De la religion et de la politique

Rédigé par sadys - - 1 commentaire

"Lorsqu’on observe la vie politique américaine contemporaine, le temps semble bien éloigné où un John F. Kennedy, pour assurer sa victoire à la présidence, devait proclamer lors d’une assemblée à Houston, Texas : « Je crois en une Amérique où la séparation de l’Église et de l’État est absolue, où aucun prélat catholique ne dit au président (si celui-ci est catholique) comment agir, et aucun pasteur protestant ne dit à ses ouailles pour qui voter. Où aucune Église et aucune école religieuse ne reçoit de fonds publics ou de privilège politique... Je crois en un président dont les opinions religieuses relèvent de ses affaires privées." [1][1]John F. KENNEDY, « Remarks to an Assembly of Preachers in…... »

 

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De la religion et de l'homme

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire
" Pour bien se représenter le rôle immense de la religion, il faut envisager tout ce qu'elle entreprend de donner aux hommes; elle les éclaire sur l'origine et la formation de l'univers, leur assure, au milieu des vicissitudes de l'existence, la protection divine et la béatitude finale, enfin elle règle leurs opinions et leurs actes en appuyant ses prescriptions de son autorité. Ainsi remplit-elle une triple fonction. En premier lieux tout comme la science mais par d'autres procédés, elle satisfait la curiosité humaine et c'est d'ailleurs par là qu'elle entre en conflit avec la science. C'est sans doute à sa seconde mission que la religion doit la plus grande partie de son influence. La science en effet ne peut rivaliser avec elle, quand il s'agit d'apaiser la crainte de l'homme devant les dangers et les hasards de la vie ou de lui apporter quelques consolations dans les épreuves. La science enseigne, il est vrai, à éviter certains périls, à lutter victorieusement contre certains maux: impossible de nier l'aide qu'elle apporte aux  humains, mais dans bien des cas elle ne peut supprimer la souffrance, et doit se contenter de leur conseiller la résignation. "
 

Freud "Nouvelles conférences sur la psychanalyse" 1915/1917

L'histoire est à nouveau en marche

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Pourquoi depuis tant de siècles tant d’affrontements entre l'Occident et l'Orient ?

Une réponse est dans le livre « Les Croisades vues par les arabes » d’Amin Maalouf.

https://www.babelio.com/livres/Maalouf-Les-croisades-vues-par-les-Arabes/6270

Mais aussi dans les accords Sykes-Picot:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_Sykes-Picot

Plus que des guerres de religion nous sommes en présence de conflits d’intérêts matériels, de pouvoir, de zones d’influences, de contrôles de routes marchandes. Dans les conflits récents le pétrole n’y est pas pour rien. Nos économies reposent sur le pétrole. Imaginons un instant que demain matin nous n’avons plus de pétrole et de gaz…. Plus du tout…

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale nous vivons sous la « Pax américana ».

Ce sont les USA effectivement qui dictent notre politique étrangère.

Valérie Giscard d’Estaing et son ministre Jean-François Deniau ont décidé de soutenir moralement, intellectuellement, politiquement, financièrement, militairement les « glorieux combattans de la liberté afghans ». Plusieurs options étaient possibles : Américains, Anglais et Français n’avaient pas la même approche. C’est l’option Américaine qui l’a emporté.

Yves Harté journaliste à « Sud-Ouest » a reçu à l’époque le prix Albert Londres pour ses articles sur … le commandant Massoud.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Chah_Massoud

Pour terminer une archive INA:

https://www.ina.fr/video/CAB85107909/plateau-jean-francois-deniau-video.html

L’Histoire est à nouveau en marche.

Le vote en France: histoire d'un désenchantement

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Quelle place tient l’élection au suffrage universel dans l’émergence de l’idéal républicain ?

Michel Winock – Le suffrage universel est devenu consubstantiel au régime républicain en 1848. Du moins le suffrage masculin. Certes, la Ire République l’avait expérimenté, le Consulat l’avait utilisé, mais il faut attendre la fin du régime censitaire pour qu’il s’impose définitivement. Le Second Empire l’a conservé car il légitimait le régime bonapartiste, mais il fut alors limité par la candidature officielle, la fraude électorale et l’absence des libertés publiques.

La IIIe République l’a définitivement adopté : il était la source même du régime républicain, fondé sur la volonté populaire et non plus sur une dynastie. Gambetta le rappelait en 1873, dans une Assemblée nationale en majorité monarchiste : « Nous ne voudrions pas d’une république en dehors précisément de cette souveraineté du suffrage universel, que vous avez appelé, bien dédaigneusement, la brutalité du nombre, et que vous considérez presque comme une abjecte tyrannie. » Après la dissolution issue de la crise du 16 mai 1877, les élections confirmèrent la majorité républicaine acquise l’année précédente, ce qui amena Gambetta à déclarer : « La France, à moitié libre, mais résolue à user de ce qui lui restait de liberté, rendit, dans un scrutin mémorable et décisif, un arrêt qui fut comme la ratification de la Constitution, et qui fut certainement l’acclamation de la République comme forme définitive du gouvernement national. »

Pour les républicains, le suffrage universel avait deux fonctions : il donnait un gouvernement légitime à la France et il offrait aux Français l’instrument de leur appartenance à la citoyenneté. Les doctrinaires comme Guizot, partisan du régime censitaire, distinguaient la fonction du droit. Pour eux, voter était une fonction et non un droit. Pour les républicains, c’est un droit qui appartient à tous (on ne parle que des hommes, il est vrai).

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Pour en savoir plus sur Michel Winock...

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De Gaulle, Londres, 18 juin 1940.

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Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?

Non !Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule !

Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays.

Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.

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