De la civilisation des machines.

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« La pire des maladies, ce n’est pas d’avoir la lèpre ou la tuberculose, c’est d’être rejeté, méprisé, délaissé. La plus grande pauvreté, ce n’est pas d’avoir le ventre vide, c’est de n’être ni aimé ni désiré de personne. » (Mère Teresa)

Il n’y a pas beaucoup d’amour, de tendresse, de compassion, d’entraide, de partage dans le monde d’aujourd’hui. Il n’y en avait sans doute pas beaucoup non plus dans le monde d’hier si j’en crois ce que mon grand-père paternel m’a raconté de son enfance avant 14/18.

Pour ce qui est de la Liberté il y a des secteurs de la vie économique mondiale où la liberté se porte bien, très bien, depuis la fin de la seconde guerre mondiale: liberté de produire et de vendre des drogues de toutes sortes, liberté de produire et vendre des armes, liberté de vendre des êtres humains.

Voici un extrait de la fiche wikipédia sur Georges Bernanos:

Georges Bernanos est un auteur paradoxal et anti-conformiste. Pour lui, la France est fondamentalement dépositaire des valeurs humanistes issues du christianisme, dont elle est responsable à la face du monde. Royaliste, il applaudit pourtant « l’esprit de révolte » de 1789 : un « grand élan inspiré par une foi religieuse dans l’homme » et développe une pensée qui constitue, selon les mots de Jacques Julliard, « un rempart de la démocratie, même à son corps défendant ». Un moment proche de Maurras, il déclare ne s’être « jamais senti pour autant maurrassien », et dit du nationalisme qu’il « déshonore l’idée de patrie ». Catholique, Bernanos attaque violemment Franco et l’attitude conciliante de l’Église d’Espagne à son égard dans "Les Grands Cimetières sous la lune".

Il ne manquera pas de sujets durant les dix dernières années de sa vie et avouera lui-même que « les romans peuvent mourir à la guerre » car il lui faut témoigner coûte que coûte. Révolté par les accords de Munich, il fustige ensuite le gouvernement de Vichy qu’il définit comme le promoteur de « la France potagère ». Dans "La France contre les robots", il alerte sa patrie, et le monde à travers elle, sur les dangers de l’aliénation par la technique et l’argent : convaincu que le monde moderne est une « conspiration contre toute espèce de vie intérieure », il y dénonce « la dépossession progressive des États au profit des forces anonymes de l’Industrie et de la Banque, cet avènement triomphal de l’argent, qui renverse l’ordre des valeurs humaines et met en péril tout l’essentiel de notre civilisation ».

Celui dont Antonin Artaud disait qu’il était son « frère en désolation » et qui fut taxé parfois de pessimisme dans l’après-guerre, notamment par Raymond Aron dans ses 18 leçons sur la société industrielle, a été considéré plus récemment et par d’autres comme un visionnaire, associé sur ce plan à l’écrivain George Orwell. Jacques Julliard écrit ainsi, en 2008 : « Lorsque Bernanos prédit que la multiplication des machines développera de manière inimaginable l’esprit de cupidité, il tape dans le mille. » La dénonciation, dans "La France contre les robots", de la « Civilisation des Machines » et de sa « tyrannie abjecte du Nombre » vaut aussi à l’écrivain d’être cité parmi les inspirateurs de la décroissance.

Un funeste poison

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« On voit de quel funeste poison est un premier ministre à un royaume, soit par intérêt, soit par aveuglement. Quel qu’il soit, il tend avant tout et aux dépens de tout à conserver, affermir, augmenter sa puissance; par conséquent son intérêt ne peut être celui de l’Etat qu’autant qu’il peut concourir ou être compatible avec le sien particulier. Il ne peut donc chercher qu’à circonvenir son maître, à fermer tout accès à lui, pour être le seul qui lui parle et qui soit uniquement le maître de donner aux choses et aux personnes le ton et la couleur qui lui convient, et pour cela se rendre terrible et funeste à quiconque oserait dire au roi le moindre mot qui ne fût pas de la plus indifférente bagatelle. Cet intérêt de parler seul et d’être écouté seul lui est si cher et si principal qu’il n’est rien qu’il n’entreprenne et qu’il n’exécute pour s’affranchir là-dessus de toute inquiétude. L’artifice et la violence ne lui coûtent rien pour perdre quiconque lui peut causer la moindre jalousie sur un point si délicat et pour donner une si terrible leçon là-dessus que nul sans exception ni distinction n’ose s’y commettre. Par même raison, moins il est supérieur en capacité et en expérience, moins veut-il s’exposer à consulter, à se laisser remplacer par délégation de pouvoir, à choisir sous lui de bons ministres, soit pour le dedans, soit pour le dehors. Il sent que, ayant un intérêt autre que celui de l’Etat, il réfuterait mal les objections qu’ils pourraient lui faire, parce que son opposition à les admettre viendrait de cet intérêt personnel qu’il veut cacher; c’est pour cette raison, et par crainte d’être démasqué, qu’il ne veut choisir que des gens bornés et sans expérience, qu’il écarte tout mérite avec le plus grand soin, qu’il redoute les personnes d’esprit, les gens capables et d’expériences; d’où il résulte qu’un gouvernement de premier ministre ne peut être que pernicieux. »

Saint Simon (1675/1755)

« Mémoires »

Nantes (3)

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Evacués des différents squats qu’ils occupaient depuis plusieurs semaines à Nantes, des centaines de migrants se sont rassemblés dans le square Daviais, en plein centre-ville. Les conditions de vie y sont très précaires.

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Nantes (1)

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Nous avons connu une époque où, si nous ne voulions pas que notre voiture soit volée, il nous était conseillé d’en tatouer les vitres à nos frais. Les voitures continuant à être volées, il nous a été conseillé d’installer à nos frais une alarme électronique. Les voitures continuant à être volées, il nous a été conseillé d’installer à nos frais une puce électronique permettant de tracer la voiture par GPS. Les voitures continuent à être volées…

Nous avons connu une époque où les compagnies d’assurance nous conseillaient de mettre une porte blindée à nos maisons et des barreaux aux fenêtres puis, les cambriolages continuant malgré tout, il nous a été conseillé d’installer à nos frais une alarme sonore. Maintenant il nous est proposé de mettre nos maisons sous vidéo surveillance consultable jour et nuit sur nos smartphones. Quelle sera la prochaine étape?

Organiser une fête, un spectacle devient de plus en plus compliqué au niveau associatif. Secouristes exigés à nos frais, les pompiers se déplaçant de moins en moins pour rester sur place le temps d’une animation « associative » surtout si l’asso est petite. Service de sécurité fortement conseillé.

Demain pour nous  promener en ville en toute sécurité faudra-t-il se payer un garde du corps?

La famille qui nous accueille actuellement à Nantes en ce moment nous affirme que le bilan du mois de juillet à Nantes est le suivant:

– une bibliothèque de quartier détruite par un incendie criminel.
– une station service détruite par un incendie criminel.
– deux cents voiture incendiées (dont celle du Maire me dit-on ?)
– Un morceau de Lycée professionnel détruit par un incendie criminel.

L’immigration et l’islamisation n’expliquent pas uniquement ce phénomène de société qui dure maintenant depuis des années.

Il y a d’autres raisons mais feront-elles l’objet d’un débat public et électoral?

Allons-nous nous ressaisir collectivement?

Il n’y a pas que des problèmes. Il n’y a que des solutions. (1)

« Quand les paroles apaisantes se font rares, quand l’écriture, la lecture sont balayées par des vagues déferlantes sans fin d’images et de sons terribles à voir et à entendre, quand la prière n’est plus au goût du jour, alors la violence triomphe, sans plus aucune limite et retenue. »

Colibri Cx

 

(1) "Il n’y a pas que des problèmes. Il n’y a que des solutions" est une phrase qui revenait souvent dans la bouche de Paul Maureille. Il était né en 1908 à Tulle dans une famille d'ouvriers de la métallurgie et d'ouvriers agricoles. Il est décédé en 2008 à Talence. Il est un des derniers Français à avoir rencontré Jean Moulin avant son arrestation. Il fut Inspecteur d'Académie à Agen où il représenta le Comité National de Résistance. Auparavant il avait été en poste à Perpignan d'où il contrôlait les passages en Espagne avec un réseau communiste. Il fut un opposant à René Haby quand il était Inspecteur d'Académie à Bordeaux.  En fin de sa carrière il fut nommé Inspecteur Général d'histoire et  uniquement dans les lycées agricoles. Il ne croyait pas au collège unique version Haby . Il fut proposé comme recteur à Alger mais refusa. Il a été l'un des fondateurs avec Marc Sangnier du Sillon. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sillon

Zoom sur Serge Halimi.

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Serge Halimi est le fils de l'avocate Gisèle Halimi et de Paul Halimi, administrateur civil. Il est diplômé d'un doctorat en sciences politiques obtenu à l'université de Californie à Berkeley. Il a été professeur associé à l’université Paris VIII de 1994 à 2000. Auteur d’essais politiques à succès, il décline la plupart des invitations dans les médias. Il écrit régulièrement dans "Le Monde diplomatique."

 

Il y a douze ans, M. François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste (PS), tirait les leçons de l’éviction de M. Lionel Jospin au premier tour de l’élection présidentielle de 2002. Et il adjurait tous les éléments situés à la gauche du PS de « ne pas laisser la social-démocratie seule avec elle-même ». Faute de quoi, il redoutait que les « deux fleuves » de la gauche, le sien et le plus radical, « ne se rejoignent plus, y compris à l’occasion des confluences électorales  ». Ce n’était pas si mal vu… Pendant cinq ans, M. Hollande, élu président de la République en 2012 grâce à la puissance du rejet suscité par son prédécesseur, a gouverné seul, et il a disposé de tous les leviers politiques. Au bout de cette route, il a tellement « déçu » qu’en avril 2017 M. Benoît Hamon, le candidat officiel de son parti, n’a récolté — avec l’appui des écologistes — que 6,3 % des voix. La plupart des électeurs de M. Hollande en 2012 lui ont en effet préféré soit M. Emmanuel Macron, soit M. Jean-Luc Mélenchon . Depuis cinquante ans, la distance entre les « deux fleuves » n’a jamais été aussi immense.

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