L'école d'hier à aujourd'hui.

Rédigé par yalla castel - - 4 commentaires

« Pour savoir où nous allons il faut se souvenir d’où nous venons ».

 

Chez les Grecs, les filles restent dans la famille où elles apprennent des femmes ce qu’il leur faut savoir pour être de de bonnes épouses et de bonnes mères . Les garçons , dès l’âge de 7 ans, sont confiés aux hommes qui leur apprennent à devenir des hommes et des guerriers. Par des récits de la vie des héros, par des exercices physiques et au besoin par des châtiments corporels.

 

Chez les Romains, les garçons vont à l’école accompagnés par leur esclave. La salle de classe est une sorte de boutique ouverte sur la place publique. Ils y apprennent le Grec et le Latin. Une grande place est accordée à l’art oratoire ; savoir bien parler, s’exprimer en public est important. Le maître peut taper avec une baguette en bois, la férule. Les filles en grande majorité restent à la maison et apprennent à devenir de bonnes mères de famille. Mais quelques unes vont à l’école. La fortune des familles a son importance dans l’éducation reçue ou pas. Beaucoup de Romains et d’esclaves romains savaient lire et écrire.

 

Chez nos ancêtres les Gaulois, l’éducation des enfants était confiée aux druides. Leur enseignement était oral. Ils transmettaient leurs savoirs sur la nature, les plantes, le ciel et ses étoiles, les manières de se soigner et leurs philosophies de la vie. Ils ne partageaient pas leur savoir avec tous les enfants. Ils enseignaient à certains d’entre eux seulement.

 

« Qui a eu un jour cette idée folle

d’inventer l’école ?

Sacré, sacré Charlemagne. » dit la chanson bien connue.

 

Parce qu’il aurait regretté de ne pas avoir reçu une bonne éducation enfant, il créa une école dans son palais d’Aix la Chapelle où il fit venir pour lui et sa famille les meilleurs professeurs de son temps. Il a aussi voulu que les administrateurs de son Empire soient instruits. Il ordonna aux moines d’ouvrir des classes pour les enfants de toutes origines sociales.

 

Au Moyen Age, l’éducation des enfants est confiée aux abbés, aux curés et aux moines. Les garçons des nobles sont instruits dans les châteaux qu’ils habitent. Les garçons des familles bourgeoises aisées vont s’instruire dans les monastères. Les garçons des familles pauvres ne vont pas à l’école. Ils vont travailler pour aider leurs parents à vivre. Les filles ne vont pas à l’école.

 

Du temps de l’Ancien Régime, les enfants, le plus souvent les garçons, vont dans les « petites écoles » jusqu’à l’âge de 14 ans. L’objectif qu’il y en ait une par paroisse n’a jamais été atteint. Ces écoles étaient placées sous la responsabilité des évêques et à la charge des parents. La fréquentation des élèves étaient irrégulières. Ils y apprenaient à lire, écrire et compter.La bourgeoisie, la noblesse envoyaient ses enfants dans les collèges des grandes villes tenus par des ordres religieux. L’enseignement y était fait en latin.

 

 

La révolution française supprime toutes les corporations religieuses y comprises celles qui avaient en charge les écoles. Et décide de la création d’une instruction publique gratuite commune à tous les citoyens.

 

Napoléon Bonaparte lorsqu’il arrive au pouvoir rétablit les écoles religieuses. Les frères des écoles chrétiennes sont chargés de l’enseignement primaire et de la formation des instituteurs. Il fonde les premiers Lycées. Il introduit l’enseignement de la philosophie dans les établissements secondaires. Il réforme les universités.

 

En 1850 le ministre de l’instruction publique Alfred de Falloux décide qu’il y aura désormais une école de garçons dans toutes les communes ( et une école de filles dans les communes qui en ont les moyens ). En 1867, la loi Victor Duruy impose l’ouverture d'une école de filles dans les communes de plus de 500 habitants.

 

Ferdinand Buisson et Jules Ferry rendent l'école laïque obligatoire et gratuite en 1880. L’enseignement est obligatoire de 6 à 13 ans. Il se termine par l’examen du certificat de fin d’études primaires, appelé par des générations d’élèves « le certoch ».

 

En 1904, Emile Combes interdit aux religieux d’enseigner.

 

En 1919, le sénateur Placide Astier légifère sur l’enseignement technique alors en plein développement et crée des établissements spécialisés.

 

À partir de 1940 les religieux ont à nouveau le droit d'enseigner.

 

En 1959, les cours complémentaires deviennent des collèges d'enseignement général (CEG). La même année, Michel Debré, alors ministre de l’Education Nationale, met en place des contrats avec les écoles privées qui le souhaitent. L’État payent les professeurs. En contrepartie les écoles privées s’engagent à suivre les programmes de l’Education Nationale et acceptent les visites des Inspecteurs de l’EN.

 

En 1975, la loi René Haby décide du principe du collège unique pour tous les élèves.

 

Quand sera-t-il de l’école du futur ?

 

L’informatique, internet, les écrans d’ordis, de télés, de téléphones, de tablettes, les robots modifieront-ils notre système éducatif comme l’a fait l’imprimerie en son temps ?

 

Qu’en pensez-vous ? Comment voyez-vous l’école de demain pour vos enfants, petits-enfants ?

 

Colibri Cx

 

 

Revue de blog du mois d'Octobre.

Rédigé par yalla castel - - 3 commentaires

Impossible de lire tous les blogs qui sont en accès libres sur internet. Nous avons sélectionné pour vous ce mois-ci le blogon suivant:

"En septembre 2016, une de mes amies me fait part de ses douleurs qui évoluent depuis plusieurs mois et deviennent de plus en plus invalidantes. Son médecin lui a proposé différents traitements sans effet et des examens complémentaires peu probants. Néanmoins, son âge, ses antécédents, l’anamnèse de ses douleurs, les signes d’accompagnements nous donnent une première orientation sur l’étiologie, la raison de ses souffrances. Connaissant l’homme de la situation, je tente de lui prendre rendez-vous avec ce maître. Je n’ai pas eu de date mais une liste d’examens complémentaires à faire ou à refaire, pour gagner du temps… Les résultats sont adressés et un traitement préalable sera prescrit sur ses conseils pour plusieurs mois. Nous arrivons au printemps au terme de ce traitement, toujours aucun rendez-vous. Les douleurs sont contrôlables grâce à la puissance du dieu d’Asclépios et de la morphine. Mais de nouveaux examens complémentaires sont redemandés, refaits et ré adressés sous format électronique. Mon amie se retrouve donc ainsi contenue dans une clef USB. Et toujours pas de consultation. Normal !… A « i-patiente », médecin virtuel…Pas très branchée, ne comprenant pas très bien le plus de la médecine ambulatoire mon amie, ne faisant confiance qu’aux bonnes vieilles recettes, s’arme de persévérance avec son téléphone en essayant d’éviter la « i-secrétaire » pour obtenir un vrai rendez-vous en « présentiel ». « Rassurez-vous Madame, l’affaire suit son cours». Toujours pas de rendez-vous. Puis un jour au courriel, une convocation pour une hospitalisation pour un geste thérapeutique fait sous anesthésie par un radiologue. Tout cela semble sérieux et cohérent. Nous arrivons enfin dans du concret qui nous rassure, nous retrouvons nos repères. Mon amie pense toucher au but, sortir du purgatoire. A moins d’une semaine du jour tant attendu, pas de rendez-vous pour une consultation d’anesthésie préopératoire. Nouvelle bataille téléphonique pour être reçue par un anesthésiste peu intéressé le lendemain…Mon amie finira par être hospitalisée dans le service de la spécialité concernée et subir le geste technique salvateur à l’heure des condamnés par un radiologue prestataire inconnu. Les résultats sont probants, cette amie va mieux. Elle va pouvoir passer un été plus acceptable que le précédent. Il a fallu quand même réajuster le traitement antalgique trop maigrelet prescrit par l’interne… Protocole oblige mon amie sera vue pour la première fois en consultation par ce spécialiste six mois après le geste du radiologue et plus d’un an après les premiers contacts…"

Source et blogon complet sur le lien suivant:

http://hopital-urgence.blogs.la-croix.com/madame-d-ou-la-i-patiente-dematerialisee/2017/10/16/?from_univers=lacroix

 

 

Nauplie, Grèce.

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

Impérissables colonnes

De chair et de pierres

Passe le temps qui se fige

 

Brigitte Papleux

 

 

 

 

L'Eveil de la permaculture.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Le Jeudi 12 ocobre à 20h30 le cinéma l'Odyssée de Casteljaloux a diffusé le film "L'Eveil de la permaculture" d'Adrien Bellay. C'est un film intéressant pour ce qu'il dit et pour ce qu'il ne dit pas.

Le parking du cinéma était plein. Il y avait sans doute plus de 100 personnes dans la salle.
 
Pendant le débat qui a suivi la projection des jeunes ont pris la parole. Ils ont témoigné de ce qu'ils vivent, de ce qu'ils cherchent à faire.
 
C'était une soirée où il n'y avait pas que des problèmes mais que des solutions.
 
Colibri Cx
 
 

Pourquoi?

Rédigé par sadys - - 6 commentaires

Le Pourquoi de ce tableau de peinture:

http://vouloir.hautetfort.com/archive/2015/06/12/guerre-de-crimee-premiere-guerre-moderne-5638903.html

Plus les attentats se répètent dans notre pays, plus je lis, j'entends la remarque suivante: « Pourquoi l’absence de réaction des musulmans de France? » C’est un reproche qui revient souvent sur internet par exemple. Pourquoi ne disent-ils rien? Pourquoi n'écrivent-ils rien?

 

Je ne suis pas musulman et je ne sais pas pourquoi il en est ainsi.

 

Ce que je remarque cependant depuis des années maintenant c’est que le silence des musulmans fait écho à celui des chrétiens pendant la guerre du Liban, la guerre de Yougoslavie. Il fait écho au silence des juifs sur ce qui se passe en Palestine depuis 70 ans. Il fait écho au silence des bouddhistes sur ce qui se passe en Asie. Il fait écho ce silence des musulmans aussi sur les musulmans qui massacrent des musulmans.

 

En fait il n’y a plus de manifs de masse nulle part contre la guerre. (Il n’y a pas de manifs de masse non plus contre les tireurs fous aux USA et ailleurs).

 

Je me souviens des manifs contre la guerre du Viet-Nam. Je me souviens des récits des manifs contre la guerre d’Algérie.

 

Plus de manifs de masse contre l’horreur sous toutes ses formes.

 

Pourquoi?


Colibri cx

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