Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur;
Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure;
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir.
Poème a été écrit par Ghyslaine Delisle, une québécoise née en janvier 1932.
El invierno
de lunas anchas y pequeños días
está sobre nosotros. Hace tiempo
yo era niño y nevaba mucho,
mucho. Lo recuerdo
viendo a la tierra negra que reposa,
apenas por el hielo
de un charco iluminada.
Es increíble: pero todo esto
que hoy es tierra dormida bajo el frío,
será mañana, bajo el viento,
trigo.
Y rojas
amapolas. Y sarmientos...
Sin esperanza:
la tierra de Castilla está esperando
- crecen los ríos -
con convencimiento.
L'hiver
aux lunes larges et aux petits jours
est sur nous. Il y a longtemps
moi j'étais un enfant et il neigeait
Beaucoup beaucoup ,Je me le rappelle
en voyant la terre noire qui repose
à peine éclairée par le gel
d'une flaque.
C'est incroyable : mais tout ceci
qui aujourd'hui est terre endormie
sous le froid sera demain sous le vent
du blé.
Et de rouges
coquelicots. Et des sarments
Sans espérance
la terre de Castille est en attente
-les fleuves grandissent-
avec conviction.
Pour en savoir plus sur l'auteur:
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%81ngel_Gonz%C3%A1lez
Poème porté à notre connaissance par Marie-Christine Queyreur, longtemps professeur d'Espagnol au Collège Jean Rostand de Casteljaloux.
Happy new year aux familles anglaises qui vivent à et autour de Casteljaloux.
Casteljaloux c'est aussi, petite fille, les longues heures passées dans le petit magasin de laine de ma grand-mère situé sur un bord de la place Gambetta. Ne le cherchez pas, il n'existe plus. C'est de là qu'avec une pièce de 5 F j'allais acheter chocolatines ou croissants à la boulangerie Darcos pour le goûter. La place Gambetta et ses commerces: il y avait une vieille épicerie avec une très vieille épicière. A chaque fois que j'y rentrais j'avais l'impression de faire un voyage dans le temps, un retour dans le passé, un voyage dans l'enfance de ma mère. Alors que quand j'allais à la Coop ou à La Ruche là je faisais un voyage vers la modernité: les prémices du super marché! Les bouteilles en verre consignées à ramener comme autrefois mais quand même tous les produits à portée de mains, quel progrès!!!!
Guimaï.
Petit clin d'oeil aux Casteljalousains d'origine espagnole et aux hispanisants en général.