Une vie sauvée.

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Une vie sauvée, une histoire locale aux conséquences inattendues.

Durant la seconde guerre mondiale, l'avion du jeune pilote américain Chuck Yeager est abattu dans le ciel des Landes. Le pilote blessé s'en sort. Il est recueilli par Léo Jolys de Pompogne qui le sauve en le cachant dans sa ferme le mettant ainsi à l'abri de la menace ennemie. Les résistants français l'aident ensuite à traverser les Pyrénées pour réussir son rapatriement vers les USA. De retour dans son pays il est récompensé et il demande au général Eisenhower de retourner au combat aérien. Dans le ciel européen il engrangera soixante missions victorieuses et abattra treize avions allemands.

Le 14 octobre 1947, Yeager devient le premier homme à franchir le mur du son, en dépit de la nature mortelle de ce challenge, atteignant la vitesse de Mach 1.06. Plus tard il battit ce record en atteignant Mach 2.44.

Par la suite Yeager sera le premier commandant de l'école qui formera les astronautes pour la Nasa. Vingt-six de ses élèves deviendront les pilotes des vols habités et des navettes spatiales.

Source: "Le Travailleur de Lot-et-Garonne", n°4705, page 9.

Les Bretons en Lot-et-Garonne.

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Spectacle sons et lumières à la cathédrale de Nantes. (Noël 20016)

A Casteljaloux et autour de Casteljaloux, en Lot-et-Garonne et en Dordogne, de nombreuses familles sont originaires de Bretagne. Voici un petit rappel historique des raisons de cette présence des Bretons parmi nous.

"En septembre 1921, une crise majeure va bouleverser la Bretagne. Des milliers de paysans, fermiers pour la plupart, vont se retrouver, du jour au lendemain, privés de leurs terres, des familles entières, souvent nombreuses.

En 1920, François Tinevez, un des leaders des syndicats agricoles du Finistère suggère une « émigration guidée » pour freiner les départs des jeunes paysans vers les villes ou l’Amérique du Nord où ils risquent de perdre leur âme.

Dès le mois de juin 1921, une grande migration s’organisa avec l’appui de l’office Central, vers le sud de la France, où les friches, par manque de main d’œuvre, gagnaient sur les terres cultivées. Des familles entières s’installèrent en Aquitaine. Des centaines d’entre-elles s’établirent en Lot et Garonne et en Dordogne, des dizaines dans la région d’Eymet. Ici, dans le Sud-Ouest où sont nés et où ont grandi des descendants de Bretons, cette trace de l’histoire manquait. Il ne fallait pas que cette mémoire bretonne disparaisse à jamais. Ces paysans bretons n’avaient que rarement parlé de leur histoire, enfermés durant des générations dans les blessures profondes causées par leur départ, vécu parfois comme un abandon. Les gens de la terre sont par nature méfiants, et souvent peu loquaces. Même à leurs enfants, ils ne se confièrent guère.

Et pourtant, bon nombre de paysans ont pu concrétiser leur rêve : vivre de leur labeur sur cette terre qui les a accueillis.

Nos livres d’histoire témoignent rarement de la souffrance du monde paysan. Ces témoignages auront un écho, c’est certain, au-delà du Périgord, sur cette terre de Bretagne où l’on revendique haut et fort la culture et l’histoire."

Source:

http://vosrecits.com/histoires-de-vie-et-temoignages/article/d-un-pays-a-l-autre-de-la-bretagne

1001 souvenirs de Casteljaloux. (Suite et fin)

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Casteljaloux, c'est la ville où aujourd'hui mes enfants vont faire leurs activités sportives ou musicales. Je revois alors "certaines têtes" qui comme moi, 30 ans plus tard, sont restées vivre dans le secteur.

Alors parfois, quand je suis au stade, je nous revois collégiens, faisant des petites foulées pour relever le défi de courir la distance Paris-Séoul l'année des JO.

Quand j'amène mes enfants aux manèges au mois de Juin, je revois cette petite fille que j'étais qui tentait d'attraper la queue de Mickey  pour qu'elle et sa cousine puissent faire autant de tours chacune.

Parfois lorsque je suis au lac avec mes enfants, j'entends le feu d'artifice qui autrefois avait lieu là-bas.

Casteljaloux, c'est la seule ville où je ne me suis jamais perdue et pourtant, vu mon sens de l'orientation...

Aujourd'hui je n'y habite plus. Quelques petits kilomètres m'en éloignent mais tel un pin c'est pourtant là que j'ai mes racines.

Casteljaloux, ne deviens pas celle qu'ils voudraient que tu sois.! Reste telle que tu es: modeste et chaleureuse.

Yallah Casteljaloux! Mais pas trop quand même!

Guimaï.

Suzanne Andrieu.

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Suzanne Andrieu a été pendant de nombreuses années professeur d'Anglais à l'Ecole Normale d'Instituteurs d'Agen. Elle est décédée le samedi 4 févier 2017 dans sa 88 ième année. Voici un des textes lu lors de la cérémonie religieuse au Centre Jean XXIII d'Agen ce jour:

 

Ecoute plus souvent

Les Choses que les Etres.

La Voix du Feu s’entend,

Entends la Voix de l’Eau.

 

Ecoute dans le Vent

Le Buisson en sanglots :

C’est le Souffle des ancêtres.

 

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :

Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire

Et dans l’ombre qui s’épaissit.

 

Les Morts ne sont pas sous la Terre :

Ils sont dans l’Arbre qui frémit,

Ils sont dans le Bois qui gémit,

Ils sont dans l’Eau qui coule,

Ils sont dans l’Eau qui dort,

Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :

Les Morts ne sont pas morts.

 

 

Ecoute plus souvent

Les Choses que les Etres.

La Voix du Feu s’entend,

Entends la Voix de l’Eau.

 

Ecoute dans le Vent

Le Buisson en sanglots :

C’est le Souffle des Ancêtres morts,

Qui ne sont pas partis

Qui ne sont pas sous la Terre

Qui ne sont pas morts.

 

 

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :

Ils sont dans le Sein de la Femme,

Ils sont dans l’Enfant qui vagit

Et dans le Tison qui s’enflamme.

 

Les Morts ne sont pas sous la Terre :

Ils sont dans le Feu qui s’éteint,

Ils sont dans les Herbes qui pleurent,

Ils sont dans le Rocher qui geint,

Ils sont dans la Forêt,

ils sont dans la Demeure,

Les Morts ne sont pas morts.

 

 

Ecoute plus souvent

Les Choses que les Etres.

La Voix du Feu s’entend,

Entends la Voix de l’Eau.

 

Ecoute dans le Vent

Le Buisson en sanglots,

C’est le Souffle des Ancêtres.

 

 

Il redit chaque jour le Pacte,

Le grand Pacte qui lie,

Qui lie à la Loi notre Sort,

Aux Actes des Souffles plus forts

Le Sort de nos Morts qui ne sont pas morts,

Le lourd Pacte qui nous lie à la Vie.

La lourde Loi qui nous lie aux Actes

 

Des Souffles qui se meurent

Dans le lit et sur les rives du Fleuve,

Des Souffles qui se meuvent

Dans le Rocher qui geint et dans l’Herbe qui pleure.

Des Souffles qui demeurent

 

Dans l’Ombre qui s’éclaire et s’épaissit,

Dans l’Arbre qui frémit, dans le Bois qui gémit

Et dans l’Eau qui coule et dans l’Eau qui dort,

 

Des Souffles plus forts qui ont pris

Le Souffle des Morts qui ne sont pas morts,

Des Morts qui ne sont pas partis,

Des Morts qui ne sont plus sous la Terre.

 

 

Ecoute plus souvent

Les Choses que les Etres.

La Voix du Feu s’entend,

Entends la Voix de l’Eau.

 

Ecoute dans le Vent

Le Buisson en sanglots,

C’est le Souffle des Ancêtres.

 

Birago Diop (1906-1989)
 

 

1001 souvenirs de Casteljaloux. (3 ième partie)

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

La place Gambetta de Casteljaloux c'est la fête foraine avec tous ses manèges où je pouvais aller seule avec ma jeune cousine pour attrapper encore et encore la queue de Mickey. Une espèce de liberté, limitée vous vous en doutez puisque depuis le pas de la porte du magasin Mamie vieillait!!! Mais je ne m'en rendais pas compte.

Puis Casteljaloux ce sont les années collège. Les tours de Chappy en ville avec les copines. Les bonbons achetés chez Queyroux avant d'aller en cours...

Casteljaloux c'est son parc, lieu de retrouvailles avec mon premier amour mais chut, ça c'est mon jardin secret!...

Casteljaloux c'est aussi son lac où nous aimions nous retrouver entre copains, ou sur le sable des plages en journée ou sous les pins à la nuit tombée.

Adulte, Casteljaloux, c'est la ville où je suis revenue vivre mais c'est devenu aussi pour moi la ville qu'il faut fuir dès les beaux jours arrivés qui entrainent un afflux de vacanciers qui m'agacent.

Guimaï.

 

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