Jean Claude Davenne (3)

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Sur son site internet la Fesu snuipp 47 a publié un entretien de Jean Claude Davenne avec la Ligue de l'enseignement. Le voici ci-dessous:

Je viens d’une famille très modeste qui vivait à Monbahus, petit village retiré, au nord du département. Nous n’avions pas de voiture et j’ai vécu jusqu’à l’âge de 15 ans dans cet endroit où il ne s’organisait des activités qu’autour de l’école qui avait une Amicale Laïque. Dans ce village, le côté religieux était très présent et l’école privée catholique bien implantée. Elle avait toutefois la même importance que l’école laïque. J’ai tout de même fait mon catéchisme, quoique la religion ne fut pas au centre de mon éducation, ni des préoccupations de ma famille.

Mon père était ouvrier menuisier dans une toute petite entreprise où ils étaient deux, le patron et lui. Il ne gagnait pas beaucoup d’argent et n’était pas toujours payé à temps. Mais dans cette famille modeste, j’ai vécu une enfance heureuse et j’ai fait de nombreuses découvertes à travers l’école, avant d’aller au collège public de Casseneuil pour lequel je n’ai pas de souvenirs particuliers en dehors de ce que l’on doit apprendre. J’étais en pension du fait que mes parents n’avaient pas le permis de conduire (nous étions d’ailleurs nombreux dans ce cas). Et puis, parce que des professeurs m’ont aidé à choisir, j’ai passé le concours d’entrée à l’Ecole Normale. A l’époque, il existait des professeurs qui faisaient un peu de social et qui sentaient que certains élèves avaient du potentiel. Ils savaient que je n’étais pas mauvais à l’école, que je pouvais poursuivre après le collège mais que je ne ferais pas d’études supérieures parce que nous étions quatre dans une famille avec peu de moyens. Ils m’ont incité à passer le concours d’entrée à l’Ecole Normale, ce que j’ai fait en troisième, sans guère d’espoir, d’autant que je savais qu’il y avait une classe spéciale au collège qui était constituée d’élèves qui préparaient le concours ; alors je n’avais pas trop d’illusions.

Mais je l’ai eu, et cela a été un changement total d’univers pour moi, parce que nous étions en 1969, donc après Mai 68... Ce qui était formidable, surtout, c’était l’ouverture culturelle. Il y avait un ciné-club, nous faisions des sorties au théâtre... J’ai découvert également la FOL qui organisait ce que je n’ai jamais revu depuis. Durant la première semaine de cours, il n’y avait pas d’enseignants et la FOL proposait des activités dans le but premier de permettre aux élèves de faire connaissance. Nous avons vécu une semaine formidable, avec des ateliers de théâtre, de cinéma qui permettaient de voir la FOL autrement qu’à travers des discours, mais autour d’activités qui nous passionnaient.

C’est là que je suis rentré « dans le bain », que je me suis tourné vers l’audiovisuel, d’abord par intérêt personnel. Tout le reste m’intéressait aussi, mais j’étais particulièrement attiré par le cinéma. L’audiovisuel se mettait en place. Au départ, c’était des diaporamas, des photos, du son, sans lien. Et puis j’ai fait des stages départementaux de formation où j’ai rencontré des gens qui étaient militants à la FOL. Cela m’a donné envie d’aller plus loin et donc j’ai fait de la formation audiovisuelle.

J’ai rencontré l’UFOLEIS, Marcel Desvergnes, ou d’autres gens comme lui et j’ai compris que j’avais des actions à mener là. C’est comme cela que je suis entré dans le milieu de l’animation et de la FOL. Quand je suis revenu de coopération, j’ai été mobile un temps, parce que, pour les jeunes qui débutaient comme moi, il n’y avait pas de poste fixe disponible. Il nous était donné des postes intéressants, des classes de transition, mais comme il y avait un poste qui se libérait à la FOL... je l’ai pris.

J’ai alors été responsable du service UFOLEIS, à la suite de Jacques Riche. J’étais arrivé à une époque où cela « bougeait » beaucoup. L’UFOLEIS faisait du prêt de matériel et du prêt de documents pédagogiques aux enseignants. A ce moment-là, le CDDP (Centre Département de Documentation Pédagogique) a pris de l’ampleur et nous avons été beaucoup plus sur le terrain, en lien avec d’autres services. La transversalité fonctionnait bien à la FOL, nous venions en complémentarité. Au départ nous allions aux Assemblées Générales des associations. Nous nous partagions le travail, avec les autres délégués, à la réunion hebdomadaire. Cela m’impressionnait parce que c’est là que je me suis aperçu que c’était très disparate, les associations étaient très diversifiées. Celles qui nous invitaient voulaient travailler avec nous.

Le Conseil Général, à ce moment-là, aidait beaucoup la FOL dans tous les domaines mais, au début des années quatre-vingt, tout a changé ; un premier coup nous a été porté. La FOL gérait beaucoup de centres de loisirs dans le département, les subventions y arrivaient et, brusquement, ce fut l’arrêt total. Mais ce n’était que le début car cela a continué, de façon assez radicale. Mon poste a été un des premiers à disparaître en 1987, durant la première cohabitation.

Concernant l’audiovisuel, nous avions maintenu les stages départementaux qui se faisaient le week-end. Il y a eu de moins en moins de participants et ils ont périclité. Il y avait aussi les ciné-clubs (66 lorsque je suis arrivé), quand je suis parti il en restait très peu. Il y en avait beaucoup dans les collèges et les lycées et, lorsque l’internat a disparu, les ciné-clubs ont cessé. Un épisode vidéo a suivi. Au début, nous faisions des stages surtout photos (argentiques à l’époque, diaporama, son, cinéma super 8), mais, à partir du moment où le ciné-club a disparu, nous avons essayé de renouveler l’activité cinéma.

C’est comme cela qu’est arrivé Cinéma Chez Nous qui, au départ, consistait à organiser une manifestation par an sur un secteur : Marmande, Casteljaloux, Duras et aussi dans le canton de Tournon. C’était dur, nous n’avions pas accès à tous les films de la distribution commerciale parce que nous n’étions pas un cinéma fixe. Ceux que nous arrivions à avoir étaient souvent des films très difficiles et vouloir développer le cinéma en milieu rural avec des films d’un abord compliqué, ce n’était pas gagné.

C’est comme cela que nous sommes arrivés, petit à petit, en allant voir des maires, à créer ce réseau qui, à l’époque, était régional. Nous avions Cinécole et déjà nous faisions, à Agen, des projections de films en plein air. Ensuite, nous avons mis en place Cinéma Chez Nous et, au départ, nous projetions les films comme nous pouvions. Je suis allé moi-même en projeter certains et je me souviens notamment d’un soir où j’étais intervenu à Duras. D’habitude, cela fonctionnait bien mais, cette fois-là, il faisait très froid et personne n’était venu. Il n’y avait que le curé. J’ai donc naturellement annoncé que, vu qu’il faisait si froid et qu’il n’y avait personne, j’allais partir. Mais non... Le curé voulait voir le film ! Alors, j’ai tout monté et lorsque le film a été terminé, personne n’était là pour m’aider à plier le matériel que j’ai dû charger seul dans ma voiture dont le coffre ne fermait pas. Je vous laisse imaginer le retour sur Agen avec le coffre partiellement ouvert, le froid qui rentrait ainsi que les fumées d’échappement qui m’obligeaient à ouvrir les vitres pour les évacuer, faisant ainsi encore plus rentrer le froid. Et de Duras à Agen, il y a quand même une heure et demie de route !

Pour la vidéo, nous avons aussi essayé beaucoup de choses, notamment avec les premiers caméscopes noir et blanc à bande. Le matériel coûtait cher et nous ne savions pas, à ce moment-là, que la vidéo allait évoluer très rapidement. Nous avions acheté avec l’aide de la Région du matériel de montage semi-professionnel « trois- quarts de pouce ». Il a été très vite dépassé par le VHS et ce n’était plus possible de gérer cette activité ; l’aventure a donc été courte. D’autant que sont arrivées tout de suite des structures privées qui avaient pour fonctionner des moyens bien plus importants que les nôtres, sans avoir pour autant les mêmes objectifs.

Nous avions des idées, comme par exemple avec Cinéma Chez Nous, nous nous étions dit que cela serait bien de réaliser un petit film sur le village et de le projeter avant le film commercial. Mais nous n’avions pas les moyens financiers d’appliquer nos idées.

Nous faisions aussi du prêt de matériel notamment les projecteurs de cinéma 16 millimètres, mais ce n’était pas toujours évident car les gens, sachant plus ou moins s’en servir, ils revenaient souvent dans des états improbables. Nous avions aussi des accessoires de théâtre et des projecteurs lumière ; l’action à ce niveau-là était très importante.

Ensuite, en 1987, j’ai quitté ce poste et, très vite, je suis arrivé à St-Pierre-de-Clairac où je suis resté 17 ans dans une école à deux classes. Je me suis senti bien dans cette école qui était proche de Radio Bulle où je me suis le plus investi. La radio, c’est quelque chose qui demande un gros investissement. A l’époque, j’ai été vice- président auprès de Louis Chevalier ; ensuite, je suis devenu président. C’était compliqué parce qu’il y avait quand même toute l’histoire de la radio à porter et je m’y suis fatigué. Nous avons eu pas mal de départs et puis des personnes se sont lassées. Nous avons fini à très peu, c’est devenu lourd à porter. J’ai donc arrêté parce que je n’en pouvais plus. La radio, c’était faire des émissions, les préparer à l’avance, y être, gérer, pallier le manque de bénévoles... Et puis c’était le moment où nous étions le plus reconnus, le moment où il y avait le plus de demandes. J’ai donc complètement arrêté pour ne plus me consacrer qu’à l’école parce que je n’avais pas l’énergie pour les deux.

En 2009, j’ai décidé de faire ma dernière année de classe et de prendre ma retraite. Mais comme j’avais peur de la coupure, pour ne pas qu’elle soit trop brutale, je suis entré, un an avant mon départ, aux Montreurs d’Images. J’étais jusque-là un simple adhérent mais j’ai décidé de m’y impliquer davantage. Je suis donc aujourd’hui trésorier de l’association et je compte m’y investir encore plus.

S’il fallait faire le point sur mon engagement, je dirais que j’étais déjà dans l’équipe audiovisuelle de la FOL en 1972 avant même d’y être délégué. J’étais dans l’équipe de bénévoles autour de Jacques Riche, avec Louis Chevalier, André Jourdes et d’autres... Depuis, je me sens toujours militant. Alors c’est normal pour moi de continuer aujourd’hui et je pense que je continuerai tant que je pourrai, parce que je suis ainsi, cela fait partie de moi.

Source: le site internet de la Fesu snuipp 47.

 

 

Décès Jean Claude Davenne

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Photo Journal Sud-Ouest

Bénévole suractif, toujours souriant, il était trésorier des Montreurs d’Images, administrateur d’Au Fil des Séounes et ex-président de Radio Bulle. Son corps sans vie a été retrouvé lundi à son domicile.

Ceux qui ont œuvré avec lui, ou qui l’ont simplement croisé, se souviendront d’un homme adorable, toujours souriant, et cheville ouvrière des associations auxquelles il a contribué, dont le cinéma Les Montreurs d’Images, Radio Bulle et Au Fil des Séounes. Le corps de Jean-Claude Davenne a été retrouvé lundi 18 décembre à son domicile de Boé par la police, alertée par des amis qui s’inquiétaient de ne pas avoir de ses nouvelles. On ne connaissait pas ce mercredi 20 décembre les causes de son décès, « mais il était malade depuis quelques jours », rappelle l’une de ses relations. Jean-Claude Davenne avait 69 ans.

Source: Journal Sud-Ouest.

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Une société fragmentée

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Nous sommes face aujourd’hui à une société soumise aussi à des évolutions rapides (guerres, climat, internet, mondialisation ...), qui est aussi une société fragmentée (société multiculturelle, crises migratoires, replis sur soi, ...) qui repousse à ses marges ceux qui sont fragiles et différents.
Il s’agit pour nous d’apporter un message d’espérance, de réhumaniser la société, de faire communauté, avec ces personnes qui sont à la marge et les remettre au cœur de la société.
Face à cette situation, les Captifs, depuis 40 ans, portent attention et veulent continuer à porter attention à celles et ceux qui sont dans ces marges, de les inviter à participer à la société et, pour ceux qui le souhaitent, à la vie des communautés paroissiales.

Source: https://www.captifs.fr/wp-content/uploads/2022/07/Gazette-juillet-aout-2022.pdf

De l'UNA de Casteljaloux

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 Coralie Costes, bonjour. Pouvez-nous dire ce qu’est l’UNA Casteljaloux?

Bonjour. C’est une association à but non lucratif qui a pour but d’aider les personnes à vivre le mieux possible et le plus longtemps possible chez elles. Nous intervenons auprès de personnes âgées, de personnes en situation d’handicaps mais aussi auprès de personnes qui ont des problèmes de santé passagers pris en charge par leur mutuelle. Et nous pouvons intervenir aussi pour des personnes encore en activité professionnelle pour des travaux de jardinage, d’entretien des maisons, pour la garde d’enfants de plus de trois ans. L’UNA de Casteljaloux intervient sur la commune et sur les communes voisines à 10 km alentour.

Quelle est votre fonction au sein de l’UNA Casteljaloux?

Je suis responsable administrative pour assurer la gestion des 40 salariés et des 350 bénéficiaires des interventions de l’association. Je travaille en étroite collaboration avec le conseil d’administration (13 membres) et sa présidente Sylvie Dupuy.

L’UNA de Casteljaloux c’est une budget de combien d’euros?

856 000 euros de recettes et une masse salariale de 814 000 euros. Nos recettes proviennent des dotations du département, des caisses de retraites et des mutuelles et de la participation des bénéficiaires par le montant dû qui reste à leur charge. Nous recevons aussi des subventions sur dossiers de la Mairie de Casteljaloux, des communes environnantes, de la communauté des communes. Nous sommes logés à titre gratuit par la municipalité de Casteljaloux. Une subvention exceptionnelle de la mairie de Casteljaloux nous a permis d’acheter un véhicule pour l’association. La communauté des communes a subventionné des équipements professionnels pour les salariés.

Quels sont les métiers exercés par les salariés de l’UNA Casteljaloux?

Au contact des bénéficiaires nous avons des aides à domicile, des assistantes de vie aux familles, des auxiliaires de vie ( gardes d’enfants et soins à la personne non médicaux ) et un jardinier. Dans les bureaux nous sommes trois administratives.

Coralie Costes depuis combien d’années êtes-vous à l’UNA Casteljaloux?

Depuis douze ans cette année.

Quel a été votre parcours au sein de l’association?

Je suis rentrée comme comptable diplômé puis j’ai remplacé la responsable administrative qui partait à la retraite. (J’ai fait une stage de formation professionnelle avant d’entrer en fonction).

Sur les douze ans passées à l’UNA Casteljaloux quelles évolutions avez-vous notées?

J’ai remarqué une évolution des demandes des personnes, notamment au niveau des soins (toilettes, repas, lever-coucher) : plus d’exigences des bénéficiaires et de leur famille. Plus de soins à assurer par manque de personnel médical. Il nous est difficile aujourd’hui de parvenir à recruter du personnel et surtout du personnel diplômé. J’ai noté aussi que la proximité physique qu’il y avait autrefois entre parents et enfants n’est plus la même aujourd’hui. ( Eloignement des membres d’une famille pour le travail, modes de vie différents du monde d’hier). J’ai assisté aussi au passage du tout papier au tout informatique (plannings et télégestion)

Quel a été l’impact du Covid sur l’UNA Casteljaloux?

Au mois de mars 2020 nous avons dû réorganiser nos interventions en priorisant l’aide à la personne (toilettes, repas) et les courses. Et nous avons limité nos interventions pour diminuer les contacts et protéger ainsi bénéficiaires et salariés. Nous avons fait des courses chez les bénéficiaires dont les enfants ne pouvaient plus venir pas limitation kilométrique des déplacements. Sur le plan financier nous avons investi dans le matériel de protection individuelle des intervenants. Et nous continuons à le faire. ( Masques, gants,blouses jetables, gel désinfectant, crèmes pour les mains attaquées par le gel) Nous avons été aidés en début de pandémie par le Conseil départemental mais aussi par des dons de particuliers. Et nous les en remercions.

Coralie Costes comment voyez-vous l’évolution à venir de l’UNA CAsteljaloux? 

En demi teinte pour les raisons suivantes:

  • Il y a de la demande pour les services que nous rendons et le désir de beaucoup de personnes de rester chez elles le plus longtemps possible. Les élus, les pouvoirs publics en ont conscience.
  • Mais nous sommes confrontés aujourd’hui à des difficultés de recrutement comme dans beaucoup d’autres secteurs.
  • Nous avons cependant l’espoir que la situation s’améliore avec la mise en place de l’avenant 43 qui a revalorisé les salaires et l’attrait pour les métiers proposés.
  • Il y a aussi un travail qui est fait avec l’UNA 47 pour améliorer la communication sur nos métiers , les faire connaître, valoriser leur importance et les rendre ainsi plus attractifs.

Coralie Costes, vous avez je crois une dernière information à nous communiquer? 

Oui, nous allons fêter cette année l’anniversaire des soixante ans de l’UNA Casteljaloux. Lors de cette journée festive il y aura un stand de recrutement, un stand des métiers animé par les intervenantes à domicile, une intervention des pompiers sur les gestes qui sauvent, des ateliers par l’ ASEPT (Association santé éducation et prévention sur les territoires), une restauration sur place. La date retenue est le samedi 25 juin 2022.

Le réseau UNA Lot-et-Garonne

Il est composé de 27 associations réparties sur l'ensemble du département et compte 200 bénévoles, 1300 salariés pour 10 000 bénéficiaires.

L’Union Nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux Domiciles a été fondée le 19 décembre 1961 à Agen (anciennement appelée FASSAD). Association loi 1901 à but non lucratif, elle est un mouvement social militant. Elle a pour finalité de promouvoir une politique de maintien, de soutien et d’accompagnement à domicile.

L’UNA au niveau national

21 unions régionales

55 fédérations départementales

807 structures adhérentes au réseau UNA

90 255 salariés

629 000 personnes aidées

68,4 millions d’heures d’aides réalisées

Citation:

« Vieillir c’est passer de la passion à la compassion. » Albert Camus, 1962. Année de création de l’UNA Casteljaloux qui s’appelait alors « Association d’aide à domicile aux vieillards » fondée par Monsieur Joseph Turroques, maire de Casteljaloux, et par le Docteur Dumas.

 
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