Nouvelle année.

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Chaque année, au  douzième coup de minuit, fusent les voeux de bonne et heureuse année. Nous nous embrassons, nous nous souhaitons mutuellement la réalisation des désirs et des projets; une belle santé, beaucoup de bonheur. Nous échangeons des sms, des mails. Nous envoyons de jolies cartes. Nous sablons le champagne peut-être, nous pouvons faire la fête, nous pouvons être joyeux...

Pourtant, aucune fée à minuit n'exaucera d'un seul coup d'un seul de sa baguette magique les souhaits exprimés. Et Tolstoï nous met en garde : « Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que le bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent » Demain sera la continuité d'hier. Mais,  rêver ou se laisser aller à l'illusion ou à la conviction que demain autre chose peut recommencer,  permet de faire le point et de prendre des résolutions qui s'ancreront dans le réel.


Pas un magicien ne fera que les combats violents dans les pays en guerre cesseront , que la bêtise et la haine disparaîtront, que la famine et les maladies ne seront que souffrance.

Après comme avant minuit, le monde continuera de tourner toujours aussi laborieusement, difficultueusement.

Mais nous serons présents. Parce que ne laissant rien à l'improviste, continuant d'emprunter et de suivre nos chemins propres, nous ferons oeuvre collective en participant à l'évolution du monde.
 

Alors, que nos compagnons de route s'appellent audace, courage, attention, écoute, sérénité, espérance, amour!
 

C'est ce que je souhaite à tous pour 2017.




Le 1er janvier est Journée mondiale de la paix, instituée par le pape Paul VI le 1er janvier 1968. Y avons-nous pensé ?

Brigitte Papleux.

1001 souvenirs de Casteljaloux. (2 ième partie)

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Casteljaloux c'est aussi, petite fille, les longues heures passées dans le petit magasin de laine de ma grand-mère situé sur un bord de la  place Gambetta. Ne le cherchez pas, il n'existe plus. C'est de là qu'avec une pièce de 5 F j'allais acheter chocolatines ou croissants à la boulangerie Darcos pour le goûter. La place Gambetta et ses commerces: il y avait une vieille épicerie avec une très vieille épicière. A chaque fois que j'y rentrais j'avais l'impression de faire un voyage dans le temps, un retour dans le passé, un voyage dans l'enfance de ma mère. Alors que quand j'allais à la Coop ou à La Ruche là je faisais un voyage vers la modernité: les prémices du super marché! Les bouteilles en verre consignées à ramener comme autrefois mais quand même tous les produits à portée de mains, quel progrès!!!!

Guimaï.

Petit être.

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Sache, que j’ai parfois des moments d’angoisse. On en a tous je le sais bien. Mais cette angoisse est profonde, elle encercle mon cœur comme une liane qui pousse vite et contre laquelle je ne peux lutter. Cette angoisse se mêle souvent à de la mélancolie, de la tristesse, un soupçon de peur sur un avenir incertain. Il ne faut pas vivre dans le futur, il faut le construire. Il ne faut pas vivre dans le passé, ni l’oublier mais s’en servir pour grandir. Il faut vivre le présent, même s’il n’est pas glorieux, il faut le vivre et tout faire pour qu’il devienne bonheur.

Sache petit être que si parfois ou même souvent tu es en difficulté, que toi aussi tu as peur et tu voudrais crier fort pour que quelqu’un entende, quelque part ta détresse, tu n’es pas seul. Beaucoup de personnes ont envie de crier, car nous avons tous notre petit baluchon qui pèse de plus en plus lourd lorsque les années passent.

Alors si jamais tu roules dans un endroit paumé, que tu as ce baluchon dans ton coffre, ta tête ou ton cœur. Si jamais ta voiture peine, que ton cœur peine aussi, arrêtes toi et crie. Là, au milieu du champ de maïs, au milieu du champ de tournesols dont la chaleur fait fondre ton baluchon…crie. Parce que c’est un soulagement et même si tu en a envie, tu as le droit de verser une larme ou deux parce que ça n’est pas être lâche, ça n’est pas anormal, ni étrange, ni fou ou inadéquat, c’est juste humain.

Bonne nuit et à bientôt petit être.

Inés Bourgeois.

1001 souvenirs de Casteljaloux. (1er partie)

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Casteljaloux, c'est la ville aux 1001 souvenirs.

Petite fille, Casteljaloux c'était la rue du Chalet avec son altéa dans lequel j'ai voulu grimper un jour. Ma robe d'alors en est revenue toute verte.

La rue du Chalet c'est aussi le voisin qui a tué mon seul et unique chat mais ce n'est que bien plus tard que j'ai su qu'il l'avait utilisé comme cible pour s'entraîner à la carabine à air comprimé.

La rue du Chalet, c'est aussi la voisine avec laquelle j'allais jouer, sans crainte de se faire accrocher par une voiture ou de se faire enlever.

La rue du Chalet, c'est aussi la boulangerie du Point du Jour où parfois le dimanche nous allions chercher les baguettes fraîches et les croissants au beurre, les meilleurs de tout Casteljaloux.

A suivre...

Guimaï.

 

En route vers Noël.

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Petite route noire dans la forêt. Elle relie deux villages et nous sommes en voiture. Nous, c'est à dire, mes deux petits-enfants Cathia et Nathanaël, six et neuf ans, et moi-même.Nous allons au théâtre et déjà la magie opère. Nous ne savons pas très bien où le spectacle a lieu, la route est bordée de grands arbres, il pleut, tout est silencieux, il fait nuit.

Voilà, c'est ici, nous y sommes. Quelques voitures, un peu de lumière, deux personnes attardées devant une petite porte. On ne nous attend pas:
 -"Bonsoir, vous n'avez pas réservé?"
 - "Heu...non, je viens de voir l'annonce ..."
 - "Mais c'est complet... vous venez de loin? "
 -"Quelques kilomètres...on pourrait peut-être se serrer...un peu...non?"
 -" Restez là quelques minutes, nous attendons trois ou quatre personnes, si elles ne viennent pas, c'est bon."
 -" Merci, nous attendons".
En moi, je pense que les personnes en question ne viendront pas. Les enfants, regard interrogatif attendent calmement.
Nous entrons. La salle est exigüe. De celles des tout petits villages de campagne. Quelques personnes sont même debout. La scène est bien délimitée, éclairée. Un léger décor; une musique évoque les flôts. Nous voilà au bord de la mer, sur une plage. Un vieux pêcheur ou chiffonnier trimbale. Une barque, de très vieux objets échoués, un très ancien cahier. Mystère.
Le vieux cahier, c'est le journal d'Eléonore. Celle-ci apparaît. S'ensuit par un jeu subtil, fin, dynamique et enjoué le déroulement du voyage initiatique en mer d'Eléonore et de son mari. Jolie petite épopée. Joies du départ, moments de tendresse, de tranquillité, de tempêtes, péripéties diverses et accalmie. Ont-ils accosté quelque part? Ont-ils fait naufrage?
Le chiffonnier se retrouve seul, éperdu...Les souffles sont retenus et la petite Cathia laisse couler ses larmes...
Moment d'évasion, de rêve, d'aventure et de poésie.

Et moi, je me dis qu'au sein du brouhaha ambiant, des multiples gesticulations de tous ordres et de l'électronique emberlificotant, existent des comédiens qui mettent tout leur coeur et leur savoir-faire à raconter une histoire à quelques enfants et adultes réunis au milieu d'une sombre forêt. Contentement à  la pensée que tant que ce presque-rien persistera à mouvoir et émouvoir, il nous sera possible d'espérer.

C'est peut-être aussi cela la joie de Noël.

Brigitte Papleux

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