1001 souvenirs de Casteljaloux. (3 ième partie)

Rédigé par yalla castel - - 2 commentaires

La place Gambetta de Casteljaloux c'est la fête foraine avec tous ses manèges où je pouvais aller seule avec ma jeune cousine pour attrapper encore et encore la queue de Mickey. Une espèce de liberté, limitée vous vous en doutez puisque depuis le pas de la porte du magasin Mamie vieillait!!! Mais je ne m'en rendais pas compte.

Puis Casteljaloux ce sont les années collège. Les tours de Chappy en ville avec les copines. Les bonbons achetés chez Queyroux avant d'aller en cours...

Casteljaloux c'est son parc, lieu de retrouvailles avec mon premier amour mais chut, ça c'est mon jardin secret!...

Casteljaloux c'est aussi son lac où nous aimions nous retrouver entre copains, ou sur le sable des plages en journée ou sous les pins à la nuit tombée.

Adulte, Casteljaloux, c'est la ville où je suis revenue vivre mais c'est devenu aussi pour moi la ville qu'il faut fuir dès les beaux jours arrivés qui entrainent un afflux de vacanciers qui m'agacent.

Guimaï.

 

Nouvelle année.

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Chaque année, au  douzième coup de minuit, fusent les voeux de bonne et heureuse année. Nous nous embrassons, nous nous souhaitons mutuellement la réalisation des désirs et des projets; une belle santé, beaucoup de bonheur. Nous échangeons des sms, des mails. Nous envoyons de jolies cartes. Nous sablons le champagne peut-être, nous pouvons faire la fête, nous pouvons être joyeux...

Pourtant, aucune fée à minuit n'exaucera d'un seul coup d'un seul de sa baguette magique les souhaits exprimés. Et Tolstoï nous met en garde : « Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que le bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent » Demain sera la continuité d'hier. Mais,  rêver ou se laisser aller à l'illusion ou à la conviction que demain autre chose peut recommencer,  permet de faire le point et de prendre des résolutions qui s'ancreront dans le réel.


Pas un magicien ne fera que les combats violents dans les pays en guerre cesseront , que la bêtise et la haine disparaîtront, que la famine et les maladies ne seront que souffrance.

Après comme avant minuit, le monde continuera de tourner toujours aussi laborieusement, difficultueusement.

Mais nous serons présents. Parce que ne laissant rien à l'improviste, continuant d'emprunter et de suivre nos chemins propres, nous ferons oeuvre collective en participant à l'évolution du monde.
 

Alors, que nos compagnons de route s'appellent audace, courage, attention, écoute, sérénité, espérance, amour!
 

C'est ce que je souhaite à tous pour 2017.




Le 1er janvier est Journée mondiale de la paix, instituée par le pape Paul VI le 1er janvier 1968. Y avons-nous pensé ?

Brigitte Papleux.

Petit être.

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Sache, que j’ai parfois des moments d’angoisse. On en a tous je le sais bien. Mais cette angoisse est profonde, elle encercle mon cœur comme une liane qui pousse vite et contre laquelle je ne peux lutter. Cette angoisse se mêle souvent à de la mélancolie, de la tristesse, un soupçon de peur sur un avenir incertain. Il ne faut pas vivre dans le futur, il faut le construire. Il ne faut pas vivre dans le passé, ni l’oublier mais s’en servir pour grandir. Il faut vivre le présent, même s’il n’est pas glorieux, il faut le vivre et tout faire pour qu’il devienne bonheur.

Sache petit être que si parfois ou même souvent tu es en difficulté, que toi aussi tu as peur et tu voudrais crier fort pour que quelqu’un entende, quelque part ta détresse, tu n’es pas seul. Beaucoup de personnes ont envie de crier, car nous avons tous notre petit baluchon qui pèse de plus en plus lourd lorsque les années passent.

Alors si jamais tu roules dans un endroit paumé, que tu as ce baluchon dans ton coffre, ta tête ou ton cœur. Si jamais ta voiture peine, que ton cœur peine aussi, arrêtes toi et crie. Là, au milieu du champ de maïs, au milieu du champ de tournesols dont la chaleur fait fondre ton baluchon…crie. Parce que c’est un soulagement et même si tu en a envie, tu as le droit de verser une larme ou deux parce que ça n’est pas être lâche, ça n’est pas anormal, ni étrange, ni fou ou inadéquat, c’est juste humain.

Bonne nuit et à bientôt petit être.

Inés Bourgeois.

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