Le train des enfants

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Naples, 1946. Amerigo quitte son quartier pour monter dans un train. Avec des milliers d'autres enfants du Sud, il traversera toute la péninsule et passera quelques mois dans une famille du Nord : une initiative du parti communiste vouée à arracher les plus jeunes à la misère après le dernier conflit mondial. Loin de ses repères, de sa mère Antonietta et des ruelles de Naples, Amerigo découvre une autre vie. 


Déchiré entre l'amour maternel et sa famille d'adoption, quel chemin choisira-t-il ? S'inspirant de faits historiques, Viola Ardone livre le récit d'un amour manqué entre un fils et sa mère. Immense succès en Italie et traduit dans de nombreux pays, ce roman remarquable révèle une autrice d'exception. Le Train des enfants est une histoire qu'il fallait absolument raconter, et Viola Ardone le fait avec passion. 


Corriere della Sera:  "Drôle et poignant, peuplé d'une galerie de personnages hauts en couleur." 

Le Figaro magazine: "Captivant".

La Croix: "Ce roman captivant alterene les ambianes avec maestria".

La continuité de l'humanité

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Source photo: google images cartes postales d'il y a de ça 100 ans.

"L'homme a un accomplissement qui est presque matériel ou idéologique. C'est l'aventurier de la vie et le fabricant d'un monde. Il passe et s'en va. Alors, reste la femme, la veuve, avec tout sur les épaules: les chagrins, les charges, les enfants, la succession.C'est elle la continuité de l'humanité dont elle a la charge par nature, c'est elle qui en est la sensibilité la plus profonde. "

"De Gaulle, mon père" par Philippe De Gaulle et Michel Tauriac aux Éditions Plon page 233.

Amor Towles

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Amor Towles est né en 1961. Il est américain. Il est diplômé de deux prestigieuses universités de son pays. Il a publié "Un gentleman à Moscou" et "Les règles du jeu". Ils se sont très bien vendus. Désormais il se consacre à l'écriture. Le titre de l'ouvrage "Lincoln Highway" fait référence à cette célèbre autoroute américaine construite en 1915 qui va de Times Square à New York au LIncoln park de San Francisco. C'est la première autoroute amércaine. Elle traverse quatorze états, cent vingt huit comtés. 

L'histoire du personnage principal de ce livre commence en juin 1954 et se termine en juillet de la même année. Le personnage principal s'appelle Emmett. Nous faisons connaissance avec lui dès les premières pages du livre. Il sort d'un centre pénitencier où il a été condamné adolescent pour avoir tué accidentellement un jeune homme qui l'avait provoqué et attaqué dans une bagarre qui s'est mal terminée pour les deux et plus particulièrement pour celui qui est mort ce jour là. 

Tout au long des 634 pages nous allons entrer dans le début de l'âge adulte d'Emmett et découvrir l'Amérique des années cinquante au gré de son périple sur la "Lincoln Highway".

Voici un bref extrait du livre qui ne reflète pas ce que le livre est réellement mais qui nous rappelle une vérité intemporelle des relations humaines :

"Lorsque mon père m'a abandonné au foyer pour jeunes garçons de Saint Nicholas, la soeur qui dirigeait l'établissement était une femme de convictions certaines et d'âge incertain du nom de soeur Agnès. (...) Le moment qu'elle préférait pour transmettre sa sagesse, c'était juste avant l'heure du coucher. (...) Quand on se retrouvait enfin tous au lit, soeur Agnes prenait une chaise et nous faisait la leçon. (...) L'une de ses leçons préférées était quelque chose qu'elle appelait les chaînes des torts. "Mes enfants, commençait-elle de sa voix maternelle, viendra un moment dans votre vie où vous causerez du tort aux autres et où les autres vous causeront du tort. Et ces torts opposés deviendront vos chaînes. Les torts que vous causerez aux autres vous emprisonneront dans la culpabilité, et les torts que les autres vous causeront vous emprisonneront dans l'indignation. Les enseignements de Jésus Christ notre Sauveur sont là pour vous libérer des deux. Pour vous libérer de votre culpabilité par l'expiation, et de votre indignation par le pardon. Alors seulement, quand vous serez libérés de ces deux chaînes, vous pourrez commencer à vivre votre vie le coeur empli d'amour et marcher d'un pas serein." "

" Lincoln Highway" d'Amor Towles, pages 109/110 chez Fayard.

ISBN 978-2-213-72187-3

 

Vivre nos relations dans la paix

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Et si le grand défi missionnaire de l’Église était la fraternité? Et si de saines relations familiales ou sociales passaient par un humble apprentissage, un savoir-faire ? (Un savoir-faire individuel et collectif?)

Les réponses à ces deux questions se trouvent dans le livre de Paul Dollié qui a pour titre "Vivre nos relations dans la paix" aux éditions Béatitudes dans la collection "Outils missionnaires".

 Paul Dollié a quarante neuf ans. Il est membre de la communauté de l'Emmanuel. Il est curé de la paroisse Saint-Laurent à Paris. Il est prédicateur de retraites. Le fil conducteur de son chemin de vie c'est de chercher à équilibrer les commentaires de l'Ecriture Sainte avec ce que nous apprennent aussi les Sciences humaines sans oublier les points concrets des conversions qui peuvent jouer un rôle important dans nos vies spirituelles. 

Voici quelques extraits de son livre:

"A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l'amour les uns pour les autres."  (Jean 13, 34-35).

"Le pire ennemi du Peuple de Dieu n'est pas à l'extérieur de l'Eglise mais à l'intérieur! C'est moi, c'est toi, c'est nous." (Page 17)

"Aimer, c'est faire exister l'autre par notre parole." (Page 59)

"D'où viennent les guerres, d'où viennent les conflits entre vous? N'est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes? Vous êtes plein de convoitises et vous n'obtenez rien, alors vous tuez; vous êtes jaloux et vous n'arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n'obtenez rien parce que vous ne demandez pas; vous demandez mais vous ne recevez rien; en effet vos demandes sont mauvaises, puisque c'est pour tout dépenser en plaisirs." (Jacques 4,1-3) (Page 89)

"Travailler sur un conflit est dans le meilleur des cas le prévenir."  (Page 92)

"Nos réactions ne sont pas liées à l'incident lui-même mais à l'écho de l'incident sur notre univers intérieur." (Page 95)

"Ne pas faire le détour par le besoin de l'autre et le besoin de l'ensemble, tôt ou tard, conduit au conflit." (Page 97)

"Il n'y a pas de vie en Eglise sans miséricorde." (Page 104)

"Il est mieux de dire les choses difficiles plutôt que de ne rien dire du tout."  (Page 106)

"La question n'est pas tellement de savoir si ce qu'on dit de moi est vrai mais de comprendre comme je suis perçu." (Page 127)

"Acceptons de douter de nos décisions afin de prendre les bonnes décisions." (Page 130)

"L'humain reste humain quand il apprend des autres, de soi de la vie." (Page 131)

Source: "Vivre nos relations dans la paix" aux éditions béatitudes collection outils missionnaires. ISBN: 979-10-306-0429-0 de Paul Dollié. Prix 11€.

"Amis, chers amis"

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Paul Cézanne, "Les joueurs de cartes"

"L'amitié se perd aussi par manque de compassion. L'un ou l'une accumule les déboires physiques, sentimentaux ou professionnels, se laisse aller au découragement, crie à l'injustice, multiplie les plaintes contre les boucs émissaires qui vont du voisin trop bruyant à Dieu trop silencieux. La fréquentation d'une personne aussi sombre devient pénible. Au début, on était attentif, solidaire, rassurant , pleint de commisération. Mais les malheurs ont persisté, avec eux les lamentations. On craint d'être contaminé par cette malchance et la sinistrose qui l'accompagne. On se détache peu à peu de l'ami que nous craignons de suivre dans le gouffre dont nous n'avons pas su. l'écarter. Et comme il voit. bien que notre amitié est de moins en moins active et secourable, cela s'ajoute à son pessimisme foncier et fortifie un peu plus le lamento justement responsable de l'éloignement de ses amis. Le vrai grand ami est celui qui surmonter cette épreuve, quelle qu'en soit la durée, et qui ne désespère pas de retrouver celui qu'il aimeait tel qu'il était."

Bernard Pivot dans "Amis, cher amis" page 37 chez Allary Editions.

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