Manif devant l'Odyssée

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

C'était aujourd'hui de 16h30 à 17h30  dehors en plein air sur le parking devant le cinéma de Casteljaloux.

Trente sept personnes y ont participé pour demander la ré ouverture du Cinéma et signer une pétition de soutien à cette demande. (Trois cents personnes à Agen, des dizaines de personnes devant les autres cinémas du Lot-et-Garonne.)

Certaines personnes étaient là aussi pour demander la ré ouverture de tout ce qui n'est pas essentiel.

Une sono a permis à la Madame la Présidente de l'association qui gère le cinéma municipal l'Odyssée de prendre la parole en public.

Des jeux de reconnaissance de musiques de films ont été proposés aux personnes présentes.

Deux élus de la municipalité étaient présents ainsi que Monsieur Raymond Girardi président de la Communauté des Communes.

Le texte de François Morel a été lu au micro et très applaudi. Le voici en version papier:

 

"Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.

Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.

Le troisième confinement, c’est là que l’explosion de la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !

Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention),  d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.

Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…

C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.

Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude. 

Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié « Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. « De quoi je m’occupe ? » j’ai répondu en refermant la fenêtre.

Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien… » 

On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…

Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur. 

Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent « Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ?» 

On fait comme si on n’entend pas. 

On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier."

De la tyranie en marche

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Les paroles s’envolent, les écrits demeurent.

Le confinement, la tempête, le couvre-feu sont une invitation pour moi à rester chez moi et à ranger papiers, notes de lecture, et à mettre un peu d’ordre dans la mémoire de mon ordi.

Voici un lien retrouvé de l’été 1999:

https://www.monde-diplomatique.fr/mav/46/RAMONET/55523

Tout ce que nous vivons aujourd’hui y est déjà annoncé.

Point du vue sur le covid ici et ailleurs

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire
Philippe dit :
 
18 décembre 2020 à 10:17
 
Bonjour Maxime, bonjour à tous,
 
Voilà quelque chose qui devrait vous intéresser, je travaille beaucoup avec la Suède et une de mes nièces vit en Suède où elle est professeur de Français. Ils m’ont fait part d’un article publié au mois de novembre. Une enquête fut publiée sur les origines des foyers de la COVID 19. Les Suédois n’ont pas choisi le confinement. L’agence de santé publique de la Suède en collaboration avec les Finlandais ont fait une étude sérieuse, sur les origines des contaminations. Cette enquête est conduite notamment par Anders Tegnell médecin et haut fonctionnaire suédois. Les Suédois ont l’application sur leur portable et à partir de là les services de santé suédois, mais aussi finlandais pour la Finlande ont pu faire une enquête sérieuse. Sachant que « recommandation » signifie « directive », les Suédois doivent s’y plier.
 
Il s’avère que 40% des contaminations se font dans les transports en commun et par effet de rebond la contamination se fait dans le foyer. Que 31% des contaminations se font dans les grandes surfaces.
 
Grâce aux applications des portables et le bornage ils peuvent suivre le tracé des personnes. Les bars et restaurants ne représentent que 14% et les spectacles ne représentent 8 % ce qui est totalement l’opposé de ce que nous annoncent le gouvernement français et les épidémiologistes. Cela fut fait dans les grandes villes.
 
Une enquête parallèle fut faite dans les campagnes. Là aussi, dans les petits villages et petites villes, le taux de contamination est faible, et dans 80% des cas l’origine de la contamination est le transport en commun. Les petits commerces ne représentent que 3% des contaminations soit 27% de moins que dans les grandes surfaces. Pour les grandes villes, les petits commerces ne représentent que 6% des cas de contaminations. Chose importante, il est noté que le port du masque ou pas n’a pas fait de différences significatives, dans le développement de la contamination.
 
Pour les lycées et universités, les écoles secondaires et les universités ils ont reçu la recommandation de fermer leurs portes et d’offrir la formation à distance en mars 2020. Les écoles primaires sont ouvertes et le taux de contamination est très faible.
 
Les morts du COVID en novembre étaient de 6022 ce qui représente 0.057% de la population suédoise. Alors qu’en France il est de 0.088 % de la population.
 
Il est noté sur cet article que la stratégie de la Suède est de maintenir les taux de transmission à un niveau que le système de santé de suédois peut soutenir, il ne cible pas l’immunité grégaire, ils essaient de maintenir le taux de transmission aussi bas que possible. Ces jours ci, il y a un léger rebond, mais de nouvelles recommandations ont été donné notamment la fermeture des bars à 22h00. Mais il y a une chose que l’on constate c’est que l’économie suédoise et finlandaise ne souffrent pas.
 
A savoir aussi: l'hydroxychloroquine et l’azithromycine font parties des protocoles de soins dans les hôpitaux suédois avec un taux de guérison de 92%. Les médecins suédois ont le droit de prescrire ce traitement. Et d’ailleurs la Belgique qui avait interdit le traitement l’a réhabilité. Mais en France pas question.
 
Chose importante, le gouvernement suédois subit des pressions importante de la part de l’OMS et de certain groupes pharmaceutiques, certains vont jusqu’à répandre de fausses nouvelles dans la population afin que la politique menée par le ministère de la santé soit discréditée, ainsi que de provoquer la déstabilisation de Anders Tegnell qui mène de main de maitre la situation COVID.
 
En Suède la gestion de crise est menée par des professionnels et non par les politiques et des épidémiologistes qui braillent sans cesse sur les chaines de télé, en criant qu’eux seuls détiennent la vérité telle que Monsieur Blachier consultant à la solde des laboratoires. Ou monsieur Jean-François Delfraissy président du conseil scientifique.
 
Pour l’anecdote, cette semaine je faisais une formation à Orly, je vais au centre commercial Belle Epine pour chercher de quoi manger. Les restaurants sont fermés et font des plats à emporter. Les gens prennent des plats à emporter et je vois une multitude de personnes assises aux bords des jardinières du centre commercial, sur les escaliers et des rebords des vitrines des magasins pour manger. Et là aucune distanciation. Les tables et tabourets présents sont condamnés et sous plastiques. On marche sur la tête. Ce pays fait vraiment tout et n’importe quoi.
 
Mardi matin je prends l’ascenseur de l’hôtel, grand ascenseur, je rentre dans l’ascenseur, une personne était dedans, je lui dis bonjour, celui-ci me crie dessus en me disant « c’est une seule personne je ne veux pas attraper la COVID » Je lui réponds « halte à la psychose nous avons 1.50 mètre entre nous, vous ne risquez rien. » Il me traite de connard et d’inconscient.
 
Nous sortons de l’hôtel, je prends ma voiture et je vois mon individu se précipiter dans le tramway qui était plein à craquer, il a même eu de la peine à se faire une place. Comme quoi la bêtise n’a pas de limite.
 
Pour ma part j’ai beaucoup plus confiance en l’enquête suédoise qu’aux balivernes que nous racontent notre ministre de la santé et les épidémiologistes stars du show-biz.
 
 
 
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