Coup de coeur du mois.

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 La ronde des mois

Janvier prend la neige pour châle ;
Février fait glisser nos pas ;
Mars de ses doigts de soleil pâle,
Jette des grêlons aux lilas.

Avril s’accroche aux branches vertes ;
Mai travaille aux chapeaux fleuris ;
Juin fait pencher la rose ouverte
prés du beau foin qui craque et rit.

Juillet met les oeufs dans leurs coques
Août sur les épis mûrs s’endort ;
Septembre aux grands soirs équivoques,
Glisse partout ses feuilles d’or.

Octobre a toutes les colères,
Novembre a toutes les chansons
Des ruisseaux débordant d’eau claire,
Et Décembre a tous les frissons.

Rosemonde Gérard

Extrait du blog d'Ismène Fleury dont le titre est une invitation au voyage: "Le vent dans les steppes".

Son blog est riche de présentations de livres et de BD. Chaque blogon se termine par une note musicale qui contribue aussi aux charmes de son blog.

http://leventdanslessteppes.blogspot.fr/2017/01/2017-annee-durable.html

Vu sur Facebook.

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Je viens de découvrir sur Facebook un mouvement national qui essaime un peu partout en France.

Je viens de découvrir la page "Chasseurs de livres du Tarn".

En voici le principe:

Chassons des livres !

L'objectif est simple: il s'agit d'abandonner un ou plusieurs livre(s): dans la nature, sur un banc, dans un restaurant, chez le coiffeur, au pied d'un arbre, à un arrêt de bus... Et de laisser quelqu'un le découvrir, le lire, puis le libérer, afin qu'il soit découvert par quelqu'un d'autre.

Dans ce groupe, vous pouvez faire part de vos abandons et de vos trouvailles dans le Tarn!

Le groupe du Tarn a 1291 membres.

Ils laissent sur leur page Facebook https://www.facebook.com/groups/1813372205547937/?fref=ts des indices qui permettent de trouver le ou les livres à rechercher.

La Grande Villa

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"La Grande Villa" par Laurence Vilaine, éditions Gaia. 8€50.

En résidence d’écriture à Marseille en 2015, Laurence Vilaine nous offre un texte à l’opposé de son nom de famille. Plutôt merveilleux de poésie. Un petit récit de presque quatre-vingt pages. Les mots se croquent, il est même recommandé de prononcer à voix haute ou basse, secrètement, ces jolis mots pour soi. Elle pense, elle parle à la Grande Villa, son Disparue et le rapport à l’écriture qui sauve de tout chagrin.

Une absolue merveille, un panier entier de sucreries réconfortantes et le sentiment que les rayons du soleil réchauffent notre peau en même temps que celle de l’auteur.


« […] enfant, je rêvais qu’un jour mes doigts seraient bleus d’avoir touché le ciel. »

Inés Bourgeois


 

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