Pour aider nos ados à grandir

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Travail à la gouache d'Eva Da Cunha

 

Pour aider nos adolescents à grandir quelques pistes de réflexion:

Les aimer inconditionnellement

Cultiver un état d'esprit de développement

Autoriser les erreurs

Valoriser les efforts et les stratégies

Fournir les ressources pour les aider à acquérir les compétences qu'ils désirent

Les encourager à nourrir leur peersévérence

Rassurer et consoler

Laisser les adolescents donner leur avis et faire leur choix

Les sensibiliser à l'auto-empathie

Les sensibiliser à la gentillesse et à la compassion

Moins parler

S'entraîner à écouter

Être un bon modèle à imiter

Pour en savoir plus sur chacune de ces affirmations voir lien suivant:

https://apprendre-reviser-memoriser.fr/augmenter-le-niveau-de-confiance-en-soi-des-adolescents/

Possibilité sur ce lien de faire des tests.

 

 

 

De la télé...

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La télé ce n’est pas que cela mais c’est aussi cela:

« La télévision, média de la superficialité par excellence, est une grande productrice de ces débats simplificateurs et stériles. Elle participe à la diffusion, dans la société, d’un mode de fonctionnement binaire dévastateur qui constitue le meilleur moyen d’éviter toute structuration et tout développement de la pensée. Ce fonctionnement est une extraordinaire machine à abêtir. »
Vincent Cheynet – né en 1966 – Le choc de la décroissance, 2008, page 187

Autres morceaux choisis:

« Dans leur volonté de « forger l’opinion », nos responsables politiques se croient en effet obligés de répondre par une intervention médiatique à chaque fait divers qui suscite l’émotion populaire. Dans un accord presque parfait avec les grands médias (pour qui c’est sans doute de l’audimat assuré), ils prennent position sur tout et n’hésitent pas à crédibiliser leurs interventions et les mesures qu’ils sont amenés à proposer avec une surenchère de chiffres, utilisés le plus souvent hors du contexte dans lequel ils ont été produits. »
Lorraine Data – Le grand trucage, 2009, page 174

« Les mass media qui nous conditionnent, loin d’élargir les perspectives, les ont rétrécies ou fermées. »
Maurice Genevoix – 1890-1980 – Bestiaire sans oubli, 1971

« Le gros appareil médiatique -surtout audiovisuel et numérique-, sans cervelle ni pilote, n’a plus rien à voir avec le journalisme. Combien de potins, de ragots, de « buzz » aussi stupides les uns que les autres (…) ? Combien de supputations sans lendemain et de rumeurs sans autre intérêt que d’alimenter un bruit de fond ? »
Jean-Claude Guillebaud – né en 1944 – écrivain, essayiste et journaliste français

« Les médias adorent relayer ces grandes causes associant tout et chacun sans déranger rien ni personne. Le consensus « humanitaire » a la même utilité que les « débats » entre journalistes. Ils brassent du vent pour détourner l’orage. »
Serge Halimi – Né en 1955 – Les nouveaux chiens de garde, 2005, page 14

Source: https://www.toupie.org/Citations/Media.htm

Pour en savoir plus sur toupie.org:

https://www.liberation.fr/checknews/2017/10/23/qui-est-pierre-tourev-de-toupieorg-tres-prise-des-eleves_1652617/

 

« Le bien ne fait pas de bruit médiatique car le bruit médiatique ne fait pas de bien. »

 

 

 

 

L'eau de vie, l'eau de mort.

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Voici un texte lu sur Facebook hier soir:

L’eau qui donne la vie / l’eau qui mène à la mort

Aujourd’hui, je suis cette française, guadeloupéenne, dont le robinet ne coule plus depuis des jours, des mois, des années… et je ressens sa colère immense.

Aujourd’hui, je suis ces migrants tendus vers l’espoir d’une vie meilleure et dont la barque a chaviré, corps malmenés par les flots et entraînés vers le fond.

Près de quatre-cent-mille français, outre-marins, qui vivent sans eau courante depuis dix, vingt, trente ans… et dont la terre (et la ressource en eau) a été polluée pour environ 600 ans, mais que l’on voudrait dociles aux injections métropolitaines. De qui se moque-t-on ?

Vingt-sept corps perdus en Mer du Nord qui ont rejoint la cohorte de ceux avalés par la Méditerranée… Qui donc menaçaient-ils ?

A quoi utilisons-nous donc nos intelligences ? Quels veaux d’or servent-elles depuis la nuit des temps ?

J'aime le GEM

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(Photo de gauche à droite: Gérard Barrieu, Rachid Salah)

 

Le jeudi 7 octobre le GEM de Casteljaloux a organisé une opération portes ouvertes qui a été l’occasion pour nous de les rencontrer «  pour de vrai ».

Rachid Salah que signifie GEM ?

Groupe d’Entraide Mutuelle.

Il y a combien de GEM en Lot-et-Garonne?

Sept, un par territoire. Un sur l’Agenais « le GEM AAPI », un sur le Fumélois « La Sauce du Lien », un sur le Villeneuvois « Entraide et Vous », un sur le Tonneinquais « OKLM Le GEM », un sur Marmande « Arc en Ciel », un sur Miramont de Guyenne « La Ruche d’Entraide » et un sur Casteljaloux « La Grande Rue du GEM »; un huitième GEM est en cours de création sur le Néracais.

Qui est à l’initiative des GEM ?

Les Groupes d'entraide mutuelle (GEM) sont des collectifs introduits par loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Dédiés, pour leur grande majorité, aux personnes en grande fragilité présentant un handicap résultant de troubles psychiques (il en existe aussi pour les personnes cérébro-lésées), ces collectifs ont été instaurés pour être des outils d'insertion dans la cité, de lutte contre l'isolement et de prévention de l'exclusion sociale. La loi prévoit, dans ses articles 4 et 11, le développement de « groupes d’entraide mutuelle » dans un but tant de prévention que de compensation du handicap.

Dès 2005, dans le cadre du plan « psychiatrie et santé mentale 2005-2008 », un programme de création de groupes d’entraide mutuelle (GEM) destinés aux personnes souffrant de troubles psychiques est lancé, avec pour objectif la création de 300 GEM sur le territoire national ; ces espaces permettent  à des personnes isolées par la maladie ou le handicap de se retrouver dans un lieu d’échanges participatifs dans une logique d’entraide mutuelle. Cela permet de rompre l’isolement des personnes concernées et de ne pas craindre le regard de l’autre. 

 Qui finance les GEM?

Le fonctionnement des GEM repose sur le principe de l'autogestion avec une recherche permanente d'autonomie. Ce ne sont pas des structures médico-sociales et ils ne délivrent pas de soins. Les membres d'un GEM forment une association d'adhérents. Cette association est elle-même chapeautée par une association gestionnaire qui met à disposition du collectif les animateurs. De plus un parrainage est recherché, il consiste à assurer une « veille éthique », apporter un soutien dans le fonctionnement et tenir un rôle de médiateur. L’état par La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et les Agences Régionales de Santé (ARS) financent les GEM.

Rachid Salah quel votre rôle au sein du GEM?

Le GEM n’est pas une structure de prise en charge et de suivi mais un groupe fondé sur l’adhésion libre et volontaire des personnes. Les adhérents sont acteurs du projet de groupe (dans la mesure de leurs possibilités) qu’ils définissent et font vivre ensemble avec l’appui des animateurs et des bénévoles. Par sa définition même, le GEM est lieu d’échanges participatifs entre les adhérents dans une logique d’entraide mutuelle. De ce fait, mon rôle est  d'intégrer en permanence cette notion qui est à la base de mes initiatives. Je suis là pour coordonner, impulser et réguler des situations plus ou moins complexes et me mettre à l’écoute des adhérents et du groupe. J’ aide les participants à faire fonctionner leur association, j’ accompagne et soutiens les membres dans leurs demandes et leurs activités, je crée du réseau et du partenariat et je participe à faire exister l’association et ses adhérents sur le territoire et dans la cité.

Comment devient-on animateur ? 

Il n’y a pas de formation à proprement dit pour être animateur d’un GEM. Pour ma part je suis titulaire d’un Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport option loisirs tout public obtenu en 2006. (BPJEPS)

Comment devient-on animateur du GEM de Casteljaloux?

 

Il n’existe pas de diplôme spécifique pour être animateur d’un GEM, chaque parcours reste singulier. Pour ma part, suite à un grave accident du travail, j’ai fait une reconversion professionnelle qui m’a emmené à travailler à la résidence forestière de La Taillade. J’y suis rentré en 2005 en tant que stagiaire pour compléter par la pratique ma formation théorique du BPJEPS et en 2006 après l’obtention de mon diplôme, l’AEIH m’embauche en tant qu’animateur du foyer de vie de La Taillade. AEIH qui est devenu depuis SOLINCITE. Je suis animateur du foyer de vie jusqu’en 2017. A partir de 2015 je suis à mi-temps sur La Taillade et la Résidence d’Accueil de Casteljaloux au 8 rue du Turon à Casteljaloux.  Et en 2017 il y a création du GEM de Casteljaloux le poste d’animateur m’a été proposé.

En quoi consiste ce travail?

Classiquement le rôle est  avant toute chose un rôle de "facilitateur" et de "coordinateur" avec une capacité à la médiation culturelle et sociale.

Facilitateur parce qu'il s'agit d'aider les responsables associatifs et les adhérents à mettre leurs capacités en œuvre, de valoriser les actions menées par des productions artistiques, sociales, de communication, de création et d'activation de réseaux.

Coordinateur parce qu'il s'agit aussi de mettre à disposition des bénévoles désireux de s'impliquer dans une animation d'atelier des outils pédagogiques, une méthode, des moyens et de veiller à ce que les activités proposées n'empiétent les unes sur les autres d'où la nécessité de les  coordonner.

Médiateur culturel et social parce qu’il s'agit d'aider les adhérents dans leur recherche d'emploi, de logement, de sociabilité, de trouver un statut qui convienne à des situations singulières et d'orienter les personnes vers les ressources nécessaires.

 

 La règle est toujours de ne pas faire à la place mais avec.


Animer c’est donner vie ! 

 

 

Concrètement cela se fait comment?

Cela se traduit par le gestion administrative et financière de l’association La Grande Rue du GEM, de l’accompagnement à la mise en place d’ateliers à l’initiative d’un ou plusieurs adhérents. L’aide à l’organisation de sorties, mise en place d’évènements. Mon rôle est de rendre possible ce que les adhérents souhaitent mettre en place.

Combien d’ateliers fonctionnent en ce moment?

A ce jour il y a 10 ateliers animés par 11 adhérents.

Un atelier bois, du déco-patch, un atelier mandala, un atelier création de bijoux, le repas du jeudi avec atelier cuisine, le jardinage, l’atelier couture tricot, un atelier écriture et jeux de mots, un atelier échec et dames et un atelier de pyrogravure. Cela n’est pas exhaustif, tout bouge dans un GEM !

Aujourd’hui le GEM c’est combien d’adhérents?

A ce jour le GEM de Casteljaloux accueile 31 personnes dont 23 sont adhérentes. La gestion est assurée par un Conseil d’administration de 12 membres qui élisent un bureau.

Le président M Gérard BARRIEU en est à son second mandat, il est épaulé par 2 vice-présidents, une secrétaire et une adjointe, un trésorier et ses deux adjoints.

Merci Rachid Salah d'avoir répondu à nos questions.

 

Citations:

 

« Un homme n’a le droit d’en regarder un autre de haut que pour l’aider à se relever. »

 

« Décidons de nous rassembler dans un esprit d’entraide au lieu de se disperser dans le chacun pour pour soi. » (Serge Desjardins)

 

Revue de blogs d'octobre 2021

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Lu sur le blog de Maxime Tandonnet:

Marie-Dominique Ledent dit :

25 octobre 2021 à 12:44

Connaissez-vous « le menticide »? ce meurtre de l’esprit qui arrive quand une « psychose de masse » se déchaine? Une psychose de masse est une épidémie de folie et elle se produit quand une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans l’illusion.
C’est ce qui s’est passé entre autres avec la chasse aux sorcières en Amérique et en Europe aux 17è et 18è siècles, avec la montée des totalitarismes en Allemagne et en Extrême-Orient au 20è siècle. C.Jung le décrit très bien quand il écrit que  » il devient de plus en plus évident que ce n’est pas la famine, les tremblements de terre, les microbes ou le cancer mais bien l’homme qui est le plus grand danger pour lui-même, pour la simple et bonne raison qu’il n’existe pas de protection efficace contre les épidémies psychiques qui sont infiniment plus dévastatrices que la pire des catastrophes naturelles pour la vie symbolique. »
Le drame est que ceux qui en sont victimes ne s’en rendent pas compte car un individu devenu fou ne peut sortir de son esprit pour observer les erreurs qu’il commet ; il n’y a pas de poussée d’Archimède qui permette à ceux qui vivent une psychose de masse d’observer leur propre folie collective.
La peur se transforme peu à peu en panique au fur et à mesure que la charge mentale des émotions répétitives provoquées par des menaces réelles ou imaginaires, annoncées de façon à être dosées de plus en plus fort par des discours officiels, devienne insupportable et déclenche le besoin de réguler le flot émotionnel par une rupture psychotique, devenue la manière réactive « normale » pour faire face à un état anxiogène extrême.
Hannah Arendt l’a très bien théorisé et expliqué. La transformation sociale qui s’établit sous le totalitarisme est construite et soutenue par des illusions car les hommes et les femmes trompés régressent vers des statuts infantiles de sujets obéissants. Celui qui peut apporter l’illusion d’une vérité simple et rassurante est facilement leur maître. Leur soif de vérité est détournée des évidences qui ne sont pas à leur goût et glorifient l’erreur si l’erreur les séduit.
Arrive alors la phase d’intégration psychotique au cours de laquelle l’individu parvient à assembler les choses en conservant une manière pathologique de voir la réalité, mais qui lui permet d’expliquer ses expériences anormales. Il voit enfin du sens et des liens dans ses expériences et cette intégration est psychotique parce qu’elle est basée sur des illusions et non sur des modes de relation adaptatifs.
Jamais auparavant dans l’Histoire, des moyens aussi efficaces n’avaient existé pour mener la société dans la psychose du totalitarisme.
Les smartphones et les médias sociaux, la télévision et internet, le tout associé à des algorithmes qui censurent rapidement le flux d’informations indésirables, permettent aux détenteurs du pouvoir d’attaquer facilement l’esprit des masses.
De plus la nature addictive de ces technologies signifie que de nombreuses personnes se soumettent volontairement à la propagande de l’élite dirigeante avec une fréquence remarquable.
La technologie moderne éduque l’homme à prendre pour acquis le monde qu’il regarde. Il ne prend pas le temps de se retirer et de réfléchir ; la technologie l’attire, l’entraîne dans ses rouages… dans ses mouvements : pas de repos, pas de méditation, pas de réflexion, pas de conversation ; les sens sont continuellement surchargés de stimuli.
L’homme n’apprend plus à questionner son monde, l’écran lui offrent des réponses toutes faites.
Et c’est encore plus facile quand il est isolé, comme les animaux en laboratoire qu’on cherche à conditionner. Ça permet de perturber les interactions sociales normales. En perdant contact avec le monde réel, il est beaucoup plus facilement la proie des délires encouragés par la propagande et les machinations de l’élite dirigeante. C’est Pavlov qui a démontré que l’abaissement des stimuli rendait le conditionnement plus facile.
Malheureusement, en imposant une stricte conformité et en exigeant une obéissance aveugle de la part des citoyens, le totalitarisme prive le monde de sa spontanéité qui produit des joies de la vie et la créativité qui fait avancer la société. L’ordre d’un monde totalitaire est un ordre pathologique qui contient en lui les germes de son déclin mortifère.
Il est donc nécessaire, selon Carl Jung, pour ceux d’entre nous qui souhaiteraient aider à retrouver la raison dans un monde insensé, de commencer à mettre de l’ordre dans notre propre esprit et de vivre d’une manière qui serve d’inspiration pour les autres.
Puis de tenir bon en ayant un discours et des actes qui fassent advenir et entretiennent des lueurs d’espoir dans l’esprit de nos proches, en proclamant notre foi en l’humain, notre espérance en l’avenir et notre besoin de trouver à rassembler ce qui semble s’opposer; il est essentiel de privilégier et encourager ce qui est semblable sans être opposé, et va dans le sens d’une complémentarité des talents.
De même que l’élite dirigeante ne reste pas passive mais prend des mesures délibérées pour accroître son pouvoir, de même des efforts engagés et concertés doivent être faits pour amener le monde à une délivrance irréversible.

socratedefrance dit :

26 octobre 2021 à 00:15

Oui vous avez parfaitement raison.
A force d’état providence, à force de légiférer pour tout et n’importe quoi, l’individu ne se sent plus personnellement investi d’une responsabilité dans l’harmonie collective.
Il doit réapprendre à s’investir dans la communauté.
L’individu ne sait plus qui il est, il ne connaît de sa propre personne que ce que ses émotions lui en disent, nos élites jouent de cela.
Le problème c’est que bien souvent la révolte du peuple envers ses élites n’est en fait qu’une sorte de jalousie. Changer le monde ce n’est pas changer de camps, c’est plutôt l’ambition de revoir une nouvelle façon de faire l’harmonie entre nous, quelques soient les places que nous occupons: la révolution, c’est en nous qu’il faut l’opérer.

Jean-Luc dit :

26 octobre 2021 à 00:30

@ M-D Ledent
Remarquable analyse sur la manipulation et psychologie des masses et sur les moyens à mettre en œuvre pour y échapper.
Merci à vous pour cette contribution et sa conclusion qui apporte des raisons d’espérance et d’optimisme.

Source: 

https://maximetandonnet.wordpress.com/2021/10/25/passe-sanitaire-au-bout-de-la-nuit/comment-page-1/#comments

 

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