Marycielo Palomino

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Marycielo  a 27 ans, elle est née à Lima. Elle a des racines andines par son père né à Ayacucho.

Elle a reçu une Formation universitaire à S.Marcos en Communication Sociale

Saint Marcos est une Université historique reconnue pour sa formation de haut contenu social et d'ouverture aux problèmes du pays.

 

«Cette formation a marqué mon métier, car je me trouve particulièrement proche des causes sociales.Mon travail à l'institut Bartolomé de las  Casas est en accord avec ces valeurs.

Ma profession m'a permis de connaître les réalités du pays à travers les témoignages directs des habitants qui chaque jour font face à des défis qui les éloignent d'une vie digne.

Finalement mes thèmes de prédilection sont tout ce qui concerne l’Amazonie, le genre et les droits humains» (...)

«Je considère que mon expérience sur tous les projets de l'institut Bartolomé de las Casas m'a permis de connaître de près le travail en formation et incidence pour nos bénéficiaires,Tout cela, dans des contextes complexes tels l'instabilité politique du pays, le saccage de notre Amazonie, contexte auquel nos bénéficiaires ont su faire face avec les outils que nous leur avons offerts.

Personnellement, je suis de  très près la situation en Amazonie péruvienne m'appuyant sur le travail pastoral indigène qui se fait; de plus j'ai une affinité et une profonde sensibilité pour tout ce qui concerne la défense des droits humains.»

 

Mort de Marcel Conche

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Marcel Conche est mort le Vendredi 27 février 2022 à l'âge de 99 ans. C’était un brillant intellectuel français.

Marcel Conche est le fils de Romain Conche, modeste cultivateur corrézien, et de Marcelle Farges, décédée peu après l’accouchement.

Il commence sa scolarité au cours complémentaire de Beaulieu-sur-Dordogne et aurait dû la poursuivre à l’École normale primaire de Tulle, mais les ENP ayant été supprimées par le gouvernement de Vichy, il étudie au lycée Edmond-Perrier de Tulle comme élève-maître (1940-1943).

Il étudie ensuite au Centre de formation professionnelle de Limoges (1943-1944) puis à la faculté des lettres de Paris où Gaston Bachelard est l’un de ses professeurs. Il obtient successivement la licence en philosophie (1946) et le diplôme d’études supérieures de philosophie (1947).

Voir la suite sur le lien suivant: https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Conche#Origines_et_études

« L’homme est une production de la nature et la nature se dépasse elle-même dans l’homme.  »

Marcel Conche se revendiquait pacifiste. Il a dénoncé le conflit engagé en 2003 par les États-Unis en Irak.

« Personnellement, je reste pacifiste. Ma position universalisable, mais ne pouvant être universalisée, reste abstraite, contradictoire. Fondamentalement, pour moi, le rôle de l’homme politique consiste à établir la paix, ce que de Gaulle a très bien compris. Vouloir réaliser la démocratie en l’exportant par la guerre, c’est criminel ».

Pour en savoir plus sur l'homme et son oeuvre:

https://www.cairn.info/revue-philosophique-2004-1-page-3.htm

https://www.cairn.info/panorama-de-la-pensee-d-aujourd-hui–9782266283908-page-435.htm

 

« Prévoir le malheur c’est le vivre deux fois. » (Agnès Jaoui)

« D’abord la peur de la mort. Puis la mort de la peur. Et enfin l’Amour de la Vie. » (Jacques Prévert)

 

 

 

Arnaud Benetti

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire


 Arnaud Benetti est né à Agen le 09/02/1965.

Il est professeur associé à l'Université Paris-Sorbonne.

Diplômé de l'Institut d’Études Politiques de Bordeaux, il est titulaire d'un DEA de sciences sociales et d’un autre de sciences politiques. 

Il a été directeur de la communication à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) après avoir dirigé celle du Centre national d'études spatiales (CNES) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Il a été également collaborateur parlementaire à l'Assemblée nationale puis au Parlement européen.

Dans son ouvrage, "Un préfet dans la résistance" (2013), Arnaud Benedetti suit la trace de son oncle qui était préfet pendant la Seconde Guerre mondiale.

Extraits de son livre "Comment sont morts les politiques? " : 

« C’est une couche profonde du cerveau démocratique que le traité de Lisbonne vient bouleverser en s’affranchissant ouvertement du résultat d’une consultation. Le choix du peuple est effacé, réinitialisé au travers du seul mécanisme représentatif. Il n’a pas fini de produire se répliques et ses effets, tant il génère le sentiment d’une expropriation démocratique et d’une aliénation de la volonté générale. »

 « De facto la démocratie a tout de l’église désertée, la liturgie républicaine opère comme une vague prière récitée mécaniquement sans que l’on en saisisse le sens profond, au-delà d’une sonorité qui parle vaguement, comme en écho à une accoutumance lointaine. »  (...) « l’abstention indique une montée de l’athéisme civique, une perte de foi dans ce que la démocratie a sans doute fait de mieux ou de plus abouti dans l’histoire récente, à savoir la démocratie libérale ». 

 

Aux Captifs la libération

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Aux captifs la libération? 

 

« L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés. » (Luc 4:18)

 

 

Nous sommes captifs des pays producteurs de pétrole et de gaz.

Nous sommes captifs des grandes surfaces qui habilement et gentiment guident nos comportements de consommateurs.

Nous sommes captifs des spots publicitaires.

Nous sommes captifs des chaînes de télévision capables du pire et du meilleur.

Nous sommes captifs de nos téléphones portables.

Nous sommes captifs des réseaux sociaux, d’internet.

Nous sommes captifs des guerres passées, présentes et à venir.

Nous sommes captifs d’un système politique et économique qui peut fonctionner sans nous et contre nous.

Nous sommes captifs de notre condition humaine: nous sommes nés pour mourir.

Nous sommes captifs de l’épidémie de Covid qui met de la distance entre nous et pèse de plus en plus lourdement sur nos vies de tous les jours.

Nous sommes captifs de nos peurs.

 

Cependant ici et là quelques femmes, quelques hommes parviennent à être libres. Ici et là existent des oasis de paix et de bonheur. Et les êtres humains ont une vitalité de chiendent. Si demain est pire qu’aujourd’hui après demain n’en sera que meilleur.

 

Aux captifs la libération!

 

 

Décembre de l'an 410: chute de Rome

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

 

 » La voile carrée d’un navire croisant sur les eaux bleues de la Méditerranée, au large d’Hippone, porte depuis Rome la nouvelle inconcevable que des hommes existent encore, mais que leur monde n’est plus. Rome est tombée. Mais la terre et les cieux n’en sont pas ébranlés. Le monde marche vers sa fin mais il ne l’a pas encore atteinte.Votre âme, remplie de la lumière de Dieu ne passera pas.Tu t’étonnes de voir le monde toucher à sa fin ? Étonne-toi plutôt de le voir parvenu à cet âge avancé. Le monde est un homme qui naît, qui grandit et qui vieillit. Que de chagrins dans la vieillesse ? La toux, le dérangement des humeurs, la faiblesse de la vue, l’inquiétude, la fatigue, tout est réuni. Dans sa vieillesse l’homme est donc rempli de misères et le monde dans sa vieillesse est aussi rempli de calamités.Ah ! garde-toi de vouloir t’attacher à ce vieux monde et ne refuse pas de te renouveler dans le Christ. Le Christ te dit : Le monde s’en va, le monde est vieux, le monde succombe, le monde est déjà haletant de vétusté, mais ne crains rien, ta jeunesse se renouvellera comme celle de l’aigle. N’est-il pas vrai encore que Dieu n’a fait pour toi qu’un monde périssable et que tu es toi-même destiné à la mort ? Oui, l’homme qui fait l’ornement de la cité, qui habite la cité, qui la régit et qui la gouverne, n’est venu que pour s’en aller, il est né pour mourir, il est entré pour sortir. Le ciel et la terre passeront ; est-il alors étonnant qu’une ville cesse d’exister ? Si d’ailleurs elle ne cesse pas aujourd’hui, elle cessera sûrement un jour. »

Saint Augustin

 

 

Fil RSS des articles de cette catégorie