Une belle histoire pour terminer l'année 2021

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

À l'aube de sa mort, Franz Kafka, qui ne s'est jamais marié et n'a pas eu d'enfant, se promène dans un parc de Berlin lorsqu'il rencontre une petite fille qui pleure parce qu'elle a perdu sa poupée préférée. 

 

Elle et Kafka ont cherché la poupée sans succès.

 

Kafka lui a dit de le retrouver le lendemain et qu'ils reviendraient la chercher.

 

Le lendemain, alors qu'ils n'avaient toujours pas retrouvé la poupée, Kafka a donné à la petite fille une lettre "écrite" par la poupée qui disait ceci :

 

"Ne pleure pas. J'ai fait un voyage pour voir le monde. Je t'écrirai pour te raconter mes aventures"

 

Ainsi commença une correspondance qui se poursuivit pendant les quelques mois qui lui restait à vivre.

 

Lors de leurs rencontres, Kafka lisait les lettres de la poupée soigneusement rédigées avec des aventures et des conversations que la petite fille trouvait adorables.

 

Finalement, Kafka ramena la poupée (il en avait acheté une) qui était rentrée à Berlin.

 

"Elle ne ressemble pas du tout à ma poupée", dit la petite fille.

 

Kafka lui tendit une autre lettre dans laquelle la poupée écrivait : "Mes voyages m'ont changée". 

 

La petite fille serra la nouvelle poupée dans ses bras et l'emmena avec elle dans son heureux foyer.

 

Un an plus tard, Kafka meurt.

 

Bien des années plus tard, la petite fille devenue adulte a trouvé une lettre à l'intérieur de la poupée. Dans la minuscule lettre signée par Kafka, il était écrit :

 

"Tout ce que vous aimez sera probablement perdu, mais à la fin, l'amour reviendra d'une autre manière."

 

 

Acceptez l'impermanence (la perte et le changement). C'est la clé pour grandir.

 

Ensemble, nous pouvons faire de nos peines des étapes d'éveil sur notre chemin de vie.

 

C'est à nous de créer consciemment et intentionnellement cette connexion à nous-mêmes et aux autres.

 

Passez de belles fêtes de fin d'année avec (vous-mêmes et) vos proches.

 

Accueillez l'impermanence.

 

Avec les autres ne craignez pas de vivre.

 

Quoiqu'il advienne.

 

Très bonne année 2022 à toutes et à tous.

 

Texte porté à notre connaissance par `Gérard Dupont de CFM Radio 47.

 

Le temps s'enfuit

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

Après une journée bien remplie, Evan s’ allongea voluptueusement sous sa couette. Il s’ étira, éteignit la lumière et respira profondément. Il allait s’endormir rapidement.

 

La journée suivante d’Evan fut harassante. Le soir, il fut bien heureux de retrouver son lit chaud, couette épaisse, silence de la chambre et faible lumière, apaisante et propice à la rêverie. Il allait s’ endormir tranquillement.

 

Evan rentra assez tard ce soir-là. Sa journée fut longue, épuisante. Conduire, marcher, rencontrer, parler, parlementer, faire du chiffre. Aussi, quand il se coucha après un dîner arrosé d’ un vin de qualité, il jouit de la profondeur du lit, de l'épaisse couette et de l atmosphère ouatée de sa chambre. Il écouta un morceau de musique classique puis s’endormit doucement.

 

C’ est un Evan épuisé mais satisfait de lui qui rentra ce soir-là. Sa journée fut particulièrement rude. Il lui avait fallu parcourir des kilomètres, honorer ses rendez-vous, discuter, argumenter, gagner, faire du chiffre. Mais tout avait tourné comme il l’ avait désiré. Il se prépara un repas à base de produits frais et se servit un vin de qualité. Il savoura le tout et le silence. Puis, il écouta un morceau de musique classique, la lune lui adressa un clin d’oeil, il sourit, quelques flocons de neige dansaient, ses mains les effleuraient, il s’ endormit.

 

Evan replaça le carton qui était sous sa tête, la neige était froide, il se cala contre son baluchon et se renfrogna sous la couverture salie.

 

Brigitte P novembre 2017

De la télé...

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

La télé ce n’est pas que cela mais c’est aussi cela:

« La télévision, média de la superficialité par excellence, est une grande productrice de ces débats simplificateurs et stériles. Elle participe à la diffusion, dans la société, d’un mode de fonctionnement binaire dévastateur qui constitue le meilleur moyen d’éviter toute structuration et tout développement de la pensée. Ce fonctionnement est une extraordinaire machine à abêtir. »
Vincent Cheynet – né en 1966 – Le choc de la décroissance, 2008, page 187

Autres morceaux choisis:

« Dans leur volonté de « forger l’opinion », nos responsables politiques se croient en effet obligés de répondre par une intervention médiatique à chaque fait divers qui suscite l’émotion populaire. Dans un accord presque parfait avec les grands médias (pour qui c’est sans doute de l’audimat assuré), ils prennent position sur tout et n’hésitent pas à crédibiliser leurs interventions et les mesures qu’ils sont amenés à proposer avec une surenchère de chiffres, utilisés le plus souvent hors du contexte dans lequel ils ont été produits. »
Lorraine Data – Le grand trucage, 2009, page 174

« Les mass media qui nous conditionnent, loin d’élargir les perspectives, les ont rétrécies ou fermées. »
Maurice Genevoix – 1890-1980 – Bestiaire sans oubli, 1971

« Le gros appareil médiatique -surtout audiovisuel et numérique-, sans cervelle ni pilote, n’a plus rien à voir avec le journalisme. Combien de potins, de ragots, de « buzz » aussi stupides les uns que les autres (…) ? Combien de supputations sans lendemain et de rumeurs sans autre intérêt que d’alimenter un bruit de fond ? »
Jean-Claude Guillebaud – né en 1944 – écrivain, essayiste et journaliste français

« Les médias adorent relayer ces grandes causes associant tout et chacun sans déranger rien ni personne. Le consensus « humanitaire » a la même utilité que les « débats » entre journalistes. Ils brassent du vent pour détourner l’orage. »
Serge Halimi – Né en 1955 – Les nouveaux chiens de garde, 2005, page 14

Source: https://www.toupie.org/Citations/Media.htm

Pour en savoir plus sur toupie.org:

https://www.liberation.fr/checknews/2017/10/23/qui-est-pierre-tourev-de-toupieorg-tres-prise-des-eleves_1652617/

 

« Le bien ne fait pas de bruit médiatique car le bruit médiatique ne fait pas de bien. »

 

 

 

 

Le maître des abeilles

Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaire

" Pourtant, Balthazar, tu les soignes, tu les utilises ces pitoyables esclaves car je suppose que tu récoltes leur miel et que tu en vis en quelque sorte?

- Diable oui! dit-il en ricananant, j'en vis!  Leur miel est même quasiment ma seule monnaie d'échange et je n'en veux pas d'autre. Avec mon miel, je me procure tout ce qui me manque et à l'insu de l'Etat! Saluez! Le troc! Oui le troc! Voilà l'espoir du monde! Plus de monnaie, plus de marchandise tierce, plus d'opération bancaire, tout ce saint - frusquin qui sont les moyens étatiques de contrôler et d'opprimer les hommes..."

"Le maître des abeilles" d'Henri Vincenot chez Denoël, page 46.

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