32 commentaires

"Si le bien-être économique mondial s’est indubitablement accru au cours de la seconde moitié du XX e  siècle, avec une mesure et une rapidité jamais perçues auparavant, il faut cependant noter que, parallèlement, les inégalités se sont amplifiées au sein des différents pays ,comme aussi entre les nations. Un grand nombre de personnes continue de vivre dans l’extrême pauvreté."

"Un égoïsme aveugle semble parfois prévaloir, limité au court terme ; faisant fi du bien commun, il exclut de ses horizons la préoccupation non seulement de créer mais aussi de partager la richesse et d’éliminer les inégalités aujourd’hui si aiguës."

"Ce qui est en jeu, c’est le véritable bien-être de la plupart des hommes et des femmes de notre planète, qui risquent d’être mis de plus en plus en marge, sinon « exclus et rejetés »  du progrès et de la prospérité réelle, tandis que certaines minorités exploitent et se réservent les immenses ressources et richesses, dans l’indifférence à la condition du plus grand nombre. L’heure est donc venue de favoriser la reprise de ce qui est authentiquement humain, d’élargir les horizons de l’esprit et du cœur, pour reconnaître loyalement ce qui vient des exigences de la vérité et du bien, ce sans quoi tout système social, politique et économique est destiné, à la longue, à l’échec et à l’implosion. Il est toujours plus clair que l’égoïsme n’est finalement pas payant, mais fait payer à tous un prix trop élevé ; si donc on veut le bien réel de tous, « l’argent doit servir et non pas gouverner !"

Source: https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Saint-Siege/OEconomicae-pecuniariae-quaestiones-approche-ethique-finances-2018-05-17-1200939694

La vie oubliée

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

Crise d'extinction: agir avant que tout s'effondre.

Aux cours des quarante-cinq dernières années, les populations d'animaux sauvages ont fondu de moitié. Des dauphins d'Extrême-Orient jusqu'aux moineaux de nos rues, la vie animale et végétale se retire à grande vitesse de notre globe terrestre dans un profond silence.  Accoutumés aux environnements façonnés par la technique, nous oublions trop souvent qu'à la base de toute notre économie, de toutes nos productions, se trouvent les écosystèmes. Moins connue que le dérèglement climatique, la crise d'extinction biologique pourrait elle aussi ébranler toutes les sociétés humaines.

Face à ce défi, une responsabilité particulière incombe aux chrétiens. L'encyclique Laudato Si du pape François rappelle que le souci des créatures vivantes non humaines s'enracine dans les plus anciens récits de l'Ecriture. Il n'est pas en contradiction ou en compétition avec la défense de la vie humaine mais en relation avec elle. L'homme et "les petits oiseaux" survivront ensemble ou pas du tout.

Ne craignons pas d'être radicalement écologique et écologiquement radicaux! Ce livre revient aux origines de l'écologie et à la naissance de cette science. Il n'est pas seulement un appel vigoureux à la conversion. Il est aussi tout entier  un poème et une ode à la Création.

Johannes Herrmann travaille pour l'association LPO-Agir pour la biodiversité. Mahaut Herrmann est journaliste spécialisé dans l'écologie à l'hebdomadaire La Vie. Ils sont tous les deux membres de la revue Limite.

 

 

Etre ou ne pas être...soi-même.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

« L’effondrement de l’absolutisme, le développement du libéralisme et de la démocratie, la montée d’une civilisation technique qui triomphe de tous ses ennemis et voit naître les signes avant-coureurs de sa propre désintégration, tels sont les traits sociologiques dominants de cette troisième période d’angoisse. Ce qui domine dans tout cela, c’est l’angoisse du vide et de l’absurde. Nous sommes sous la menace du non-être spirituel. La menace du non-être moral. »

(Extrait du livre « Le Courage d’être » de Paul Tillich aux éditions « Labor et fides », page 91)

Mort pour des raisons politiques.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Peu de temps avant Pâques, selon la tradition chrétienne, Jésus est arrêté puis condamné à mort par crucifixion. L’inscription portant le motif de sa condamnation, fixée au-dessus de la croix, laisse entendre qu’il se serait proclamé « roi des Juifs », défiant ainsi les autorités politiques du moment.

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