Retour à Epidaure
Rédigé par yalla castel - - Aucun commentaireUn an après le décès de son mari, Brigit Descot revient à Epidaure, un lieu aimé de tous les deux:
Un an après le décès de son mari, Brigit Descot revient à Epidaure, un lieu aimé de tous les deux:
Il y a 104 ans Charles Péguy a écrit le texte suivant:
Les armes de Satan c’est la vie et la mort,
C’est le péril de mer, c’est l’homme dans son tort,
Le voleur aux aguets, le tyran dans son fort ;
Les armes de Jésus c’est la vie et la mort,
C’est Dieu dans sa justice et Satan dans son tort,
La beauté du plus pur, le juste dans son fort ;
Les armes de Jésus c’est la vie et la mort,
C’est l’enfant et la femme et le secret du sort,
Le navire acouflé dans le recreux du port ;
Les armes de Satan c’est l’homme qui dévie,
C’est les deux poings liés et c’est l’âme asservie,
C’est la vengeance inlassablement poursuivie ;
Les armes de Jésus ce sont les deux mains jointes,
Et l’épine et la rose et les clous et les pointes,
Et sur le lit de mort les pauvres âmes ointes ;
C’est le chœur alterné des martyrs et des saintes,
C’est le chœur conjugué des sanglots et des plaintes,
Le temple, les degrés, les pilastres, les plinthes ;
Les armes de Satan c’est le vert térébinthe,
Cet arbre résineux et c’est la coloquinte,
Cette citrouille amère et c’est la morne absinthe ;
Les armes de Satan c’est les deux poings liés,
Les armes de Jésus les cœurs humiliés,
Les pauvres à genoux, les suppliants pliés
Charles Péguy, désigné comme « Huitième jour de la neuvaine de Sainte Geneviève pour le Vendredi 10 Janvier 1913 », rue des Dames,
Œuvres complètes de Charles Péguy, vol. 6, Nouvelle Revue Française, 1916.
«Saint Paul exhorte les chrétiens de Corinthe à fuir le culte des idoles » (1 Co 10, 14), Très présentes à Corinthe, les erreurs du paganisme devaient être dénoncées, car elles constituaient une puissante aliénation et détournaient l'homme de sa véritable destinée.
Cet appel à fuir les idoles reste pertinent aujourd'hui. Le monde contemporain ne s'est-il pas créé ses propres idoles ? N'a-t-il pas imité, peut-être à son insu, les païens de l'Antiquité, en détournant l'homme de sa fin véritable, du bonheur de vivre éternellement avec Dieu ? C'est là une question que tout homme, honnête avec lui-même, ne peut que se poser. Qu'est-ce qui est important dans ma vie ? Qu'est-ce que je mets à la première place ? Le mot « idole » vient du grec et signifie « image », « figure », « représentation », mais aussi « spectre », « fantôme », « vaine apparence ». L'idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume de l'apparence. Or n'est-ce pas une tentation propre à notre époque? Tentation d'idolâtrer un passé qui n'existe plus, en oubliant ses carences, tentation d'idolâtrer un avenir qui n'existe pas encore, en croyant que, par ses seules forces, l'homme réalisera le bonheur éternel sur la terre. L'argent, la soif de l'avoir, du pouvoir et même du savoir n'ont-ils pas détourné l'homme de sa Fin véritable, de sa propre vérité ? »
Benoit XVI, à Paris 14 septembre 2008
Sur le blog de Maxime Tandonnet un commentateur à laissé un lien qui renvoie au texte suivant:
"Je fais souvent référence à l’émiettement de la société française ou encore à son archipellisation politique.
Pas besoin d’avoir fait Sciences Po pour comprendre ce dont il s’agit. C’est très important, donc on n’en parle pas.
On en parle d’autant moins qu’il s’agit d’un processus de transformation de nos sociétés qui a été théorisé par les ingénieurs sociaux et les conseillers politiques afin soit de conquérir le pouvoir, soit de le conserver malgré l’absence de majorité pour le faire;
Le capital a dans les années 30 posé les bases de la protection de la propriété face a la poussée démocratique et il a établi la parade qui allait donner naissance au néo liberalisme, parade complétée par la prise de pouvoir des institutions internationales mondialistes.
Mais, on peut faire mieux et au lieu d’imposer la discipline aux peuples par les organisations internationales, on peut les forcer, en les manipulant, à l’auto discipline, à l’auto exploitation, à la résignation et à l’impuissance.
Pour cela il suffit d’empêcher les peuples de constituer politiquement des blocs majoritaires capables de gouverner. Il faut pulvériser leurs représentations entre par exemple celles qui sont pour l’immigration et celles qui sont contre, celles qui sont pour la féminisation de la société et celle qui sont contre, celles qui sont pour la transgression sexuelle généralisée et celles qui sont contre, je pense que vous avez compris.
L’émiettement de la société , sa pulvérisation , son archipellisation politique est une stratégie de long terme non explicitée et donc encore très efficace; elle supplante à notre époque la stratégie de contrôle des peuples par le biais des organisations internationales."
Pour en savoir plus sur l'auteur de cette vision de la situation présente c'est ici...Bruno Bertez.
" Arrêtez de vous poser en victime. Oui vous l'avez été, d'un terrible accident, mais ce n'est pas en vous vautrant dans ce statut de victime que vous vous en sortirez. Qui viendra vous plaindre? Personne. Parce que ça n'avance à rien. Les autres aiment les gens positifs et joyeux, parce que les gens positifs et joyeux leur font du bien. Ceux qui se plaignent sans arrêt ne font pas de bien. Ils ne font pas de mal mais ils ne font pas de bien."
Agnès Ledig, "Pars avec lui", page 79, chez Albin Michel.