La vie du G.E.M de Casteljaloux

Rédigé par yalla castel - - 3 commentaires

Le G.E.M (Groupement d'Entraide Mutuelle ) est une association présente dans de nombreux départements français. Elle a pour objectif principal de lutter contre l'isolement de personnes souffrant de troubles psychiatriques. Le G.E.M de Casteljaloux propose à ses adhérents des activités telles que le jardinage, le travail du bois, les jeux d'échec et de société, la création de bijoux, l'atelier poésie et écriture. Ces activités sont pensées et encadrées par les adhérents eux-mêmes, avec l'aide d'un animateur salarié M.Rachid. Des bénévoles viennent apporter leur aide: Colette, Marie-Christine, Francis. 

Dans le cadre de l'Atelier poésie/écriture Jean-Luc Galis a exprimé son ressenti par rapport à la Vie en Ukraine aujourd'hui.

Voici son texte:

Somptueuse

 

Elle est cette magie somptueuse qui court dans le vent, elle est sous les bombes. Sa résidence éventrée. Elle voyage vers la paix avec dans la tête des sacs remplis de souvenirs. Des rires et des pleurs des promesses anciennes des enfants aux sourires éteints.

Puis elle prend le train de l'espoir qui l'amène de l'Orient à l'Occident. Fatiguée, des pas qui supportent la misère du corps, elle cherche la colombe qui fera d'elle une égérie de l'espoir de l'amour de l'amitié, qui éveillera en elle le feu de la création, dans le renouveau, avec plein de mots à inventer!

Elle est le charme usée, fatiguée par le souvenir des villes encore vertes, comme message d'éternité qui ne mourra jamais et qui entre dans l'Histoire! Le charme slave est de loin assouvi par un caractère forgé dans le courage et la bravoure. Elle chérit l'enfant qu'elle était et l'enfant qu'elle porte. Elle connaîtra la vie du saint.

Jean-Luc Galis

Le 18 mars 2022

 

Marycielo Palomino

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Marycielo  a 27 ans, elle est née à Lima. Elle a des racines andines par son père né à Ayacucho.

Elle a reçu une Formation universitaire à S.Marcos en Communication Sociale

Saint Marcos est une Université historique reconnue pour sa formation de haut contenu social et d'ouverture aux problèmes du pays.

 

«Cette formation a marqué mon métier, car je me trouve particulièrement proche des causes sociales.Mon travail à l'institut Bartolomé de las  Casas est en accord avec ces valeurs.

Ma profession m'a permis de connaître les réalités du pays à travers les témoignages directs des habitants qui chaque jour font face à des défis qui les éloignent d'une vie digne.

Finalement mes thèmes de prédilection sont tout ce qui concerne l’Amazonie, le genre et les droits humains» (...)

«Je considère que mon expérience sur tous les projets de l'institut Bartolomé de las Casas m'a permis de connaître de près le travail en formation et incidence pour nos bénéficiaires,Tout cela, dans des contextes complexes tels l'instabilité politique du pays, le saccage de notre Amazonie, contexte auquel nos bénéficiaires ont su faire face avec les outils que nous leur avons offerts.

Personnellement, je suis de  très près la situation en Amazonie péruvienne m'appuyant sur le travail pastoral indigène qui se fait; de plus j'ai une affinité et une profonde sensibilité pour tout ce qui concerne la défense des droits humains.»

 

On croit mourir pour la patrie

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

Cher citoyen Cachin,

Je vous prie de signaler à vos lecteurs le récent livre de Michel Corday, les Hauts Fourneaux qu’il importe de connaître.

On y trouvera sur les origines de la conduite de la guerre des idées que vous partagerez et qu’on connaît encore trop mal en France ; on y verra notamment (ce dont nous avions déjà tous deux quelque soupçon) que la guerre mondiale fut essentiellement l’œuvre des hommes d’argent, que ce sont les hauts industriels des différents États de l’Europe qui, tout d’abord, la voulurent, la rendirent nécessaire, la firent, la prolongèrent. Ils en firent leur état, mirent en jeu leur fortune, en tirèrent d’immenses bénéfices et s’y livrèrent avec tant d’ardeur, qu’ils ruinèrent l’Europe, se ruinèrent eux-même et disloquèrent le monde.

Écoutez Corday, sur le sujet qu’il traite avec toute la force de sa conviction et toute la puissance de son talent. — « Ces hommes-là, ils ressemblent à leurs hauts fourneaux, à ces tours féodales dressées face à face le long des frontières, et dont il faut sans cesse, le jour, la nuit, emplir les entrailles dévorantes de minerai, de charbon, afin que ruisselle au bas la coulée du métal. Eux aussi, leur insatiable appétit exige qu’on jette au feu, sans relâche, dans la paix, dans la guerre, et toutes les richesses du sol, et tous les fruits du travail, et les hommes, oui, les hommes mêmes, par troupeaux, par armées, tous précipités pêle-mêle dans la fournaise béante, afin que s’amassent à leurs pieds les lingots, encore plus de lingots, toujours plus de lingots… Oui, voilà bien leur emblème, leurs armes parlantes, à leur image. Ce sont eux les vrais hauts fourneaux ! » (page 163).

Ainsi, ceux qui moururent dans cette guerre ne surent pas pourquoi ils mourraient. Il en est de même dans toutes les guerres. Mais non pas au même degré. Ceux qui tombèrent à Jemmapes ne se trompaient pas à ce point sur la cause à laquelle ils se dévouaient. Cette fois, l’ignorance des victimes est tragique. On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.

Ces maîtres de l’heure possédaient les trois choses nécessaires aux grandes entreprises modernes : des usines, des banques, des journaux. Michel Corday nous montre comment ils usèrent de ces trois machines à broyer le monde. Il me donna, notamment, l’explication d’un phénomène qui m’avait surpris non par lui-même, mais par son excessive intensité, et dont l’histoire ne m’avait pas fourni un semblable exemple : c’est comment la haine d’un peuple, de tout un peuple, s’étendit en France avec une violence inouïe et hors de toute proportion avec les haines soulevées dans ce même pays par les guerres de la Révolution et de l’Empire. Je ne parle pas des guerres de l’ancien régime qui ne faisaient pas haïr aux français les peuples ennemis. Ce fut cette fois, chez nous, une haine qui ne s’éteignit pas avec la paix, nous fit oublier nos propres intérêts et perdre tout sens des réalités, sans même que nous sentions cette passion qui nous possédait, sinon parfois pour la trouver trop faible.

Michel Corday montre très bien que cette haine a été forgée par les grands journaux, qui restent coupables, encore à cette heure, d’un état d’esprit qui conduit la France, avec l’Europe entière, à sa ruine totale. « L’esprit de vengeance et de haine, dit Michel Corday, est entretenu par les journaux. Et cette orthodoxie farouche ne tolère pas la dissidence ni même la tiédeur. Hors d’elle, tout est défaillance ou félonie. Ne pas la servir c’est la trahir. »

Vers la fin de la guerre, je m’étonnais devant quelques personnes de cette haine d’un peuple entier comme d’une nouveauté que l’on trouvait naturelle et à laquelle je ne m’habituais pas. Une dame de beaucoup d’intelligence et dont les mœurs étaient douces assura que si c’était une nouveauté, cette nouveauté était fort heureuse. « C’est, dit-elle, un signe de progrès et la preuve que notre morale s’est perfectionnée avec les siècles : la haine est une vertu ; c’est peut-être la plus noble des vertus. »

Je lui demandais timidement comment il est possible de haïr tout un peuple :

— Pensez, madame, un peuple entier c’est grand… Quoi ? Un peuple composé de millions d’individus, différents les uns des autres, dont aucun ne ressemble aux autres, dont un nombre infiniment petit a seul voulu la guerre, dont un nombre moindre encore en est responsable, et dont la masse innocente en a souffert mort et passion. Haïr un peuple, mais c’est haïr les contraires, le bien et le mal, la beauté et la laideur. »

Quelle étrange manie ! Je ne sais pas trop si nous commençons à en guérir. Je l’espère. Il le faut. Le livre de Michel Corday vient à temps pour nous inspirer des idées salutaires. Puisse-t-il être entendu ! L’Europe n’est pas faite d’États isolés, indépendants les uns des autres. Elle forme un tout harmonieux. En détruire une partie, c’est offenser les autres.

Notre salut c’est d’être bons Européens. Hors de là, toute est ruine et misère.

Salut et fraternité,

Anatole FRANCE.

Lettre publiée dans le journal L’Humanité du 18 juillet 1922.

Destructions sur le site de Palmyre

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

 

 

 

 

A.B nous a adressé par mail la vidéo en anglais ci-dessus.  Un groupe de personnes a décidé de faire une maquette géante de ce qu'était Palmyre avant les destructions d'oeuvres d'art par DAESCH pour que les générations futures se souviennent de ce qui a été détruit. 

Rappel des faits:

En mai 2015, Palmyre est le théâtre de combats entre le régime syrien et les troupes de DAESCH. Les affrontements ont lieu à seulement un kilomètre des ruines antiques de Palmyre. La progression de l'État islamique fait  que la cité antique de Palmyre est alors sous leur contrôle. De nombreuses oeuvres d'art sont volontairement détruites. Les destrucitons sont filmées et diffusées par les chaînes de télé du monde entier ansi que sur les réseaux sociaux et sur internet.

Pour en savoir plus:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palmyre#Terreur_djihadiste_et_destructions_archéologiques

 

 

Amour Fraternité Liberté

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

Le dimanche 10 octobre 2021, le CCFD Terre Solidaire a fêté ses soixante ans d'existence. En Lot-et-Garonne toutes les équipes locales se sont retrouvées à Saint Livrade pour une journée festive dans la très belle salle Charles de Cacqueray.

Si nous repensons à notre enfance après la seconde guerre mondiale, nous pouvons affirmer que le monde a bien changé. L'affrontement des deux blocs c'est fini. Aujourd'hui le monde est très instable, conflictuel.

USA, Russie, Chine, Arabie saoudite, Turquie, Pakistan, Inde, Israël, Iran s'affrontent.

Nous assistons à un grand désordre mondial. Nous avons le plus grand mal à diriger nos vies et nos destins. Dans l'histoire de l'Humanité il n'y a jamais eu autant d'armes vendues dans le monde. S'il n'y a pas embrasement général, troisième guerre mondiale généralisée, il y a une multitude de conflits d'une grande violence.

Il n'y a jamais eu autant de personnes déplacées, de personnes vivants dans des camps; ils se comptent par centaines de milliers pour certains pays, par millions au total.

Beaucoup de personnes aujourd'hui encore ont faim, ont soif, n'ont pas accès aux soins de santé les plus élémentaires.

Ce désordre mondial il gagne notre pays. Certains d'entre nous s'appauvrissent, voient leurs conditions de vie se dégrader. L'accueil des migrants se dégrade. La vie des non-migrants se complique même là où il n'y a pas de migrants.

Il devient de plus en plus difficile de débattre des problèmes actuels. La haine trop souvent remplace la discussion raisonnable qui permettrait de trouver des solutions aux problèmes en cours.

Soit nous continuons à nous entre-déchirer soit nous parvenons à nous ressaisir et à inventer le monde à venir. Si nous pouvions éviter de passer par la case guerre civile ça serait bien. 

Lors des débats, des tables rondes, des forums organisés par l'équipe du CCFD Terre Solidaire du Lot-et-Garonne quatre sujets ont retenu toute notre attention:

La souveraineté alimentaire, la justice économique, les migrations internationales, la culture de Paix.

Mais la liste peut se compléter bien sûr.

Pour en savoir plus sur les orientations du CCFD Terre Solidaire pour les six ans à venir voir lien suivant:

https://ccfd-terresolidaire.org/nous-connaitre/vie-associative-et-gouvernance/rapport-d-orientation-6954

 

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