Lu ce matin sur Facebook

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

LES CHOSES QUE LE COVID 19 CLARIFIENT

1. Les États-Unis ne sont plus le leader mondial
2. La Chine a remporté la Troisième Guerre mondiale sans tirer de missile et personne ne l’a remarqué.
3. On ne se tourne vers Dieu qu’au moment où l’on en a besoin.
4. La prévention sauve plus de vies que d’agir au dernier moment.
5. Les travailleurs de la santé valent plus qu’un footballeur !!!!!!!!
6. Les enfants occupent une place privilégiée dans la nature.
7. Le pétrole ne vaut rien dans une société sans consommation
8. La mort ne distingue pas la race, la couleur ou le statut social.
9. L’être humain est opportuniste et méprisable.
10. Les médias sociaux nous rapprochent, mais c’est aussi le moyen de créer la panique.
11. Nous savons maintenant ce que ressentent les animaux dans les zoos.
12. Les enfants d’aujourd’hui ne savent plus jouer sans Internet ni télévision
13. Certains gagnent des millions et ne servent pas l’humanité.
14. Les agents de santé sont seuls, abandonnés et oubliés. Pourtant, ils n’abandonnent jamais
15. Les enfants sont désormais éduqués en tant que libres penseurs par leurs parents.
16. Nous commençons à apprécier le grand geste de confiance qui signifie se serrer la main.
17. Les humains sont les vrais virus de la planète.
18. La planète se régénère rapidement sans humains.
19. Nous ne sommes pas prêts pour une pandémie
20. Les politiciens en profitent pour lancer le tapis du rival.
21. Nous devons investir davantage dans la santé plutôt que d’investir dans des banques en faillite.
22. l’argent du Vatican reste au Vatican
23. La reine Mathilde sait lire
24. L’Europe n’a aucun sens et n’est qu’une coquille vide
25. L’alcool (sur les mains) sauve des vies
26. Certains réalisent « un peu » ce que nos grands parents ont vécus durant la guerre, mais sans les bombes et la famine.
27. Il est préférable d’acheter une maison avec jardin plutôt qu’un appartement
28. Nos anciens ont besoin de nous
29. Au terme de cette pandémie le monde va changer
30. Le digital n’est pas la vraie vie, le contact humain est nécessaire.

(Copié collé)

Et vive la liberté !!!

Auteur inconnu

Revue de blogs avril 2020 (1)

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Une fois cette tragédie surmontée, tout recommencera-t-il comme avant ? Depuis trente ans, chaque crise a nourri l’espérance déraisonnable d’un retour à la raison, d’une prise de conscience, d’un coup d’arrêt. On a cru au confinement puis à l’inversion d’une dynamique sociopolitique dont chacun aurait enfin mesuré les impasses et les menaces (1). La débandade boursière de 1987 allait contenir la flambée des privatisations ; les crises financières de 1997 et de 2007-2008, faire tituber la mondialisation heureuse. Ce ne fut pas le cas.

Lire la suite ici ...

Et après tout ça?

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Et tout s’est arrêté…

Ce monde lancé comme un bolide dans sa course folle, ce monde dont nous savions tous qu’il courait à sa perte mais dont personne ne trouvait le bouton « arrêt d’urgence », cette gigantesque machine a soudainement été stoppée net. A cause d’une toute petite bête, un tout petit parasite invisible à l’œil nu, un petit virus de rien du tout… Quelle ironie ! Et nous voilà contraints à ne plus bouger et à ne plus rien faire. Mais que va t-il se passer après ? Lorsque le monde va reprendre sa marche ; après, lorsque la vilaine petite bête aura été vaincue ? A quoi ressemblera notre vie après ?

Après ? Nous souvenant de ce que nous aurons vécu dans ce long confinement, nous déciderons d’un jour dans la semaine où nous cesserons de travailler car nous aurons redécouvert comme il est bon de s'arrêter ; un long jour pour goûter le temps qui passe et les autres qui nous entourent. Et nous appellerons cela le dimanche.

Après ? Ceux qui habiteront sous le même toit, passeront au moins  3 soirées par semaine ensemble, à jouer, à parler, à prendre soin les uns des autres et aussi à téléphoner à papi qui vit seul de l’autre côté de la ville ou aux cousins qui sont loin. Et nous appellerons cela la famille.

Après ? Nous écrirons dans la Constitution qu’on ne peut pas tout acheter, qu’il faut faire la différence entre besoin et caprice, entre désir et convoitise ; qu’un arbre a besoin de temps pour pousser et que le temps qui prend son temps est une bonne chose. Que l’homme n’a jamais été et ne sera jamais tout-puissant et que cette limite, cette fragilité inscrite au fond de son être est une bénédiction puisqu’elle est la condition de possibilité de tout amour. Et nous appellerons cela la sagesse.

Après ? Nous applaudirons chaque jour, pas seulement le personnel médical à 20 h mais aussi les éboueurs à 6 h, les postiers à 7 h, les boulangers à 8 h, les chauffeurs de bus à 9 h, les élus à 10 h et ainsi de suite. Oui, j’ai bien écrit les élus, car dans cette longue traversée du désert, nous aurons redécouvert le sens du service de l’Etat, du dévouement et du Bien Commun. Nous applaudirons toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont au service de leur prochain. Et nous appellerons cela la gratitude.

Après ? Nous déciderons de ne plus nous énerver dans la file d’attente devant les magasins et de profiter de ce temps pour parler aux personnes qui comme nous, attendent leur tour. Parce que nous aurons redécouvert que le temps ne nous appartient pas ; que Celui qui nous l’a donné ne nous a rien fait payer et que décidément, non, le temps ce n’est pas de l’argent ! Le temps c’est un don à recevoir et chaque minute un cadeau à goûter. Et nous appellerons cela la patience.

Après ? Nous pourrons décider de transformer tous les groupes WhatsApp créés entre voisins pendant cette longue épreuve, en groupes réels, de dîners partagés, de nouvelles échangées, d’entraide pour aller faire les courses où amener les enfants à l’école. Et nous appellerons cela la fraternité.

Après ? Nous rirons en pensant à avant, lorsque nous étions tombés dans esclavage d’une machine financière que nous avions nous-mêmes créée, cette poigne despotique broyant des vies humaines et saccageant la planète. Après, nous remettrons l’homme au centre de tout parce qu’aucune vie ne mérite d’être sacrifiée au nom d’un système, quel qu’il soit. Et nous appellerons cela la justice.

Après ? Nous nous souviendrons que ce virus s’est transmis entre nous sans faire de distinction de couleur de peau, de culture, de niveau de revenu ou de religion. Simplement parce que nous appartenons tous à l’espèce humaine. Simplement parce que nous sommes humains. Et de cela nous aurons appris que si nous pouvons nous transmettre le pire, nous pouvons aussi nous transmettre le meilleur. Simplement parce que nous sommes humains. Et nous appellerons cela l’humanité.

Après ? Dans nos maisons, dans nos familles, il y aura de nombreuses chaises vides et nous pleurerons celles et ceux qui ne verront jamais cet après. Mais ce que nous aurons vécu aura été si douloureux et si intense à la fois que nous aurons découvert ce lien entre nous, cette communion plus forte que la distance géographique. Et nous saurons que ce lien qui se joue de l’espace, se joue aussi du temps ; que ce lien passe la mort. Et ce lien entre nous qui unit ce côté-ci et l’autre de la rue, ce côté-ci et l’autre de la mort, ce côté-ci et l’autre de la vie, nous l’appellerons Dieu.  

Après ? Après ce sera différent d'avant mais pour vivre cet après, il nous faut traverser le présent. Il nous faut consentir à cette autre mort qui se joue en nous, cette mort bien plus éprouvante que la mort physique. Car il n'y a pas de résurrection sans passion, pas de vie sans passer par la mort, pas de vraie paix sans avoir vaincu sa propre haine, ni de joie sans avoir traversé la tristesse. Et pour dire cela, pour dire cette lente transformation de nous qui s'accomplit au cœur de l'épreuve, cette longue gestation de nous-mêmes, pour dire cela, il n'existe pas de mot. 

Père Pierre-Alain Lejeune

POUR QUE CE NE SOIT PLUS APRÈS, COMME C’ÉTAIT AVANT

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

"Nous voilà confinés dans nos gîtes et dans nos maisons.

 

C’est un commandement « Restez chez vous » qui nous est intimé par les responsables politiques et sanitaires de notre Etat, nous sommes appelés à obtempérer afin de barrer la route à cette pandémie du coronavirus.

 

Le confinement est une grande épreuve pour nous tous. Mais rester chez soi appelle aussi à « penser ». Le vieux La Fontaine disait dans une de ses fables « Que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ? »

 

Confiné à Dampierre dans ce petit bout de gîte réparé par des mains et des bras solidaires, je viens partager avec vous ce à quoi je songe."

 

Lire la suite ici...

Confinement 15

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

L'HUMANITÉ ÉBRANLÉE ET LA  SOCIÉTÉ EFFONDRÉE PAR UN PETIT MACHIN.

 

Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète. Quelque chose d'invisible est venu pour faire sa loi. Il remet tout en question et chamboule l'ordre établi. Tout se remet en place, autrement, différemment.

Ce que les grandes puissances occidentales n'ont pu obtenir en Syrie, en Lybie, au Yemen, ...ce petit machin l'a obtenu (cessez-le-feu, trêve...).

Ce que l'armée algérienne n'a pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (le Hirak à pris fin).

Ce que les opposants politiques n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (report des échéances électorales. ..).

Ce que les entreprises n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (remise d'impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d'investissement, baisse des cours des matières premières stratégiques. ..).

Ce que les gilets jaunes et les syndicats  n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu ( baisse de prix à la pompe, protection sociale renforcée...).

 

Soudain, on observe dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont commencé à avoir du temps, tellement de temps qu'ils ne savent même pas quoi en faire. Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n'est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne sont plus la norme d'une vie réussie.

Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité. 

Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres. Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l'argent n'a  aucune importance. Que nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus. 

 

Nous réalisons que dans les garages, les voitures haut de gamme sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir.

Quelques jours seulement ont suffi à l'univers pour établir l'égalité sociale qui était impossible à imaginer.

La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp. Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité et leur a révélé leur humanisme.

 

Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète mars et qui se croient forts pour cloner des êtres humains pour espérer vivre éternellement.

Puisse cela servir à réaliser la limite de l'intelligence humaine face à la force du ciel.

 

Il a suffi de quelques jours pour que la certitude devienne incertitude, que la force devienne faiblesse, que le pouvoir devienne solidarité et concertation.

Il a suffi de quelques jours pour que l'Afrique devienne un continent sûr. Que le songe devienne mensonge.

Il a suffi de quelques jours pour que l'humanité prenne conscience qu'elle n'est que souffle et poussière.

 

Qui sommes-nous ? Que valons-nous ? Que pouvons-nous face à ce coronavirus ?

Rendons-nous à l'évidence en attendant la providence.

Interrogeons notre "humanité" dans cette "mondialité" à l'épreuve du coronavirus.

 

Restons chez nous et méditons sur cette pandémie.

Aimons-nous vivants !

 

Moustapha Dahleb

Fil RSS des articles