Une vie sauvée.

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Une vie sauvée, une histoire locale aux conséquences inattendues.

Durant la seconde guerre mondiale, l'avion du jeune pilote américain Chuck Yeager est abattu dans le ciel des Landes. Le pilote blessé s'en sort. Il est recueilli par Léo Jolys de Pompogne qui le sauve en le cachant dans sa ferme le mettant ainsi à l'abri de la menace ennemie. Les résistants français l'aident ensuite à traverser les Pyrénées pour réussir son rapatriement vers les USA. De retour dans son pays il est récompensé et il demande au général Eisenhower de retourner au combat aérien. Dans le ciel européen il engrangera soixante missions victorieuses et abattra treize avions allemands.

Le 14 octobre 1947, Yeager devient le premier homme à franchir le mur du son, en dépit de la nature mortelle de ce challenge, atteignant la vitesse de Mach 1.06. Plus tard il battit ce record en atteignant Mach 2.44.

Par la suite Yeager sera le premier commandant de l'école qui formera les astronautes pour la Nasa. Vingt-six de ses élèves deviendront les pilotes des vols habités et des navettes spatiales.

Source: "Le Travailleur de Lot-et-Garonne", n°4705, page 9.

Toujours vivant!

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Source photo: http://eoline.over-blog.com/article-le-cancre-jacques-prevert-114932678.html

Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Après le succès de son premier recueil de poèmes, « Paroles », il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots.

Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.

“Le Cancre”, tiré du recueil “Paroles” paru aux éditions Gallimard
© Fatras/ Succession Jacques Prévert, pour les droits audiovisuels et numérique

Moi je, moi je...

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Eglise de Vignes 15ème. à Puch-d'Agenais (47) photo M.Q

"Ce que tu es parle plus fort que ce que tu dis." (St Augustin)

Haro contre les nouveaux "veaux d'or" : l'argent, la consommation, l'image, l'égo.
  

L'égo, notre égo, n'existe pas par lui-même. Il est un mouvement d'identification à quelque chose. A notre statut professionnel par exemple. Je suis... ceci ou celà, et on y croît, on s'arcboute, voire se rigidifie et patratras on embête tout le monde autour de nous avec notre égo professionnel.

Il y a aussi le risque de développer un égo spirituel : "Les expériences que j'ai sont superbes, l'enseignement que je donne est bon".... L'on s'identifie alors à notre statut d'enseignant, de prof de.... Et paf, le piège se referme. L'égo est content, le mental fulmine. L'enfer-me-ment nous guette. JE SUIS coincé !

L'une des dernières batailles que nous avons a mené sur le chemin de l'abandon de l'égo est de vaincre la complaisance avec soi-même, le sentiment d'auto-satisfaction. Il est impossible de nous débarrasser de notre égo - comme de certains traits de notre caractère. Il s'agit de transformer la relation que nous avons avec ce qui se passe : colère, jalousie, orgueil,.... Nous devons donc apprendre comment composer avec ce qui est en nous. C'est le début du processus de désidentification (dur à dire donc dur à faire !) avec tout ce qui apparaît dans notre mental ; le tout début de la "libération". Et ce chemin de détachement commence, camarades spirituels, plus souvent à partir de 40-45 ans ! Vieillir nous rend plus zen, sagesse se marie avec vieillesse, le temps et les "épreuves" font alors leurs oeuvres en nous.... Vieillir nous bonifie, apaise, tranquillise.

"Sur le chemin intérieur qui est le nôtre, il nous faut discerner les mouvements des énergies psychiques et somatiques. Un travail sur nos pensées qui se disputent l'être intérieur s'impose, notamment avec toute la part de psychologique qui se mêle au spirituel. Solution : nous faire accompagner par plus avancé que soi, que notre petit moi, car le discernement de nos pensées est vraiment l'art des arts pour lequel l'ouverture de notre coeur est indispensable contre le danger permanent de nos illusions ou de l'exagération. Cet art s'acquiert grâce à l'ouverture de notre coeur à un autre.
  

Résultats : humilité, juste connaissance de soi, paix du coeur, méditation pure et... amour. Très beaux fruits !

Liste, empruntée à la sagesse grecque, des passions à apaiser pour prévenir les mouvements de notre pensée : notre relation à la nourriture (stade oral), à la sexualité, à l'argent, à la tristesse, à l'agressivité, à la dépression spirituelle, à la vanité, à notre orgueil."

Dom Jean-Pierre Longeat,

Source la lettre d'information de l'association ASSO EPHATA QUIMPER.

Guéris vite ou va au ciel!

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

François a 17 ans. Un âge où on n'est pas sérieux, un âge où on a la vie devant soi, un âge où on ignore volontiers que la vie et la mort  se confondent. Le jour où il apprend qu'il est atteint d'une leucémie, on fête les 7 ans de la petite dernière de ses soeurs:"C'est mon anniversaire, et tout le monde est dans la peine" s'exclame la gamine. Agathe, la deuxième de cette famille catholique pratiquante de huit enfants, fait des études d'infirmière. Elle ne comprend que trop bien, elle, le calvaire qui commence pour les siens et dans lequel se raffermit leur foi.

Sans aucun pathos, ce récit poignant suit les longs mois d'hospitalisation de François: les rémissions, les espoirs, les rechutes, les élans, l'insouciance, l'obsession, la gaieté, l'angoisse et la prière. Agathe ne se tourne pas vers le Ciel pour lui demander pourquoi. Elle veut croire que Dieu n'envoie jamais d'épreuves insoutenables, qu'il faut avec Blaise Pascal implorer le bon usage des maladies, qu'il convient de se couler dans la Providence.

Ce livre est un témoignage lumineux à lire commme l'on prend un fortifiant. Un manuel de traversée des pires épreuves sans désespoir et ressentiment.

Quand il ne reste plus que quelques jours de vie il faut rajouter de la vie à ces quelques jours restants. Tous autour de François s'y sont employés.

 

Extrait sonore ci-dessous:

 

Tout privatiser est-ce vraiment la solution?

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

De nombreuses familles anglaises ont choisi de vivre à  et autour de Casteljaloux. Et plus généralement en Lot-et-Garonne et en Dordogne. A leur intention et pour celles et ceux d'entre vous qui maîrisent l'Anglais l'article suivant:

LONDON — If how the railways run is a guide to the state of a nation, then it tells you something that Britain is in the middle of its biggest railway strike since 1994. Not coincidentally, that was the year the national rail network was privatized by the Conservative government of Prime Minister John Major.

A labor dispute has been simmering for nearly a year on the routes managed by Southern, a train operator that, as the name suggests, runs crucial commuter services between London and the South Coast. In December, the crisis escalated when around 1,000 train drivers joined in a strike action against Southern’s parent company, Govia Thameslink Railway, whose network also includes the Gatwick Express airport line.

In one day, about 300,000 passengers had their journeys delayed and disrupted. The strike action has been repeated every month since, including a networkwide stoppage expected this week. Together, the long-running battle between rail unions and the company is estimated to have cost Britain’s economy £300 million (about $375 million), and has even hit house prices in the region.

The details, of course, are local, and may even seem parochial. The dispute centers on Govia’s plan to remove guards from trains. The unions believe this would threaten not just jobs but also the safety of passengers. The industrial upheaval on a rail artery critical to one of the world’s largest economies tells a story that transcends borders, however: of the perils of introducing market ideology into key public services, a project driven not by the needs of passengers but by uncompromising dogma.

Lire la suite en cliquant ici...

Fil RSS des articles