"Si la mal répond au mal quand s'arrêtera le mal?"
La violence est-elle justifiable, excusable, inévitable ou condamnable?
Il se trouve toujours de bonnes raisons pour avoir recours à la violence. L'Histoire est pleine d'exemples où la violence a été nécessaire, vitale pour vivre et survivre. Mais le plus souvent la violence reste tout de même une plaie humaine qui nous pourrit la vie.
Parfois aujourd'hui encore naître c'est violent, vivre c'est violent, mourir c'est violent.
La liste des violences que nous pouvons subir tout au long d'une vie est longue.
Violence politique, violence économique, violence culturelle, violences dans les manifestations de certains manifestants et des "forces de l'ordre", violences faites aux enfants, aux personnes âgées, aux malades, violences conjugales, violence auto-routière, violence dans les rues, les stades, les lieux publics, les grands magasins, violences verbales, violences physiques pour un oui pour non, violence du terrorisme, violence des tueries de masse. La liste est incomplète et chacun pourra la compléter selon son expérience de vie.
Est-ce que ce sont les êtes humains qui sont violents dans leur ADN et qui rendent la télé violente ou bien est-ce la télé qui nous rend violents?
Y a-t-il aujourd'hui plus ou moins de violence qu'avant? Ou bien sommes-nous plus informés par les télés, les radios, les smartphones des violences commises de par le vaste monde?
Pourquoi nous intéressons nous si peu à la non-violence?
La violence cessera-t-elle un jour d'être l'avenir de l'Homme?
Pour les plus anciens d’entre nous ce qui se passe en Irak, Syrie, Libye rappelle la guerre d’Espagne. Nous assistons impuissants et dépassés par les événements à une succession de Guernica, à un désastre moral et humain.
« Arrivée la guerre le diable agrandit son enfer. »
Nul ne sait plus vraiment de quoi demain sera fait. Probablement d’encore beaucoup de sang et de larmes.
Et puis parfois surgissent des nouvelles inattendues: Boris Johnson dit qu’il étudie la possibilité de régulariser la situation de 500 000 sans papier à Londres, Guillaume Larrivé dit qu’il faut construire des villes d’accueil pour les migrants de l’autre côté de notre mer méditerranée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Larriv%C3%A9
L’Italie et la Grèce affirment haut et fort que ce n’est pas à eux d’accueillir toute la misère du Monde. Probablement que d’autres finiront par le dire aussi. Qui pourrait les en blâmer?
L’Histoire est en marche!
« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. » Winston Churchill.
Dirons-nous un jour la même chose pour les migrants?
Yalla Castel
Vincent Arpoulet a été élève du primaire à Labastide Castel Amouroux puis au Grézet Cavagnan ; ensuite collégien au Mas d'Agenais, lycéen à Val-de-Garonne. Il est actuellement élève en Master de relations internationales à la Sorbonne.
Voici son premier article pour le média "Le vent se lève":
"Le 20 février 2019, Lenín Moreno, président de l’Équateur, annonce avoir obtenu 10,2 milliards de dollars de crédits de la part d’organismes internationaux tels que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale, entre autres. « Nous allons recevoir plus de 10 milliards de dollars à des taux inférieurs à 5 % en moyenne et sur des durées jusqu’à 30 ans », précise-t-il. Moreno justifie cet accord par la mauvaise gestion des dépenses publiques dans le cadre des politiques publiques mises en place par son prédécesseur, Rafael Correa. Anna Ivanova, chef de mission du FMI pour l’Équateur, explique ainsi que cet accord vient encourager les principaux objectifs du gouvernement équatorien, à savoir créer une économie « plus dynamique », par le biais de mesures visant à favoriser la compétitivité entre les entreprises, assouplir la fiscalité et renforcer les structures de l’économie dollarisée."
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Curieuse époque que la nôtre, qui se voit amenée à formuler un nouveau commandement que Dieu n'imaginait même pas en confiant à Moïse les tables du Décalogue! Tu ne tortureras pas: c'est donc que l'on torture aujourd'hui, et en grand; c'est donc que l'on a besoin de réveiller nos consciences... peu torturées par le fait de la torture.
La torture est en pleine expansion de par le monde. Dans certains pays, elle s'institutionnalise; elle devient même une façon de gouverner, camouflée sous des traitements psychiatriques ou des slogans de sécurité nationale. On invente des systèmes raffinés pour torturer proprement sans laisser de trace. On exporte du matériel sophistiqué de torture tout autant des des appareils ménagers. Auprès de cette rationalisation de la torture, l'Inquisition de Pierre Emmanuel, n'était qu'un "conte de nourrice".
Notre esprit, hélas s'habitue à voir les choses les plus monstrueuses. On refuse d'abord d'y croire, on réagit ensuite par saccades et mollement. Et bientôt, on glisse sur une pente faire de tous les abandons, de toutes les complicités. Le moindre signe par lequel nous méprisons notre semblable peut, de mépris en mépris, faire de nous un bourreau impassible et même souriant.
Curieuse époque que la nôtre, qui peut se vanter de voir la torture interdite par les constitutions et les déclarations universelles et qui s'ébahit d'apprendre qu'elle prolifère avec les pseudo-justifications les plus subtiles! Le pape Paul VI en a parlé comme d'une dangereuse "épidémie".
"Les tortures, dit-il, sont à condamner absolument, elles ne sont jamais admissibles, pas même sous prétexte d'exercer la justice et de défendre l'ordre public..." Il nous faut radicaliser le combat contre la torture, ne pas accepter de demi-mesures, en faire une question de principe pour dénoncer la torture quel qu'en soit le motif en quelque lieu que ce soit.
Une magnifique mission appelle les chrétiens à l'avant-garde de la lutte pour l'abolition de la torture. Avec le même élan que d'autres générations ont combattu l'esclavage. Méfions-nous, ce mal est comme l'hydre à sept têtes. Il repousse vite, partout, en nous-mêmes.
Courage et persévérance.
Cardinal Roger Etchegaray