Faire bien

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« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entenduC’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire. Il fallait qu’il fût bien lui-même, en lui-même, pour lui-mêmedans son être même. Une tradition venue, montée du plus profond, une histoire, un absolu, un honneurvoulait que ce bâton de chaise fût bien fait. Toute partie de la chaise qui ne se voyait pas, était aussi exactementaussi parfaitement faite que ce que l’on voyait. »

 (Charles Péguy)

Points de vues non essentiels d'un non essentiel

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A l’approche de mes soixante-dix ans et après un an de covid, j’avoue que je n’avais pas vu du tout venir la crise des gilets jaunes ni celle du covid 19. Je n’ai pas vu venir non plus les divisions des gauches et les divisions des droites dans notre pays. Par contre dès 1989 j’ai pressenti la montée en puissance du Front national/Rassemblement national. 

 

Depuis que je suis enfant je n’ai pas compté le nombre de fois où des personnes intelligentes et cultivées m’ont affirmé que si tout allait mal dans notre pays c’était la faute des communistes, des socialistes, des  francs maçons, des juifs et de la CGT. 

 

Aujourd’hui ce discours n’étant plus d’actualité, un nouveau discours fait son apparition: si tout va mal c’est la faute aux islamo-facistes, aux islamo-gauchistes et aux migrants. Cela permet d’oublier qu’avant les interventions militaires en Afghanistan Al Qaïda n’existait pas, avant les interventions militaires en Irak Daesch n’existait pas, avant les interventions militaires en Libye la Turquie, membre de l’Otan, ne se permettait pas d’intervenir militairement hors de ses frontières. 

 

« Arrivée la guerre, le diable agrandit son enfer. »  En Syrie, au Liban c’est l’enfer. Et les principales victimes sont les civils.

 

( Si nous remontons plus loin dans le temps, dans l’Egypte de Nasser, les frères musulmans étaient en prison. )

 

Les migrants sont souvent montrés du doigt. Tout val mal à cause d’eux. Pourtant aucun d’eux ne dirigent de mairies, de conseils départementaux, régionaux. Ils ne sont pas présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat. Ils ne contrôlent aucune banque, aucune entreprise. Ils ne sont pas les parasites de nos sociétés riches. Ils sont trop souvent encore une main d’oeuvre taillable et corvéable à merci qui fait le travail que nous ne voulons plus faire ni faire faire à nos enfants et petits enfants. 

 

Dans la guerre menée contre le Covid, je n’aime pas la notion d’activités essentielles et non essentielles. Surtout quand il s’agit d’activités faites non pas par des robots mais par des êtres humains. Il y aurait donc des personnes essentielles et d’autres pas? Ce n’est pas ce que mes parents et grands parents m’ont appris. 

 

Le confinement je le perçois non pas comme une solution mais comme un problème. C’est parce que nous sommes confinés dans des villes de plus en plus grandes et de plus en plus polluées que nous nous contaminons. C’est parce que nous sommes de plus en plus confinés dans des groupes scolaires de plus en plus grands, dans les bus, les tramways, les trains bondés de monde que nous nous contaminons.

 

Nous ne parvenons pas à produire nos masques, nos vaccins. Et c’est toujours notre faute si l’épidémie progresse: c’est parce que nous nous comportons mal, que nous ne sommes pas assez disciplinés. Ce discours devient lassant, mensonger, malhonnête. 

 

Dans sa sagesse une grande majorité d’entre nous ne dit rien, ne casse rien, ne se révolte pas, fait ce qu’on lui demande de faire,  évitant ainsi d’ajouter des problèmes aux problèmes en cours. 

 

Le monde d’aujourd’hui a des côtés obscurs mais aussi des côtés lumineux. Beaucoup de personnes essayent de faire face, de s’organiser, explorent de nouvelles manière de vivre. Ce n’est pas parce qu’ils ne passent pas à la télé qu’ils n’existent pas.

 

La vie finira par l’emporter une fois encore.

 

« Les temps sont mauvais? Soyons bons et les temps seront bons, car nous sommes le temps. » (Saint Augustin)

 

 

Capharnaüm un film qui ne laisse pas indifférent

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Révolté par son sort, un enfant des quartiers pauvres de Beyrouth veut attaquer ses parents en justice. Un saisissant mélodrame, entre réalisme et romanesque, signé Nadine Labaki ("Caramel"). 

Zain, âgé d’une douzaine d’années, veut intenter un procès à ses parents. Il ne leur pardonne pas sa vie de misère dans les bidonvilles de Beyrouth, ni la vente de sa sœur de 11 ans à un homme plus âgé. Après s’être échappé du foyer familial, l’adolescent rencontre Rahal, une Éthiopienne qui l’héberge en échange de la garde de son bébé, Yonas. Mais quand, à l’expiration de ses papiers, la jeune femme est arrêtée par les autorités libanaises, les deux enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes. S’ensuivent des mois d’errance dans les rues de Beyrouth où Zain se bat pour garder Yonas en vie.

(Source: le texte de présentation du film sur le site d'Arte)

Sans commentaires

Rédigé par sadys - - Aucun commentaire

Ceci est bien entendu une parodie et toute ressemblance avec une personne bien connue serait le fruit du plus grand hasard.

 

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