Le conflit Syrien et son impact mondial

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"Fuyant les guerres, la misère, les persécutions... Ils sont des centaines de milliers à tenter de rejoindre un improbable eldorado. Ils empruntent des routes de plus en plus complexes, comme celle qui traverse l'Amérique latine, souvent au péril de leur vie. En Méditerranée, selon HCR, ils seraient déjà plus de 100 000 à avoir tenté la traversée depuis le début de l'année. Que faire face à cet afflux de migrants ? Si les Etats-Unis s'en sont remis au Mexique, l'Europe est incapable de trouver une stratégie commune. Les voisins de la Syrie, eux, affrontent une crise humanitaire majeure. Alors faut-il durcir encore les politiques migratoires à l'instar de l'Australie ou bien ouvrir les frontières ? Pour certains, le terrorisme est alors une des conséquences de ces flux de migrants. Suite aux horreurs du 13 novembre dernier en France, j'ai décidé de m'intéresser à ce fléau qu'est le terrorisme et ainsi me pencher plus précisément sur la guerre en Syrie avec la présence de l'Etat Islamique. Nous allons alors étudier en première point les origines du conflit syrien, ensuite en évoquer les impacts sur la région ainsi que sur le monde, et ainsi finir sur une étude de l'Etat Islamique."

Source: https://www.academia.edu/37162605/Le_conflit_Syrien_et_son_impact_mondial

Femme et rabbin (2)

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Delphine Horvilleur est née le 8 novembre 1974 à Nancy. Elle est la première femme rabbin de France. Elle fait partie de l'organisation juive libérale "Judaïsme en mouvement ". Cette association a pour objectif de réunir des femmes et des hommes autour d'un judaïsme ouvert, moderne, égalitaire et accueillant. "Judaïsme en mouvement" se veut porteur des traditions juives et héritier des valeurs républicaines.

 

Voici ce que nous dit l'auteur de sa fonction de rabbin: " Être rabbin, c'est vivre avec la mort: celles des autres, celles des siens.  Mais c'est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent."

 

Voici un extrait de son livre "Vivre avec nos morts" publié aux éditions Grasset en 2021. 

 

Les morts nous apprennent à vivre.

 

« Méfions-nous du langage. Ecoutons la violence ancestrale qui dort dans les mots. Sommes-nous certains qu’en eux ne se cache pas une bombe que nous ne saurons pas désactiver? » 

 

L'auteur raconte sur plusieurs pages la mort d'Yitzhak Rabin . Elle se trouvait en Israël lorsqu'il a été assassiné en 1995 par un juif pour des raisons politiques. Il était né en 1922 à Jérusalem. Engagé volontaire dans l'armée israélienne en 1947 il participe à la guerre israélo-arabe en 1948/49. Plus tard il devient général et chef d'Etat major à la suite de la guerre des six jours. Il est ministre de la défense à deux reprises et premier ministre d'Israël à deux reprises. Il avait signé les accords de paix d'Oslo avec les Palestiniens. C'était inacceptable pour une partie des israéliens. Il a été abattu de deux balles dans le dos alors qu'il participait à une manifestation pour la paix à Tel Aviv qui avait réuni beaucoup de monde. Son assassinat a été précédé d'une grande campagne politique contre lui très v!olente verbalement. Sa mort a eu pour conséquence de fracturer la société israélienne entre celles et ceux qui accordent une grande importance au religieux et celles et ceux qui la rejette. Delphine Horvilleur en nous racontant ses souvenirs de la mort d'Yitzak Rabin nous rappelle que les mots peuvent tuer. Elle ne le dit pas, elle ne l'écrit pas mais cette partie de son livre "Vivre avec nos morts" peut nous conduire à nous interroger sur la situation compliquée du Moyen Orient. Le conflit israélo-palestinien qui dure depuis 70 ans, la guerre du Liban, la guerre Iran-Irak pendant 7 ans, les deux guerres du Golfe, la guerre en Syrie sont-elles vraiment des conflits "basses tensions" où l'annonce de quelque chose de beaucoup plus grave dans un avenir proche? 

 

Jean-François Sadys

 

Sources consultées: les fiches wikipédia de Delphine Horvilleur et d'Yitzhak Rabin, le site internet des éditions Grasset et la présentation de son livre, la lecture et la relecture de son livre "Vivre avec nos morts".

Autres livres du même auteur: "En tenue d'Eve: féminin, pudeur et judaïsme", "Comment les rabbins font des enfants: sexe, transmission et identité dans le judaïsme", "Des mille et une façons d'être juif ou musulman", "Réflexions sur la question antisémite", "Comprendre le monde".

 

 

 

 

 

Eteindre la télé rallumer les livres (2)

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« Je vais t’aider mon dieu, à ne pas t’éteindre en moi, mais je ne peux rien garantir d’avance. Une chose cependant m’apparaît de plus en plus claire: ce n’est pas toi qui peut nous aider, mais nous qui pouvons t’aider et ce faisant nous nous aidons nous-mêmes. »

Etty Hillesum, « Une vie bouleversée », Journal 1941/1943.

Elle est née le 15 janvier 1914 à Middelbourg (Pays-Bas) et elle est morte le 30 novembre 1943 au camp de concentration d’Auschwitz; c' est une jeune femme juive et une mystique chrétienne connue pour avoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, tenu son journal intime (1941-1942) et écrit des lettres (1942-1943) depuis le camp de transit de Westerbork aux Pays-Bas.

« Dieu n’était pas Auswitchz ». 

Il n’est pas non plus à Bagdad, à Damas, à Tripoli.

Elie Wiesel était un écrivain, philosophe et professeur d'université américain né le 30 septembre 1928 à Sighetu Marmației, en Roumanie, et mort le 2 juillet 2016, à New York. Il a eu une enfance heureuse à Sighet, petite ville des Carpates longtemps épargnée par la guerre. Puis à 17 ans il est plongé dans la fureur et les ténèbres d’Auschwitz et de Buchenwald . Il en sort exsangue, l’esprit muet, sans patrie. Il raconte son chemin de vie dans son livre "Tous les fleuves vont à la mer". Et dans son livre "La Nuit" il décrit les camps de la mort où il s'est retrouvé prisonnier.  La présentation du livre par les Editions de Minuit nous dit que le véritable thème de La Nuit est celui du sacrifice d'Isaac, le thème fondateur de l'histoire juive. Abraham veut tuer Isaac, le père veut tuer son fils, et selon une tradition légendaire le père tue en effet son fils. L'expérience de la génération d'Elie Wiesel est, à l'inverse, celle du fils qui tue le père, ou plutôt qui survit au père. "Le Nuit" est l'histoire de cette expérience. Ce livre est paru en 1958 aux éditions de Minuit et c'est le premier ouvrage d'Elie Wiesel qui en écrira plus de quarante par la suite. Elie Wiesel a reçu le prix Nobel de la paix en 1986.

Pour terminer cette rapide présentation de livres qui rallument la vie en nous quelques vers de Victor Hugo:

"Moi , j'admire , ébloui , la grandeur des petits ...
Que voulez-vous ? L'enfant me tient en sa puissance
Moi , je suis fait pour la société des enfants .
Ils trébuchent , encore ivres du paradis ...
Cette terre est si laide alors qu'on vient du ciel...
Car , les petits enfants étaient hier encore
Dans le ciel, et savaient ce que la terre ignore !"
 
 

De Gaulle et Israël

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Juin 1967, une guerre de six jours qui n’en finit pas · Dès l’éclatement de la guerre de juin 1967, le chef de l’État français, le général Charles de Gaulle condamne Israël pour avoir attaqué. Cette position, prise à rebours de l’essentiel des responsables politiques, des médias et de l’opinion publique lui vaudra bien des critiques, et l’accusation d’antisémitisme.

 

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