Voici venu...

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Au bord de la Garonne à Couthures sur Garonne près de Marmande. Photo jfs47.

Voici venu ... le temps des vacances. Et voici ce qu'a écrit , Maître de conférences en Sciences économiques à l'Université de Reims Champagne-Ardenne, sur le sujet:

"Cette année, les vacances d’été seront synonymes de départs pour près de deux Français sur trois, nous disent les sondeurs. Ils partiront vers un ailleurs rêvé, pour deux semaines en moyenne de farniente au soleil. Pour s’y rendre, beaucoup prendront leur voiture et formeront des bouchons, notamment lors des chassés-croisés des deux espèces répertoriées de vacanciers, les juillettistes et les aoûtiens. Mais le temps, en vacances, est compté : il file généralement du samedi au samedi par la force des locations, et il doit être bien employé afin que les vacances soient « rentables ».

Un temps de vacance, strictement distinct du temps de travail, qui vient comme récompense des efforts passés et reconstitution avant les efforts à endurer, est directement lié à la généralisation du salariat. Depuis la fin du XVIIIe siècle, par le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier qui interdisent les grèves et les coalitions ouvrières, l’employeur est le seul à pouvoir dicter l’emploi du temps des salariés. Il fixe les horaires de travail, les moments de repos, les cadences des machines…

Au XIXe siècle, la subordination de l’employé n’étant compensée ni par un droit du travail, ni par une protection sociale, le temps de travail a fortement augmenté. Il n’était pas rare pour un salarié de travailler plus de 3 000 heures par an, soit le double d’aujourd’hui. Il faut attendre 1906 pour que soit instauré le « dimanche pour tous », avec la loi sur le repos hebdomadaire, jour de fête consacré à la famille selon les entrepreneurs de morale.

1936 sera l’année des conquêtes sociales, avec une durée du travail hebdomadaire limitée à 40 heures et les deux premières semaines de congés payés. La France ne faisait alors que rattraper son retard. D’autres pays avaient bien compris qu’un travailleur reposé était une ressource humaine plus efficace et qu’il fallait donc lui octroyer une parenthèse dans l’année de travail. En France, les congés payés ont été conquis après un conflit social, d’autant que les ouvriers étaient alors les seuls à ne pas bénéficier du repos annuel.

Deux semaines de congés payés en 1936, trois en 1956, quatre en 1969, et cinq en 1982. La seule paresse admise pour le salarié est celle qui entre dans le calendrier de l’organisation du travail, programmée dans une plage de temps définie à l’avance."

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Revue de blog de Juillet.

Rédigé par yalla castel - - 1 commentaire

Nous nous arrêterons un instant ce mois-ci sur le blog "De la même étoile". En voici son fil conducteur:

"Portraits de gens rencontrés par hasard, ceux qui font mon quotidien ou qui comme moi, croient en l'amour avec un grand A ! Voici leurs plus belles rencontres, leurs rêves et leur histoire. Ces gens merveilleux qui ont trouvé l'âme sœur ou qui la cherche encore, leurs vocations, leur quotidien... avec des souvenirs magnifiques du temps qui passe (trop vite)... Bonne lecture! "

Et en voici maintenant un extrait:

"Puy L'Evêque, petit village du Lot à 40 minutes de Cahors.

Ici chaque pierre vous murmure une histoire, chaque fleur vous raconte un poème...
C'est un village que j'aime profondément.
La moindre rue est un passage secret qui vous emporte hors du temps et des soucis.
C'est d'ailleurs lors d'une jolie ballade, un matin de mai que les pierres m'ont conduite sur une petite place au cœur du village.
Ici on trouve une cascade souterraine qui vous chante le bruit de l'eau et des trompes l'œil tapissent les murs des maisons ❤️
Il y a un café du pays "Le Mercadial" c'est là que notre histoire commence...
 
Le Mercadial c'est le genre de café-restaurant où les gens viennent pour prendre leur petit café du matin mais finalement restent jusqu'à la tisane du soir !
Un merveilleux sourire vous accueille sur le pas de la porte (toujours ouverte), c'est celui de Françoise.
Elle sourit beaucoup Françoise, elle a du caractère aussi.
Darwin le chien de la maison ne dit rien lui, il veille. Il veille à ce que les gens soient biens et tranquilles.
Avec ses 8 ans 3/4 il déambule calmement entre les tables du café et regarde le temps passer.
 
Françoise c'est la Patronne, la "mama" comme l'appelle les clients.
Elle vous fait des salades avec amour et vous les récite comme des poésies...
Elle porte toujours un chignon gris qui relève ses yeux noirs pétillants et aussi son tablier bien noué dans le dos.
Il y a des plantes vertes, des meubles anciens et beaucoup de livres, comme si on entrait dans sa maison et que la chambre d'amis n'était pas un problème.
Françoise c'est une belle rencontre, une personne comme je les aime, qui parle avec le cœur et qui vous prend comme vous êtes.
Elle a dans le regard et le son de sa voix la convivialité de nos mères et de nos grands-mères du sud.
C'est mon premier portrait, je l'ai rencontrée par hasard grâce aux murmures des pierres...
Voici son histoire."
 
Pour lire la suite cliquez ici...
 
 

Saint Michel de Murato.

Rédigé par yalla castel - - 9 commentaires

Photo de jfs47 prise le 29/06/2017 à 17h15 avec un téléphone portable Samsung. Traitement de la photo avec l'éditeur d'image GIMP.

Saint Michel de Murato est une église située dans la montagne entre Bastia et Saint Florent.

"Au XII ème siècle , après avoir chassé les Sarrazins, la ville italienne de Pise entreprend de doter la Corse de véritables structures institutionnelles, religieuses, administratives et judiciaires.

L'île est alors divisée en entités géographiques et religieuses: les "Pieve".

C'est à travers cette organisation que Pise exerce son pouvoir administratif et ses responsabilités économiques.

Pendant environ deux cents ans, temps de la "Pax Pisana", des ports sont ouverts, la liberté du commerce rétablie, le littoral sécurisé et les Corses quittent les hauteurs pour occuper et mettre la plaine en culture.

Période heureuse au cours de laquelle la Corse connaît la prospérité.

L'Eglise San MIchele de Murato est sans aucun doute une magnifique illustration de l'art roman pisan et, probablement, un exemple de l'organisation sociale et politique des XII  et XIII èmes siècles où l'Eglise catholique assure aux populations de la Pieve sécurité, développement et justice."

C'est ce que peut lire le visiteur en pénétrant dans l'enclos qui entoure l'Eglise de Saint Michel de Murato.

Pour en savoir plus: http://murato.fr/les-eglises/l-eglise-saint-michel-r3-p4.html

 

 

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